Le Président du MR et vainqueur des élections, Georges-Louis Bouchez, était l’invité du journal de 13h d’RTL TVI. Pour le MR, les citoyens n’ont pas besoin de nouveaux impôts dans un des pays les plus taxés au monde.
Le MR ne veut pas de taxe sur le succès et le mérite
« La mesure sur la plus-value ne peut pas exister dans l’équilibre actuel de la super note. Et les plus-values, je préfère le préciser, ce n’est pas la protection des riches. Il y a des gens qui travaillent pendant 40, 50 ans dans des entreprises familiales et qui, à la fin de leur carrière, après avoir payé des centaines de milliers d’euros d’impôts, de cotisations sociales, ont l’occasion de pouvoir avoir un peu le fruit de leur travail. Je ne veux pas d’une taxe sur le succès. Je ne veux pas d’une taxe sur le mérite. »
Contrepropositions
« J’ai fait des contre-propositions, près de 10 contre-propositions pour équilibrer la super note.
Et un seul parti a arrêté de vouloir négocier.
Ce n’est quand même pas une découverte que pour le Parti libéral, on n’aime pas les impôts. Je n’ai pas été élu pour créer des impôts dans le pays le plus taxé du monde ».
Un équilibre à respecter
« Aujourd’hui dans cette super note, l’équilibre global n’y est pas entre le volume de taxes et les réformes.
Il faut respecter le mandat de l’électeur qui a été de promouvoir le MR pour une baisse d’impôt, une meilleure récompense du travail, soutenir l’entrepreneuriat.
Sur la table en ce moment il y a l’augmentation de la TVA sur l’alimentation, l’augmentation des accises sur les carburants, la réduction de la possibilité de se faire rembourser des déplacements entre le travail et le domicile,…
Ce sont des choses qui touchent les gens au quotidien. Je crois comprendre qu’aujourd’hui, il n’y a que le MR qui dit que cette super note n’est pas équilibrée ».
Corriger les inexactitudes
« Nous continuons à chercher un équilibre global.
Nous sommes prêts à faire des compromis. Quand je fais des contre-propositions et qu’une formation politique en particulier ne fait pas un pas, c’est un peu trop facile de venir dire que c’est de notre faute.
Si je m’exprime aujourd’hui, c’est pour corriger des inexactitudes et des mensonges que je lis dans la presse. Parce que les autres, apparemment, ne se sont pas privés d’aller déclarer en off, sans assumer toute une série de choses qui sont inexactes.
Je viens juste rééquilibrer les choses, mais je ne dis rien pour la suite. Et je me garde bien de dire des choses qui pourraient entraver le reste des négociations.
L’Arizona n’est pas morte. Il ne sert à rien de dramatiser inutilement. Nous allons réussir ».
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