Ce dimanche 1er septembre, à Ciney, le président du MR a officiellement lancé la campagne communale avec un discours inspirant qui a rassemblé et motivé l’ensemble de nos membres et sympathisants. Dans son allocution, il a souligné l’importance de notre engagement local et la nécessité de défendre nos valeurs de liberté, de responsabilité et d’innovation pour le bien-être de tous les citoyens.
Nous sommes fiers d’annoncer que notre programme a été approuvé à l’unanimité, témoignant de l’unité et de la détermination de notre équipe à relever les défis à venir. Ce programme ambitieux et réaliste, construit autour de propositions concrètes, reflète notre volonté de travailler pour des communes et des villes dynamiques et tournées vers l’avenir.
Découvrez l’intégralité du discours du Président :
Merci beaucoup, merci pour votre présence aussi nombreuse à ce premier grand congrès depuis notre victoire du juin dernier.
Alors on est à l’occasion de se voir lors d’un congrès de participation où vous étiez aussi extrêmement nombreuses et nombreux.
A cette occasion, nous avons mis sur pied les premiers gouvernements du pays, puisque le gouvernement Wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont déjà en marche.
Vous avez pu entendre Adrien Delimont, le plus jeune ministre président de l’histoire de la Wallonie, pouvoir vous faire part d’un cap qui a été mis en œuvre déjà par les différents ministres de ce gouvernement. J’y reviendrai un peu plus loin dans le discours.
Mais vous le savez, à peine une campagne est terminée,qu’une autre est devant nous.
Et ça va être un sprint.
Il reste un mois et demi avant le scrutin communal.
Alors ces élections communales, on peut les voir de deux manières.
Soit vous les voyez depuis votre commune, avec vos réalités locales.
Et c’est vrai que c’est une des dimensions de la campagne communale.Mais cette année, les communales ont un tout autre rôle aussi. C’est le rôle de pouvoir assurer la cohérence.
La cohérence entre la volonté de changement, entre les réformes que nous allons mettre en œuvre en Wallonie et à Bruxelles.
Et cette capacité que ces réformes puissent percoler sur le terrain, que ces réformes puissent être vécues dans le quotidien.
Parce que oui, notre pays est ainsi fait que l’ensemble des compétences réglées au niveau du pouvoir supérieur trouvent une application dans les communes.
C’est la raison pour laquelle nos mandataires communaux sont le centre de ce parti.
Ce sont eux qui, sur le terrain, expliquent nos politiques, les mettent en œuvre, les corrigent aussi parfois selon certaines réalités locales.
C’est la raison pour laquelle, si nous souhaitons pouvoir remettre au travail, rendre de la liberté et de la dignité aux femmes et aux hommes qui aujourd’hui sont inactifs, nous devrons compter sur des CPS mieux structurés que dans pas mal de communes socialistes.
Nous devrons compter pour garantir la sécurité de chacune et chacun sur des zones de police, mais aussi surtout sur un pouvoir communal qui met en œuvre des sanctions administratives, qui fait respecter la loi dans toutes ses applications.
Si nous voulons que la simplification administrative ne soit pas simplement le résultat de quelques décrets,
mais soient vécues au quotidien pour nos concitoyens, il faut que les administrations communales soient ouvertes le samedi.
Il faut qu’elles adaptent leurs horaires aux femmes et aux hommes qui travaillent.
Si nous voulons que nos grands principes de changement et de bonne gouvernance, de gestion budgétaire, puissent trouver une application,
Nous devons impérativement régler les boulets financiers que sont aujourd’hui les grandes villes de Wallonie et pas mal de communes bruxelloises.
Vous l’avez compris, mesdames et messieurs, je vous l’ai dit, une victoire électorale, ce n’est pas un cadeau, c’est une responsabilité.
Mais si nous souhaitons avoir pleinement les moyens de cette responsabilité, nous devons finir le travail.
Et finir le travail, c’est de prendre le contrôle des grandes villes, c’est de rentrer dans les collèges partout où nous n’y sommes pas, c’est de pouvoir faire en sorte que le mouvement réformateur continue à être le parti avec le plus de mandataires locaux, puisque nous avons bourgmestres aujourd’hui.
c’est faire en sorte que le mouvement réformateur concrétise, lors des élections communales, le fait qu’il est un grand mouvement populaire !
C’est la raison pour laquelle, au-delà du travail que vous menez dans vos communes pour déployer des programmes qui sont les plus à même de répondre aux préoccupations de nos concitoyens, nous avons adopté un programme général.
Celui qui, justement, fait le lien entre le niveau de pouvoir fédéral, régional et vos villes et communes.
Aujourd’hui, ce matin, me revient la responsabilité de faire voter sur ce programme.
Il a fait l’objet de dizaines et dizaines d’heures de travail par nos collaborateurs, par des mandataires locaux.
Vous avez eu l’occasion il y a quelques semaines de pouvoir encore amender le texte et vous avez eu l’occasion ce matin, à travers les différents ateliers, d’entendre les grandes tendances, les grandes orientations de ce programme qui, s’il devait se résumer en trois points, partirait sur l’activation des inactifs,
La garantie de la sécurité qui est fondamentale pour garantir un vivre ensemble harmonieux et aussi la bonne gouvernance.
Fini la politique des copains, fini la politique des petits avantages.
Nous allons objectiver, nous allons gérer, nous allons enfin prendre soin de votre argent, c’est-à-dire des finances publiques.
Alors, comme je l’ai annoncé, nous allons passer au vote. Vous avez reçu des petits drapeaux.
Et donc, à la question que je vais vous poser, si vous êtes d’accord avec cette question, vous les levez.
Si vous n’êtes pas d’accord, vous ne faites rien.
Qui s’oppose ? J’ai bien dit qui s’oppose ?
Il faut toujours faire le plus dur pour commencer. Le reste est toujours plus agréable.
Qui s’oppose au programme communal général du mouvement réformateur ?
Zéro opposition.
Qui s’abstient ? Pas d’abstention.
Qui approuve le programme communal général du mouvement réformateur ?
J’ai le plaisir, mesdames et messieurs, de vous annoncer très officiellement que nous sommes en campagne communale !
Merci, merci pour votre confiance dans le travail, je le disais, de nos collaborateurs, de nos élus.
Et maintenant, au travail, pour terminer le travail, comme je l’ai indiqué, parce que vous l’avez vu, vous l’avez vu, avec la fin de l’été, arrive, non pas l’automne, mais la saison des mensonges, des caricatures.
J’ai pu voir ces derniers jours la gauche revenir dans les médias, nous expliquer toute une série de choses.
Par exemple, la question du tram de Liège. Le gouvernement Wallon serait un gouvernement anti grande ville.
Pire, serait un gouvernement anti-Liège.
Quel gouvernement ?
Sauf peut-être à considérer les précédents pour être assez bête, pour snobber Liège et Charleroi, qui sont les deux grandes métropoles de Wallonie. Et c’est un montois qui vous le dit.
Aujourd’hui, le redéploiement de la Wallonie passera par le redéploiement de Liège et Charleroi.
Ça ne fait aucun doute.
Mais c’est parce que nous aimons Liège, c’est parce que nous aimons profondément Liège et la Wallonie,
que nous avons mis un terme à ces extensions, savez-vous, mesdames et messieurs, que chaque kilomètre de ces extensions vous aurait coûté 70 millions d’euros ? 70 millions d’euros au kilomètre.
Est-ce qu’il y a encore un peu de raison ?
Est-ce qu’il y a encore un peu de rationalité ?
Alors, dans une phrase qui est devenue manifestement célèbre, et j’espère n’avoir choqué aucun poète que j’aime beaucoup, car pour les plaisirs de la vie, il vaut mieux être avec un poète qu’un ingénieur.
Maintenant, je me suis mis tous les autres à dos.
Mais quand j’ai dit qu’on allait gérer comme des ingénieurs, ça c’est l’exemple.
Qu’est-ce qu’a fait le gouvernement d’Adrien Dolimont ?
Le gouvernement a d’abord été voir l’organe régulateur du transport, l’AOT, qui n’avait pas été consulté par le précédent gouvernement.
Nous avons donc un organe qui doit rendre des avis sur les meilleures politiques de mobilité à engager pour la Wallonie.
Cet organe, on ne le connaît pas sous le gouvernement précédent, avec une compétence gérée par les écologistes.
Nous avons fait une analyse budgétaire.
Parce que oui, la responsabilité politique, ce n’est pas de dire oui tout le temps.
La vraie responsabilité politique, c’est d’être capable de dire non et d’expliquer pourquoi.
Nous avons fait une analyse de développement territorial.
Nous avons fait une analyse de savoir par quels moyens de transport il était le plus efficace d’amener un maximum de gens au travail le matin.
Et au terme de cette analyse ? Il s’est avéré qu’un système de bus était beaucoup plus efficace.
Alors face à cela, nous avions une alternative.
Soit nous faisions de la politique comme avant.
Ça a été annoncé, vous ne vous rendez pas compte.
Ça a été dit.
Et puis, on attend ça depuis tellement longtemps.
Ou alors de prendre sa responsabilité, d’expliquer, d’accepter que tout le monde ne serait pas content, mais d’enfin faire de la politique, c’est-à-dire penser au bien commun.
Parce que je vais vous dire, mesdames et messieurs, l’extension du tram de Liège, c’est comme la gare de Mons.
Ce ne sont pas des projets de mobilité, ne vous trompez pas.
C’est en fait une politique menée par le Parti Socialiste qui a vidé les caisses de ces villes, d’aller chercher des subsides à d’autres niveaux de pouvoirs, pour dire aux concitoyens « Regardez, il se passe quelque chose ».
Ce n’est pas notre conception des choses.
Notre conception des choses, c’est que les moyens politiques employés doivent vraiment servir aux gens.
Qu’il n’est pas normal de continuer à avoir des travaux publics qui ont des dépassements, comme la gare de Mons, de millions d’euros, sans qu’il n’y ait aucun responsable.
Parce qu’être libéral, c’est être le garant de la bonne gestion et de la transparence.
Aujourd’hui, si une caissière a un trou de euros dans sa caisse à la fin de la journée, elle risque d’être licenciée.
Dans notre pays, quand vous occupez les plus hautes fonctions politiques ou d’administration, vous pouvez couler millions sans que personne ne vous demande de compte.
C’est inacceptable.
C’est la raison pour laquelle, avec Benoît Piedboeuf, chef de groupe au Parlement fédéral, nous allons demander l’ouverture d’une commission d’enquête.
Parce que c’est aussi ça, une gestion libérale. C’est une gestion où chacune et chacun assume ses responsabilités.
Alors, dans la saison des mensonges,
On a eu droit aussi à certains syndicats enseignants.
Rendez-vous compte.
Nous allons précariser l’enseignement.
Alors je vais vous expliquer le trajet de Aude, qui est une enseignante que je connais.
Aude, ça fait 15 ans qu’elle attend une nomination. 15 ans !
Depuis 15 ans, elle n’est pas en capacité d’acheter une maison.
Aucune banque ne fera confiance à quelqu’un qui a des contrats de mois ou d’un an, dans le meilleur des cas.
Ça fait 15 ans qu’elle espère le Saint Graal, qu’elle va voir des politiques.
Je ne dirai pas dans quel type d’enseignement elle est, mais disons que c’est géré par un pouvoir politique.
Qui va ouvrir les nominations ce mois-ci ?
D’ailleurs, c’est vraiment dommage qu’on ne vote que tous les 6 ans, parce que quand je vois le nombre de travaux qu’on fait à Mons, de nominations et de prises de décisions en matière de sécurité, je me dis qu’on devrait quand même voter chaque année.
Plus sérieusement, ce que nous voulons offrir aux enseignantes et aux enseignants,
C’est de la sécurité.
Et la sécurité, c’est de leur dire qu’au premier jour de travail, ces personnes bénéficieront d’un contrat à durée indéterminée.
Bénéficieront de la sécurité de l’emploi.
Bénéficieront du fait de ne pas devoir se préoccuper des lendemains.
et auront simplement, de la part du pouvoir politique, le respect, et j’y reviendrai sur cette notion, le respect minimum que nous devons aux femmes et aux hommes qui travaillent pour les générations futures.
Alors je le disais, à travers ces deux exemples,
Nous allons ramener non pas l’austérité, mais simplement la gestion, la vraie.
C’est fini la politique du gaufrier.
Je donne un subside à Charleroi, donc je dois le donner à Liège. N’oubliez pas Mons.
Je le donne au MR, donc je dois le donner à Écolo et au PS.
C’est fini.
On n’a pas l’argent.
Ce n’est pas digne comme façon de fonctionner.
Alors j’entends aujourd’hui les critiques du Parti Socialiste.
Je voudrais leur faire part d’un message.
C’est que je souhaiterais les appeler à l’humilité.
L’humilité de reconnaître que la tâche devant nous est colossale, car nous devons nettoyer les écuries qu’ils nous ont laissées.
Reconnaître que nous avons aujourd’hui une responsabilité majeure
C’est celle de rendre confiance à nos concitoyens sur le fait que la politique peut vraiment changer les choses.
Et surtout, réhabiliter une notion qui a tellement été galvaudée, oubliée ces dernières 40 années, c’est la notion de respect.
Nous allons rendre du respect aux citoyens, aux contribuables en baissant l’impôt.
Nous allons rendre du respect en payant mieux le travail que l’inactivité.
Nous allons rendre du respect aux enseignants en réaffirmant, comme l’a indiqué Valéry Glatini, en réaffirmant l’autorité des directions des enseignants dans les écoles.
Nous allons rendre du respect aux agriculteurs, parce qu’avec Anne-Catherine, on va lutter contre les législations inutiles, on va lutter contre les lourdeurs administratives, on va faire en sorte que le bon sens reprenne sa place.
Nous allons également rendre du respect aux citoyens,
en faisant en sorte qu’ils ne doivent plus s’adapter à l’administration, mais que l’administration s’adapte à lui.
Nous allons faire en sorte que le service public avec Jacqueline redevienne un service au public.
Nous allons faire en sorte, avec Cécile, avec Adrien,
Avec l’ensemble de nos équipes, nous allons faire en sorte de rendre du respect au développement économique.
Et oui, mesdames et messieurs, nous allons lutter contre certains conservatismes.
Nous allons prendre des décisions qu’on n’a jamais osé prendre ces dernières 40 années.
Et nous allons le faire pour une seule et bonne raison.
C’est parce que nous aimons la Wallonie.
C’est parce que dans quelques semaines, nous serons en capacité de le faire à Bruxelles.
Car nous aimons notre région capitale.
Et surtout, parce que le mouvement réformateur ne va pas se préoccuper des prochaines élections, mais prend aujourd’hui un engagement devant les prochaines générations.
Pour réaliser cela, nous aurons besoin de partenaires.
Au-delà de notre partenaire de gouvernement, les engagés avec Maxime Prévost à sa tête, nous devrons travailler avec tous les acteurs de la société, les chefs d’entreprise, les travailleurs, les administrations, mais aussi les syndicats.
Et aujourd’hui, je voudrais m’adresser à eux.
Le choix qui s’offre aujourd’hui aux syndicats, et en particulier aux syndicats qui se revendiquent du socialisme,
Il est très simple.
Soit il décide de jouer le troisième tour des élections.
Être à la solde d’un PS avec un bilan désastreux, sans idée pour l’avenir, et manifestement le mensonge comme programme politique.
Soit les syndicats auxquels moi, en tant que libéral, je crois beaucoup.
Parce que je pense que dans une société libérale, nous avons besoin de mobilisation collective.
Nous avons besoin de contre-pouvoir.
Nous avons besoin de cette force qui fait et qui peut faire avancer la société.
Et donc je voudrais le dire aujourd’hui à tous les syndicalistes.
J’ai énormément de respect pour cet engagement.
Je pense même que dans une autre vie, j’aurais pu être un des leurs.
Comme eux, je déteste l’injustice.
Mais la première injustice ce serait de ne pas servir nos citoyens, mais de servir un parti politique.
Alors aujourd’hui, ces syndicats ont un choix simple, particulièrement, par exemple, dans l’enseignement, au niveau de l’emploi, au niveau des administrations.
Est-ce qu’aujourd’hui, vous êtes prêts à entrer dans la modernité ?
Vous êtes prêts à mener les réformes que vos partis de référence n’ont jamais osé faire ?
Où est-ce que vous voulez rester au XIXe siècle ?
Aujourd’hui, c’est une main tendue que j’ai à l’égard des partenaires sociaux en leur disant une chose.
Nous consulterons, nous respecterons, nous vous demandons d’être constructifs, mais à la fin aussi, le pouvoir politique doit pouvoir se faire entendre, doit pouvoir se faire respecter,
Et chacune et chacun doit respecter le mandat de l’électeur donné le juin dernier.
Alors, parmi ces acteurs avec lesquels nous devrons travailler, il y a, et je l’ai dit au début, les villes et communes.
Et je voudrais aujourd’hui saluer le président du Parti Socialiste qui a eu une excellente interview il y a quelques jours.
Il a dit « Charleroi ne peut avoir un bourgmestre à mi-temps ».
Je lui dis « Mais Paul, pourquoi alors, pendant douze ans, avoir été un bourgmestre à quart temps ?
Le résultat de ce manque d’implication dans les villes et communes, il se voit aujourd’hui sur une statistique.
Parce que beaucoup me disent, mais Georges Louis, tu critiques trop la gauche, ce sont des caricatures du populisme.
Alors je vous ai dit qu’on allait gérer comme des ingénieurs.
Et donc un ingénieur ou un médecin, quand il a un problème, il essaye d’objectiver le constat.
J’ai été chercher les statistiques.
Les statistiques, par exemple, sur le site de l’IWEPS, qui est l’institut de statistiques de Wallonie.
J’ai été au niveau du SPF Économie.
J’ai été voir dans les rapports de la police fédérale.
Si vous prenez l’ensemble de ces rapports objectifs, vous verrez quelque chose d’assez dramatique.
C’est que toutes les grandes villes de Wallonie dirigées par le Parti Socialiste font partie du top , où parfois, quand vous avez de la chance…
Du top 10 des communes où on est le moins nombreux à travailler, des communes où il y a les plus hauts taux de délinquance, des communes avec les niveaux budgétaires les plus dramatiques.
Figurez-vous que je viens d’une ville dont l’endettement a augmenté de 214% sur la législature. où les taux d’intérêt ont augmenté de 290%.
Nous dépensons chaque année près de 10% de notre budget communal pour rembourser des intérêts de la dette.
Ça, c’est de l’objectivité.
Alors, je suis désolé, mesdames et messieurs, mais aujourd’hui, au risque d’apparaître dur, quand je lis ces statistiques, je me dis deux choses.
La première, c’est que manifestement, voter PS, ça rend pauvre.
Et la deuxième, mesdames et messieurs, c’est qu’il est grand temps que les libéraux reprennent le contrôle des grandes villes de Wallonie et de Bruxelles !
Alors j’ai parlé des grandes villes parce que ce sera bien évidemment un objectif fort du mouvement réformateur.
Mais il ne faudrait pas oublier que nous sommes aujourd’hui le parti de la ruralité aussi.
Que nous sommes le parti qui compte en Belgique francophone le plus de bourgmestres, 104.
Et que nous avons un devoir, c’est de continuer à approfondir notre ancrage local.
Et ce que je constate, c’est que partout où le bourgmestre est libéral, il est reconduit, il augmente de plus en plus.
On nous dit souvent que les arbres ne montrent pas jusqu’au ciel.
Ça dépend.
Je vois que dans certaines communes, on a vu à Nus, par exemple, je connais celle de Jurbise, il y en a beaucoup d’autres, je ne pourrais pas nommer les 104.
Eh bien, d’élection en élection, ça progresse.
Et vous savez pourquoi ça progresse ?
Parce que la recette libérale, c’est de mener des politiques concrètes, au service des femmes et des hommes qui travaillent, avec des heures d’accueil dans les écoles plus grandes, avec des administrations ouvertes plus tard le soir, les week-ends, avec une police qui garantit la sécurité de chacune et de chacun.
Alors je voulais dire à nos élus et à nos candidats dans les communes rurales
qu’ils sont le socle du mouvement réformateur.
La force d’un parti pour le futur se détermine sur sa base.
Cette base, c’est ce que nous avons dans les sections locales.
Cette base, c’est les militants.
Cette base, ce sont nos conseillers communaux.
Cette base, c’est vous, aujourd’hui.
Alors, si vous voulez que le mouvement réformateur reste la première force politique francophone, si vous voulez aussi dans vos communes mettre en œuvre le fait qu’on va arrêter le saupoudrage des subsides, pouvoir retrouver de l’autonomie communale, c’est la raison pour laquelle nous réviserons les modes de financement des communes en Wallonie.
Si vous voulez mettre fin à ces appels à projets pour prouver à vos concitoyens qu’on va arrêter de construire 500 mètres de pistes cyclables au milieu d’un champ, mais qu’on va enfin utiliser leur argent pour leurs besoins réels avec une efficacité concrète, mesdames et messieurs, soyez plus que jamais déterminés à battre la campagne !
Alors, je ne serai pas trop long, mais je voudrais, avant de nous quitter, parler d’un autre niveau de pouvoir.
Ce sont les provinces.
J’ai beaucoup parlé des communes, nous avons beaucoup parlé des villes et communes.
Mais je voudrais parler des provinces.
Nous avons décidé dans l’accord de politique régionale qu’il s’agirait des dernières élections provinciales.
C’est la raison pour laquelle ces élections sont extrêmement importantes et décisives.
Parce que notre volonté, c’est de réduire le volume du personnel politique, mais certainement pas de s’en prendre au service.
Alors les femmes et les hommes qui figureront sur les listes provinciales auront une tâche extrêmement importante, une tâche historique.
Ils devront…
Accompagner le personnel, préserver le service, mettre fin à la gabegie, revenir sur des principes de bonne gestion.
Ils devront être des vrais managers.
Ils devront être des managers qui, en six ans, transformeront totalement l’outil pour faire en sorte que l’ensemble des moyens publics soient totalement dirigés vers nos concitoyens.
Mais je voudrais aussi m’adresser aux fonctionnaires
Aux agents provinciaux, bien sûr, mais aussi aux agents communaux, aux agents régionaux, aux agents de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du fédéral.
Je voudrais leur dire que, même si certains de leurs syndicats essayent de les agiter, qu’ils n’aient pas peur.
Nous avons un profond respect de la fonction publique.
Parce que nous, les libéraux, savons que l’État ne doit pas s’occuper de tout,
mais doit s’occuper des choses convenablement pour pouvoir garantir la liberté de chacun, la liberté d’entreprendre, pour pouvoir garantir la liberté de se déplacer, pour pouvoir permettre aux femmes et aux hommes de notre pays d’avoir une véritable égalité des chances.
Nous avons besoin d’une structure d’État qui soit forte et efficace.
Alors je voudrais dire aux agents provinciaux qu’ils n’ont rien à craindre pour leur emploi.
Au contraire, les moyens dégagés ont pour but de pouvoir renforcer le service à la population.
Et je voudrais dire à tous les autres agents, dans tous les autres niveaux de pouvoir, que nous les voyons comme des partenaires, que nous voulons réduire la taille des cabinets ministériels parce qu’on veut travailler beaucoup plus vite et beaucoup plus directement avec la fonction publique.
Et enfin, je voudrais juste leur dire une chose, c’est merci.
Parce que notre pays, il y a beaucoup de réformes à mener.
Il y a une mauvaise gouvernance publique qui est généralisée.
Mais on peut aussi s’appuyer sur des services publics de qualité.
On peut aussi s’appuyer sur des milliers de femmes et d’hommes qui, au quotidien, rendent des services à notre population et font qu’aujourd’hui, la Belgique est quand même l’un des meilleurs pays au monde où il fait bon vivre.
Alors merci aux femmes et aux hommes de la fonction publique !
Il fait très chaud, les tentes berbères vous attendent dehors, mais je suppose que c’est plutôt les boissons en dessous des tentes que vous attendez.
Mais je voudrais juste vous dire une chose, une dernière chose.
C’est que ce que nous sommes en train de vivre, nous ferons tout pour tenter de le revivre et que ça devienne une habitude.
Mais à ce stade, ce que nous sommes en train de vivre est exceptionnel.
nous avons une fenêtre d’opportunité immense qui s’ouvre à nous.
Celle d’enfin mettre en œuvre les réformes que nous défendons depuis 40 ans.
Cette fenêtre d’opportunité a été ouverte par le résultat des élections du 9 juin.
Aujourd’hui, il revient à la charge de nos 6.000 candidats communaux de pouvoir faire en sorte que cette fenêtre soit totale.
Parce qu’aujourd’hui, mesdames et messieurs, j’ai la prétention de vous dire
que nous sommes plus qu’un parti politique.
Nous devons être plus qu’un parti politique.
Nous devons être l’incarnation du changement.
Nous devons être l’incarnation de la prospérité de Bruxelles, de la Wallonie et du pays.
Nous devons être l’incarnation de la liberté, de l’égalité des chances et du bien-être de nos concitoyens.
Alors, mesdames et messieurs, je pense qu’on a assez parlé.
Il nous reste un mois et demi pour faire en sorte que les cinq à six prochaines années soient celles qui voient l’avènement d’un projet libéral pour la Belgique francophone, qui voient l’avènement d’un redressement pour nos régions, qui voient l’avènement
d’un autre avenir pour les femmes et les hommes qui y habitent.
Alors, mesdames et messieurs, je sais que vous avez déjà donné énormément en juin dernier, mais je sais aussi que la victoire galvanise, que vous avez envie de regoutter à ce que vous avez ressenti le 9 juin dernier.
Alors, si vous voulez reboire le même nectar, et vous buvez ce que vous voulez…
Le 13 octobre prochain, il n’y a plus qu’une seule solution.
C’est aller sur le terrain.
C’est de serrer les mains.
C’est d’expliquer le projet.
C’est de ne pas se laisser impressionner par les mensonges.
Je sais que sur le terrain c’est dur, que l’agressivité chez certains a encore augmenté d’un cran.
Ne vous laissez pas impressionner.
Aujourd’hui, les Wallonnes et les Wallons, les Bruxelloises et les Bruxellois, ils ont montré qu’ils voulaient le changement.
Ce changement, on va l’incarner.
Ce changement, pour qu’il soit complet et total, il requiert que vous n’arrêtiez pas une seule seconde d’ici le octobre prochain.
Soyez fiers d’être des libéraux.
Soyez certains qu’avec le Mouvement réformateur, l’avenir s’éclaire pour nos communes, nos villes, la Wallonie, Bruxelles et la Belgique.