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C’est dans une atmosphère chaleureuse et résolument tournée vers l’avenir que s’est déroulée, ce vendredi 10 janvier, la soirée des vœux du MR en province du Luxembourg, à Libramont.

Retrouvez ci-dessous l’intégralité du discours de Georges-Louis Bouchez

L’année 2024 restera à marquer par une pierre bleue dans l’histoire de notre formation politique. Mais au-delà de cela, le résultat électoral donne un tout nouveau paysage politique à la Belgique francophone.

Ce paysage politique, il peut se résumer en deux grands blocs. D’un côté, vous avez des gens raisonnables, vous avez des gens qui croient dans le progrès qui ont confiance en l’avenir, qui respectent la démocratie. Ces gens constituent aujourd’hui la majorité au gouvernement de Wallonie. Et vous l’avez compris, je parle d’un côté des Engagés et de l’autre du Mouvement réformateur.

Face à ce bloc, on a la Belgique insoumise qui va du PTB au Ecolo, en passant par le parti socialiste. J’ai toujours trouvé très particulier que les gens qui prônent la liberté d’expression veulent pratiquer la censure. Ça prouve une chose, c’est que ce ne sont pas des libéraux.

Et bien évidemment, le parti socialiste qui aujourd’hui est malheureusement frappé d’une maladie qui est celle de Gilles de la Tourette, puisque à chaque fois que vous êtes en désaccord avec le PS, ils ont trois mots : Trump, populiste, extrême droite. Nous ne serons ni extrémistes, mais nous ne serons pas non plus communautaristes.

Aujourd’hui, mesdames et messieurs, au-delà de la liberté d’expression, la différence entre ce bloc et nous, c’est que nous n’estimons pas utile et encore moins souhaitable de flatter quelques minorités pour pouvoir gagner des élections. Nous estimons que tous nos concitoyens doivent être respectés de la même manière, doivent être considérés d’un point de vue égal, doivent surtout respecter les mêmes règles et partager les mêmes valeurs.

C’est la raison pour laquelle la religion doit rester à la maison.
C’est la raison pour laquelle, si nous voulons faire société, nous devons au contraire renforcer nos valeurs communes. Ces valeurs communes, ce sont celles de la démocratie libérale, ce sont celles de la liberté d’expression, de la liberté religieuse, de l’égalité entre les hommes et les femmes.

Mais c’est aussi le rejet des signes convictionnels dans l’administration. C’est le rejet de l’influence religieuse dans le bien-être animal. C’est le rejet de l’importation des conflits extérieurs à notre pays.

Alors oui, mesdames et messieurs, je le dis fièrement devant vous, et je vous demande de porter par toute cette conviction, aujourd’hui, le seul parti du vivre-ensemble, le seul parti qui permet aux femmes et aux hommes de notre pays de pouvoir se développer, le seul parti qui est un rempart aujourd’hui, contre l’extrême gauche et contre l’extrême droite, c’est le Mouvement réformateur.

Alors ces différences, elles se traduisent aussi dans un élément majeur pour rappeler les interlocuteurs précédents. C’est la valeur du travail.
Car mesdames et messieurs, dans toutes les réformes que nous allons mener, nous serons solidaires, mais pas clientélistes. Car nous considérons que la vraie et seule politique sociale, ce n’est pas celle qui donne des chèques, ce n’est pas celle qui donne le petit subside, ce n’est pas celle qui donne la béquille dans la bouche.
C’est celle qui donne un emploi. C’est celle qui donne les outils pour prendre sa vie en main. C’est celle qui accompagne, qui vous relève quand vous chutez, mais qui vous libère, qui fait en sorte que l’État n’ait pas la mainmise en permanence sur votre vie.,C’est la raison pour laquelle la réforme du FOREM menée par Pierre-Yves Jeholet sera certainement l’une des réformes les plus importantes des cinq prochaines années.

Nous réformerons également la formation professionnelle. Nous ferons en sorte que l’inactivité ne soit plus un choix. Nous ferons en sorte surtout, et c’est l’objet des négociations fédérales, que le travail paye toujours plus que l’inactivité.

Alors, mesdames et messieurs, si nous avons gagné les élections en juin dernier, nous savons que c’est notre discours sur le travail qui a été un des éléments porteurs. Alors aujourd’hui, comme l’indiquait Adrien Dolimont, nous allons passer aux actes. Nous allons mener les réformes pour qu’enfin, en Belgique, le travail paie.

On pourrait se dire que le dernier thème parle peut-être moins dans une province comme le Luxembourg, que ça parlerait peut-être moins dans des zones rurales.
Ceux qui disent cela connaissent bien mal le territoire, puisque ce dernier thème, c’est la question de la sécurité. Car oui, nous serons sécuritaires et pas laxistes, j’ose le mot.

Aujourd’hui, dans des communes frontalières de la province du Luxembourg. Que ce soit la question du trafic de drogue ou le fait de faire passer des personnes sans papiers, constituent des sources de criminalité qui engendrent des contraintes, voire plus, dans la vie, dans votre quotidien, dans la vie de nos concitoyens.
Alors mesdames et messieurs, cette question sécuritaire, elle devra à la fois se traduire par de la présence policière, par un soutien à nos forces de police, ici et partout sur les territoires.

Même chose pour les pompiers, les ambulanciers, toutes celles et ceux qui veillent sur notre sécurité. Il n’est pas question de considérer que des voitures brûlées le soir du Nouvel An seraient simplement, comme certains l’ont dit à la Chambre hier, un estompement de la norme. Ce n’est pas un estompement de la norme de tirer sur les policiers.
Ce n’est pas un estompement de la norme de dégrader des biens publics.Ce n’est pas un estompement de la norme de s’en prendre physiquement aux personnes.
Ce sont des violations graves de la loi. Et comme toute violation grave de la loi, elles doivent être sanctionnées.
Parce que le discours qui consiste à dire que nous devons faire de la prévention, que nous devrions comprendre quand on voit certaines personnes vivent dans des conditions socio-économiques difficiles, ce discours est devenu inaudible.

Ça fait 40 ans que ce discours dirige la politique de notre pays. Mais je vais vous dire une chose. Aujourd’hui, ce n’est pas parce que vous vivez dans un quartier à Bruxelles que vous êtes plus malheureux que le fils d’un agriculteur en province du Luxembourg. Ce n’est pas parce que vous êtes issu de quartiers dits difficiles que votre perspective d’avenir, que votre revenu ou que votre espoir sont en meilleur état qu’un jeune d’une province rurale qui lui aussi se pose des questions pour son avenir, qui lui aussi a des difficultés économiques. Tout ça pour vous dire qu’aucune condition n’excuse la violation de la loi. Que ce soit sur le plan de la police, mais aussi et surtout sur le plan de la justice, qui devra sanctionner, qui devra cesser de trouver tout le temps des causes d’excuses, que ce soit également sur la réinsertion par le travail, le mouvement réformateur fera de la sécurité un enjeu fondamental.

Parce que toutes les femmes et tous les hommes de notre pays doivent se déplacer partout, à n’importe quelle heure, en toute sécurité. Alors, vous me direz, ça ressemble presque à un discours de campagne. Mais ce discours, il va falloir le porter chaque jour.
Et il s’adresse à vous, bien sûr. Mais il s’adresse aussi et surtout aux ministres et aux députés du Mouvement réformateur. Parce qu’on ne doit pas oublier pourquoi on a été élu. Parce que chaque jour, quand on prend une décision, on doit se rappeler de nos fondamentaux.
Parce que vous savez, le système politique vit dans de telles habitudes que de faire ces réformes, ces réformes profondes, ce n’est pas si simple que ça.

Il y a des contraintes techniques de mise en œuvre. Mais il y a surtout une contrainte qui est la plus forte par rapport à toutes les autres.
C’est la contrainte de l’habitude. C’est le, comme on dit dans ma région “on a toujours fait ainsi”. Cette contrainte-là, c’est la plus dure.
Parce que rompre avec cette contrainte, c’est rompre avec son petit confort. C’est rompre avec les habitudes. Et c’est souvent le plus compliqué pour les femmes et les hommes politiques. C’est de se dire qu’on va changer, qu’on va faire quelque chose qu’on n’a jamais fait avant. Et ce changement, il est déjà à l’oeuvre.

Il est à l’œuvre au niveau du gouvernement wallon avec la première baisse d’impôt de l’histoire de la Wallonie. Le droit d’enregistrement à 3% pour le premier achat, la baisse des droits de succession d’une moitié d’ici la fin de la législature. Ces changements sont des changements structurants, parce que la Wallonie, face à ces difficultés, ne va pas faire comme on le fait d’habitude, toujours plus et plus d’impôts. On va au contraire baisser les fiscalités pour libérer les énergies. Faire en sorte que les femmes et les hommes qui travaillent dans ce pays soient mieux récompensés. Faire en sorte également que celles et ceux qui veulent travailler soient mieux accompagnés. Ces réformes sont aussi déjà à l’œuvre en Fédération Wallonie-Bruxelles. En particulier, je voudrais m’arrêter quelques instants en matière d’enseignement. Vous entendez beaucoup de choses sur l’école aujourd’hui. La réalité, c’est que le malaise à l’école, ça fait plus de 20 ans qu’il est de plus en plus important.

Parce que ça fait un peu plus de 20 ans que la charge administrative des enseignants ne cesse d’augmenter. Ça fait un peu plus de 20 ans qu’il y a une crise d’autorité dans l’école, où l’élève dit parfois au professeur ce qu’il doit faire, où les parents estiment tous avoir un génie, frappé certainement d’hyperactivité ou d’un niveau intellectuel tellement supérieur que la moyenne qu’en fait il s’ennuie en classe, vous devez comprendre. Aujourd’hui, on a fait d’élèves turbulents des génies.
Et les parents ont cru, pour certains d’entre eux, pouvoir se substituer aux enseignants. Ca fait également un peu plus de 20 ans que ces grandes idées ont amené un déclin progressif du niveau des élèves.

Alors aujourd’hui, ça fait 5 mois que Valérie Glatigny est à la tête du ministère de l’Enseignement. Et les syndicats ne se réveillent pas. On a l’impression que ça fait 5 mois que l’école a des problèmes. Pendant des années, ils ont accompagné ce long déclin. Et aujourd’hui, plus rien ne serait possible.

Alors, mesdames et messieurs, je voudrais m’adresser en particulier aux enseignants et aux enseignantes dans cette salle, aux directions. Et je suis sûr qu’il y en a beaucoup qui nous ont fait confiance lors des dernières élections. Nos promesses, nous allons les tenir. Nous avons déjà commencé à réinstaurer l’autorité dans les classes. Nous avons déjà commencé à faire en sorte de réduire la charge administrative. Et nous allons aussi travailler à rendre l’école plus efficace.
Pour cela, nous allons changer les habitudes. Nous allons faire des réformes qui sont lourdes. Et nous le savons, nous allons certainement susciter des craintes, parfois du mécontentement par ces réformes.

Pourquoi ? Parce qu’en fait, l’enseignement, c’est comme le football. Tout le monde a son opinion sur la composition de l’équipe et sur la manière dont les matchs doivent se jouer. Parce que l’école est cette compétence si particulière que tout le monde a un rapport avec elle.
Vous êtes tous passés à l’école. Vous avez peut-être des enfants, des petits-enfants à l’école. Vous êtes peut-être vous-même enseignant.
Mais l’école touche toute la population. C’est la raison pour laquelle c’est si sensible de la réformer. Mais ce n’est pas parce que c’est sensible qu’on ne va pas le faire.
Parce qu’aujourd’hui, c’est une nécessité majeure. La réforme de l’école, c’est la mère de toutes les autres réformes.

Parce que c’est via l’école qu’on donne des outils aux jeunes pour pouvoir prendre leur vie en main. Parce que c’est via l’école qu’on guérit la société.
Parce que c’est via l’école qu’on forme des citoyens. Alors, et je tends la main ce soir au syndicat, ces réformes, on veut les mener avec eux. On veut les mener avec les enseignants, on veut les mener avec les directions.

Mais si les syndicats préfèrent être les bras armés de quelques formations politiques de la Belgique insoumise, plutôt que de soutenir cette envie et ce besoin de changement, je veux leur dire aussi qu’on ne changera pas de cap. Que les vagues seront hautes, que la marée sera agitée,
mais que malgré tout, nous irons jusqu’au bout. Nous irons jusqu’au bout, non pas dans un point de vue électoral, mais nous irons jusqu’au bout car nous sommes convaincus que ces réformes sont essentielles qu’il est minuit moins une, et surtout que nos jeunes méritent une école de meilleure qualité, que nos enseignants méritent plus de soutien, que notre société mérite un enseignement qui n’est plus malade.

Alors oui, mesdames et messieurs, je vous demanderai de soutenir Valérie Glatigny. Nous vous donnerons les informations, nous mènerons des débats, nous irons à la rencontre des acteurs. Mais je vous demande vraiment d’être solide, parce que c’est à travers l’école qu’on prépare l’avenir.
L’avenir s’éclaire, c’était notre promesse de campagne. Et cet avenir pourra s’éclairer quand on remettra l’enfant au cœur des préoccupations de l’école.
Et lorsqu’on fera en sorte que tous les enfants, en troisième année primaire, sachent lire, écrire, compter.

Que tous les enfants qui sortent de l’école auront un diplôme. Que cette école sera à nouveau le lieu de l’émancipation et de l’égalité des chances.
Alors, vous me direz, il y a encore deux autres gouvernements informés. Un gouvernement à Bruxelles. Alors vous pourriez me dire, mais quelle est l’idée de parler de la formation d’un gouvernement bruxellois en province du Luxembourg ? Mais je vous dirais que c’est fondamental. Parce que Bruxelles, c’est notre capitale.
Bruxelles, c’est notre carte de visite à l’étranger. Bruxelles, c’est un moteur économique pour le pays.
Or, aujourd’hui, que voit-on ? On voit une formation bruxelloise bloquée par le Parti Socialiste et leurs amis de gauche ? Parce qu’ils considèrent que le danger de Bruxelles, mesdames et messieurs, serait les deux députés N-VA qui participeraient à la majorité flamande. Alors j’ai une question à vous poser : d’après vous, le plus grand danger de Bruxelles, ce sont ces deux députés N-VA ou les racailles qui brûlent des voitures le soir du Noël ?

Est-ce que d’après vous, le plus grand danger de Bruxelles, ce sont ces deux députés N-VA ou le déficit abyssal de la région bruxelloise qui est aujourd’hui le pire déficit des entités publiques du pays. Est-ce que d’après vous, le plus grand danger de Bruxelles, ce sont ces deux députés N-VA ou le taux d’emploi dramatiquement bas, la cohésion sociale détruite, la place à communautarisme de plus en plus présente ?

Aujourd’hui, le plus grand danger de Bruxelles, c’est l’inaction. C’est l’incapacité d’une partie de la classe politique bruxelloise à prendre le destin de notre région capitale en main. Alors je vous le dis, mesdames et messieurs, vous le connaissez peut-être un peu moins dans cette partie du pays, mais vraiment, au même titre que je vous demande de soutenir tous nos ministres, soutenez David Leisterh.

Essayez vraiment de porter le message. Faites en sorte de lui donner l’énergie. Parce qu’aujourd’hui, s’il y en a un qui se bat pour Bruxelles, c’est David.
S’il y a une formation politique qui est capable de redresser notre capitale, c’est le mouvement réformateur. Et redresser Bruxelles, c’est redresser la Belgique.
Alors, dernier gouvernement, celui-là, c’est certainement inattendu. Il y a toujours cette idée chez les gens que le gouvernement fédéral serait un petit peu le père de tous les autres gouvernements. Ce n’est pas le cas d’un point de vue institutionnel, mais c’est vrai que le gouvernement fédéral traite de matières fondamentales pour chacune et chacun d’entre nous. Alors ce gouvernement fédéral, vous l’attendez depuis longtemps. Et je suppose que vous le souhaitez rapidement.
Mais je sais aussi que vous ne voulez pas plus d’impôts.
Je sais aussi que vous ne souhaitez pas sanctionner les femmes et les hommes qui travaillent encore un peu plus que ça n’est le cas aujourd’hui.
Je sais aussi que vous ne souhaitez pas sanctionner les entrepreneurs.
Je sais aussi que vous souhaitez que la compétitivité de nos entreprises soit sauvegardée.

Parce qu’aujourd’hui, et nous devons en être conscients, nous sommes dans un monde beaucoup plus complexe que celui d’hier. La politique américaine aura une influence sur la situation économique européenne. La pression et la concurrence de la Chine sera plus difficile que jamais.

L’enjeu de la guerre en Ukraine perturbe nos enjeux. Alors oui, aujourd’hui, toute l’Europe est confrontée à un défi colossal pour son autonomie, sa sécurité, mais aussi son développement économique. À travers cette Europe, la Belgique a exactement les mêmes défis, peut-être pire encore. Car nous avons des handicaps historiques sur le plan du prix de l’énergie ou du coût du travail plus importants que nos voisins.
Nos voisins, parlons-en, que ce soit la France ou l’Allemagne, les deux grands moteurs de l’Union européenne ont aujourd’hui des difficultés politiques, industrielles et économiques qui sont des dangers mortels pour la Belgique. Ce sont nos deux principaux partenaires commerciaux. Et quand la machine allemande commence à tousser, toute l’Europe est malade.
C’est pourquoi, dans cette formation gouvernementale, il faudra rendre du pouvoir d’achat à nos concitoyens, mais il faudra aussi libérer les entreprises.
Il faudra faire en sorte que le poids administratif diminue. Il faudra faire en sorte que la fiscalité et les charges sociales puissent baisser.
Il faudra faire en sorte que l’État aide le développement des entreprises plutôt que de contraindre celui-ci. Il faudra faire en sorte, surtout, que toutes les femmes et tous les hommes qui travaillent dans ce pays, que les travailleuses et les travailleurs puissent être mieux récompensés que les personnes qui peuvent travailler et qui choisissent l’inactivité. Il faudra surtout faire en sorte de faire les réformes indispensables dans ce pays, d’avoir le courage de rompre avec cet immobilisme qui ronge la Belgique depuis maintenant beaucoup trop d’années.

Alors, mesdames et messieurs, oui, on travaille avec le gouvernement fédéral. Cet accord avance, il se construit chaque jour.
Il ne doit pas se faire à n’importe quel prix.
Il faudra faire des concessions, bien sûr.

Mais je veux vous le dire, nous ne pourrons pas faire de concessions sur les éléments qui ont fait notre élection. Le signal des électeurs a été clair sur le travail.
Il a été clair sur l’énergie. Il a été clair sur la sécurité.

Alors des compromis, oui. Des compromissions, non. Parce que le Mouvement réformateur va certainement faire quelque chose de très particulier quand on regarde et qu’on suit un peu la politique, c’est qu’on va tenir nos promesses. Et donc même si ça doit prendre une semaine ou deux plus, on les prendra.
Parce qu’aujourd’hui, si on veut être digne et à la hauteur de l’espoir qu’on a soulevé, c’est en étant courageux qu’on pourra le faire.

C’est en mettant en œuvre les réformes que l’on pourra respecter notre mandat. Car le plus grand danger pour nous, mesdames et messieurs, ce serait que dans 5 ans, nous n’ayons pas fait les réformes atteintes. C’est celui-là le plus grand risque. Et donc on ne devra pas choisir la facilité. On ne devra pas choisir le confort.
Mais je vous le dis et je vous le répète, le vrai et seul parti du travail, c’est le MR. Et ça va se traduire.

Ça va se traduire dans les décisions au gouvernement, ça se traduit déjà dans la formation gouvernementale. Nous aurons un gouvernement de réforme conforme aux attentes des citoyens. Alors, je ne veux pas être plus long parce que c’est aussi un moment de convivialité, mais je voudrais vous toucher quelques mots de notre formation politique. Parce que oui, en juin dernier, pour la première fois dans l’histoire, nous sommes arrivés première formation politique en Wallonie aux élections régionales.
Pour la première fois dans l’histoire, nous sommes devenus la première formation politique à Bruxelles, sans cartel, seule en tant que formation générale.
C’est un changement majeur. Mais je ne veux pas que ce soit une parenthèse enchantée. Il faut que le MR reste durablement la première formation politique francophone. Pour deux raisons. La première, c’est que ces réformes, on va les prendre vite, mais ça va prendre du temps de les implanter.
La deuxième, c’est lorsque ces réformes sont prises, nous ne souhaiterons pas qu’elles puissent être remises en cause par la Belgique insoumise et ses 50 nuances de gauche. Alors, pour rester la première formation politique, on va devoir continuer à être sur le terrain chaque jour.
C’est la raison pour laquelle, dès le mois de février, le mouvement réformateur va lancer une grande tournée dans les provinces de Wallonie, mais aussi de Flandre et à Bruxelles, pour aller expliquer nos réformes, aussi pour vous écouter.
Car je l’ai dit, le cap est clair, les modalités de mise en œuvre ne peuvent se faire qu’avec les acteurs de terrain. Nous allons écouter, nous allons ajuster, nous allons expliquer. C’est pourquoi votre mobilisation sera essentielle.

Je sais que vous êtes mobilisés fortement en 2024. En 2025, il faudra en faire de même.
Il faudra même faire plus. Parce qu’en 2024, je vous avais dit, quand je suis venu ici, qu’il fallait se mobiliser.
Il fallait se mobiliser pour le parti. En 2025, ça va être encore plus exaltant. Parce qu’on va se mobiliser pour le pays.
Alors, mesdames et messieurs, vous allez devoir le porter, ce projet. Parce que les réformes, ce n’est pas les ministres entre eux qui vont les faire.
C’est chacune et chacun d’entre nous. On va devoir aller sur le terrain, faire remonter ces informations de terrain.
On va devoir aussi investir dans notre centre d’études.
On va devoir continuer à créer de nouvelles idées qui sont en phase avec ce monde qui change à une vitesse inédite dans l’histoire de l’éternité.
Nous allons devoir être le repère, la boussole de toutes les femmes et des hommes de bonne volonté de notre pays qui croient à la démocratie et qui veulent donner un avenir à leurs enfants.

Alors mesdames et messieurs, profitez de la soirée.
Mais dès demain, on retombe sur le terrain.
Parce qu’un grand mouvement populaire comme le MR, il ne sort pas que pendant les élections. Il est là tout le temps.
Et je voudrais vraiment saluer tous nos élus locaux qui sont en première ligne, qui sont au contact quotidien, qui sont nos premiers ambassadeurs.
Alors en 2025, soyez plus que jamais fiers des libéraux.
Et n’oubliez pas, avec le MR, l’avenir s’éclaire !