Georges-Louis Bouchez était l’invité de la matinale Bel RTL ce matin. Le président du Mouvement Réformateur a abordé plusieurs sujets brûlants qui animent actuellement le débat public. Pour lui, les délinquants non-Belges dans nos prisons doivent être expulsés.
Affirmant que la Belgique n’est pas un État corrompu, Georges-Louis Bouchez reconnaît l’existence de prémices de situations dangereuses. Pour lui, il est impératif de lutter contre les trafics, en sanctionnant sévèrement non seulement les trafiquants, mais aussi les consommateurs. Il insiste sur la nécessité de mettre en place des thérapies efficaces pour aider les personnes prises dans l’engrenage de l’addiction. Pour lui, si les mafias prospèrent c’est à cause des consommateurs. Il faut lutter contre ces trafics et sanctionner plus fort les consommateurs.
La situation délicate des services de police était aussi au cœur des discussions. Pour le président du MR, plusieurs facteurs contribuent à cette situation préoccupante, notamment la rémunération peu attractive des agents, le manque de soutien et de valorisation de la part de la population et des politiques envers les forces de l’ordre, ainsi que les dysfonctionnements dans le système judiciaire. Il plaide pour une réforme en profondeur de ces aspects pour renforcer l’efficacité de l’appareil sécuritaire et que la justice ose véritablement punir.
40% des détenus dans les prisons belges sont des non-belges. Il faut les renvoyer dans leur pays et arrêter de faire assumer ce coût par les citoyens selon GLB. Le MR soutient la nécessité de renvoyer ces individus dans leur pays d’origine. Les libéraux préconisent la mise en place d’accords avec les pays tiers, conditionnant la coopération au développement et l’octroi de visas au rapatriement des délinquants étrangers. Cette position s’inscrit dans une volonté de rétablir un équilibre dans les relations internationales et de responsabiliser les pays d’origine des délinquants.
Sur le front de l’énergie et de l’environnement, Georges-Louis Bouchez critique les Ecolos et les déclaration de leur co-président dans la même matinale quelques jours plus tôt, les qualifiant de “vendeurs de vent”. Il met en garde contre l’illusion du renouvelable, soulignant que sa viabilité dépend d’une diminution drastique de la consommation énergétique par 2, ce qui n’est pas viable dans le modèle actuel de société. Il défend plutôt un mix énergétique basé sur le nucléaire et le renouvelable, affirmant que les politiques des verts conduiraient inexorablement à une hausse des prix de l’énergie.
Enfin, la question épineuse de la fiscalité était à l’ordre du jour. Le libéral dénonce le poids excessif des taxes en Belgique, arguant que la taxation des riches aboutit souvent à leur exode vers des paradis fiscaux, ce qui finit par pénaliser les citoyens ordinaires. Il prône une réduction des dépenses publiques, une augmentation du taux d’emploi et un arrêt de ce qu’il qualifie de “rage taxatoire”.