Le 7 janvier dernier, le MR a convié ses membres à un moment convivial de présentation des vœux.
Georges-Louis Bouchez, Président du MR, a tenu à remercier l’ensemble des participants pour leur présence et à réaffirmer la volonté du Mouvement de promouvoir une politique constructive, tournée vers le progrès et l’innovation. Son discours de clôture, à la fois fédérateur et optimiste, a souligné l’importance de l’engagement collectif et a invité chacun à poursuivre son implication.
Cette rencontre à Namur témoigne une fois de plus de la vitalité et de la dynamique qui animent le MR. Plus qu’une simple cérémonie de vœux, l’événement a permis de rassembler les forces vives du parti autour d’un projet commun : bâtir une société plus libre, plus solidaire et plus juste.
Retrouvez ci-dessous l’intégralité du discours de Georges-Louis Bouchez
Merci, merci beaucoup pour votre bon accueil. À Ciney, on est toujours bien accueillis.
D’ailleurs, c’est ici que nous avions tenu, alors pas dans cette salle, elle était un peu plus grande, puisqu’on était à Ciné Expo pour le congrès qui a lancé notre campagne communale victorieuse. Et donc, je me dis que le lieu doit porter chance. Donc, profitez-en si vous avez un vœu à faire.
C’est l’occasion, c’est la période. Mais tout d’abord, merci effectivement pour votre soutien et aussi pour votre présence, nombreuses encore ce soir pour démarrer cette année.
Cette année qui n’est pas une année comme les autres, puisque l’année passée, je vous avais promis la victoire.
Cette année, je vous dis que c’est l’année du devoir.
Du devoir parce que cette victoire électorale, ces victoires électorales nous obligent à tous les niveaux de pouvoir de faire enfin les réformes que la Belgique attend, que la Wallonie attend ainsi que la région de Bruxelles capitale.
Alors au terme de ces élections, je pourrais vous dire qu’il y a un grand changement, c’est le mouvement réformateur comme première force politique, c’est le fait de voir les forces de gauche en perte de vitesse, mais je pense que le plus grand enseignement de ces élections, c’est la constitution de deux grands blocs dans notre pays, et à tout le moins du côté francophone.
Ces blocs, en fait, ils sont composés d’un côté du centre jusqu’à la droite de gens raisonnables, de gens qui regardent vers l’avenir, de gens qui veulent faire des réformes, des gens qui veulent travailler avec les qualités des uns et des autres, des gens qui ont confiance.
Je parle bien évidemment de la coalition formée aux côtés d’Adrien Dolimont, au niveau du gouvernement Wallon, entre les engagés d’un côté et le mouvement réformateur de l’autre.
Face à ce bloc, on retrouve finalement cette Belgique insoumise, vous savez, en référence à Jean-Luc Mélenchon en France, composée du Parti socialiste, des écolos et maintenant du PTB.
Ne sous-estimez pas à quel point ce bloc est un bloc aujourd’hui dangereux pour notre pays.
Dangereux sur le plan économique, ça on le savait déjà, mais dangereux aussi sur la question du vivre ensemble ou sur les enjeux sécuritaires.
Ce bloc est composé, je le disais, du Parti Socialiste, alors on ne sait plus trop qui court après qui, si c’est le PS après le PTB, le PTB après Ecolo, Ecolo qui veut faire la surenchère vis-à-vis des deux autres.
Il semblerait que pour régler le problème, le Parti Socialiste va lancer un grand mouvement de refondation. Ils vont donc se creuser les méninges après avoir creusé les déficits.
Ça sera en tout cas mieux pour votre portefeuille, mais je voudrais leur dire que les différences entre nous, elles sont majeures et que l’insulte si souvent utilisée ne permet pas de les cacher et nos concitoyens ne se sont pas trompés.
Parce qu’effectivement nous ne serons ni extrémistes, mais certainement pas communautaristes.
Nous ne ferons pas comme cette gauche d’accepter toutes les compromissions par rapport à nos valeurs pour faire plaisir à quelques minorités qui sont visées non pas d’un point de vue respectueux, mais uniquement vu comme du bétail électoral.
Nous ne plierons pas sur la question de l’égalité homme-femme.
Nous ne plierons pas sur la question majeure de la neutralité de l’État.
Et quand j’en parle un jour comme aujourd’hui, ça prend une dimension toute particulière.
Nous ne transigerons jamais sur la liberté d’expression, qui est aussi le droit de choquer, voire le droit de blasphémer.
Jamais nous ne céderons sur les valeurs du vivre ensemble.
Et pour que ce vivre ensemble soit réussi, nous devons cesser d’insister sur les particularismes des individus.
Mais nous devons au contraire exalter les valeurs de la démocratie libérale qui nous réunissent.
Alors oui, aujourd’hui, ça fait dix ans que des dessinateurs ont payé ces libertés au prix de leur vie.
Alors non, ne croyons pas que ces petits arrangements du quotidien, comme par exemple le fait qu’on ne puisse plus parler de certains sujets dans les écoles, comme par exemple le fait que l’on autorise des signes convictionnels après s’être battu pendant un siècle et demi pour renvoyer la religion à la maison, ne croyez pas que ces petites choses sont de petits accommodements raisonnables. Ce sont au contraire de grands renoncements à l’égard de notre modèle de société c’est surtout un grand danger à l’égard du vivre ensemble et aujourd’hui devant vous je veux le dire le seul vivre ensemble possible et celui de la démocratie libérale c’est celui défendu par le mouvement réformateur alors
Nous serons bien sûr solidaires, considérant que la première politique sociale, c’est celle qui donne un emploi à chacun. Mais nous ne serons certainement pas clientélistes.
Oui, il y a de l’ordre à remettre dans les politiques sociales de notre pays. Oui, il faudra, et ce sera l’une des réformes les plus importantes, transformer complètement le forêt, revoir tout le paysage de la formation professionnelle.
Parce que je le disais, il faut arrêter de prendre les gens par la main pour les assister toute leur vie.
Il faut leur donner les outils pour qu’ils prennent leur vie en main. Parce que j’ai la conviction, et c’est la raison pour laquelle je suis libéral, que chaque individu veut faire quelque chose de sa vie.
Alors on a certainement gagné les élections sur cette thématique du travail.
Maintenant il va falloir faire les changements. Et ces réformes, elles ne vont pas plaire à tout le monde.
Elles ne vont pas plaire à tout le monde parce que nous allons sortir certaines personnes de leur confort.
Nous allons surtout casser la rente qu’ont certaines structures aujourd’hui qui s’appuient finalement sur le business du chômage ou de la pauvreté.
Figurez-vous que nous avons dû, depuis le gouvernement fédéral, renflouer les syndicats parce qu’il n’y avait plus assez de chômeurs dans notre pays.
Est-ce qu’on réalise que le nombre de demandeurs d’emploi est devenu un business model pour certaines structures ?
Est-ce qu’on réalise aujourd’hui que la formation professionnelle ne vise pas nécessairement à trouver un emploi pour certains, mais simplement à passer le temps ?
Ces réformes, on devra les faire, parce que c’est là-dessus qu’on est attendus. Parce que la grande différence entre un libéral et les autres, c’est que le libéral fait confiance en l’individu.
C’est que le libéral veut faire en sorte que vous puissiez prendre votre vie en main pour qu’à la fin de celle-ci, vous puissiez vous dire que vous en avez fait quelque chose.
Parce qu’un libéral croit qu’il n’y a pas de société heureuse sans travail. Alors ces valeurs, on va les porter haut et fort du côté régional, mais aussi du côté du gouvernement fédéral.
Alors, je voulais aussi vous dire que nous serons sécuritaires, et j’ose le mot, et pas laxistes.
Parce qu’aujourd’hui, on est dans un pays où les policiers passent plus de temps à se justifier de faire leur travail que la capacité que nous avons à sanctionner des délinquants.
Parce qu’aujourd’hui, dans ce pays, on brûle des dizaines de voitures le soir du réveillon à Bruxelles, et c’est presque normal.
Parce qu’aujourd’hui, il y a toute une série de personnes qui sont condamnées à des peines de prison, mais on nous explique qu’on devrait les libérer, parce qu’il n’y aurait pas assez de place.
43% de nos détenus, mesdames et messieurs, sont des personnes qui ne sont pas de nationalité belge.
Alors je voudrais vous dire une chose. Notre pays est un pays d’accueil.
Nous tendrons la main à toutes les femmes et les hommes qui veulent venir dans ce pays pour travailler, pour contribuer à ce développement parce que le mouvement libéral est un mouvement profondément tolérant.
Mais il n’y a pas de tolérance à avoir pour celui qui vient ici commettre des actes de délinquance.
Il n’est pas question non plus que des multirécidivistes puissent encore sortir au tiers de leur peine.
Il n’est pas question que l’on puisse accepter tous les délits en considérant qu’il y aurait peut-être des causes d’excuses.
Non, mesdames et messieurs, il n’y a aucune situation sociale qui peut justifier des actes de délinquance.
Parce que dans cette salle il y en a aussi, dans la société, il y a des millions de personnes qui à un moment ou à un autre de leur existence rencontrent des difficultés.
C’est pas pour autant qu’ils vont détruire des abribus, c’est pas pour autant qu’ils s’en prennent aux autres, c’est pas pour autant qu’ils commencent à voler.
Alors aujourd’hui, mesdames et messieurs, je veux vous le dire, dans le cadre de ces négociations fédérales, le renforcement de l’arsenal judiciaire, le soutien aux forces de police, aux pompiers, à toutes les femmes et tous les hommes qui veillent à notre sécurité sera un élément non négociable.
Parce qu’avec le mouvement réformateur, chaque concitoyen doit pouvoir se sentir en sécurité à n’importe quel moment et à n’importe quel endroit.
Alors vous me direz, mais ce discours il a des accents de campagne électorale. Je vous rassure, on ne votera pas cette année.
Mais jamais vous ne devez abandonner votre discours de campagne. Pourquoi ?
Parce que ce discours aujourd’hui, au-delà de s’adresser à la population, il s’adresse surtout à tous les députés et à tous les ministres du Mouvement réformateur.
parce qu’on ne doit jamais perdre de vue la raison pour laquelle on a été élu, pour que chaque jour, on puisse travailler à mettre en œuvre ces réformes.
Et donc non, il ne faut pas changer de discours. Il faut au contraire réformer.
Il faut le mettre en œuvre quotidiennement.
Il faut avertir notre population, mais aussi nos opposants, que la victoire électorale n’a pas créé chez nous une amnésie qui est si fréquente dans le monde politique le soir des élections.
On sait pourquoi on a été élu et on sait ce qu’on doit faire au quotidien.
C’est la raison pour laquelle, et ça a été évoqué par Adrien, que le gouvernement wallon a déjà entamé des réformes majeures, dont la première baisse d’impôt de l’histoire de la Wallonie.
Jamais en Wallonie, on avait baissé des impôts. Rendez-vous compte.
Ces impôts, c’était comme une fusée, toujours vers l’espace.
On a utilisé le système d’Elon Musk pour la faire redescendre, la fusée.
Et on va essayer de continuer à ce qu’elle descende encore un peu plus.
Parce qu’aujourd’hui, il faut libérer les énergies. Il faut arrêter de mettre des chapes de plomb.
J’ai parlé tout à l’heure des réformes du FOREM.
Nous ferons également des réformes en matière d’agriculture.
Nous ferons des réformes en termes de simplification administrative majeure.
Vous avez été des milliers à répondre à l’appel lancé par Maxime Prévost et moi-même pour simplifier la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Ces réformes, nous les porterons aussi au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en particulier sur la question de l’enseignement.
Et je voulais dire ce soir à Valérie Glatini à quel point elle a notre plein soutien.
Aujourd’hui, ça fait 20 ans que l’enseignement subit de plus en plus de lourdeur administrative, voit le niveau des élèves baisser quotidiennement, voit des enseignants et des directions seuls face à des comportements de violence ou à tout le moins face à de l’irrespect quotidien.
Aujourd’hui, nous allons résoudre cela.
Alors je voudrais m’adresser tout particulièrement aux enseignants et aux directions d’établissement.
Parce que je vois déjà les syndicats se mobiliser.
Je lis les tracts qui sont distribués.
Des tracts complets avec des mensonges.
Alors aujourd’hui, il y a un vrai mal-être dans l’enseignement.
Mais il n’est pas le fruit de Valérie Glatigny.
Ce n’est pas l’arrivée de Valérie Glatini il y a cinq mois qui a créé ce mal-être.
C’est une mauvaise gestion des vingt dernières années.
Alors oui, on va devoir réformer.
Oui, on va corriger des choses du pacte d’excellence.
Oui, on va réinstaurer l’autorité.
Mais que les enseignants et les directions d’établissement reçoivent cette main tendue.
Qu’ils n’aient pas peur.
Ces réformes seront pour améliorer l’enseignement, pour mettre l’élève au cœur du système éducatif.
Et je le dis aussi aux organisations syndicales.
Ces réformes, on veut les mener avec chacune d’entre elles. Nous tendons la main.
Mais si les syndicats préfèrent faire le jeu de certaines formations politiques en étant le bras armé de la gauche, tantôt du PTB, des écolos ou du PS, ça ne nous détournera pas de nos objectifs.
Ce que la gauche a perdu dans les urnes, elle ne le gagnera pas dans la rue.
Le cap est clair et même si les vagues sont hautes, le cap ne changera pas.
Nous réformerons pour un enseignement de qualité.
A ce jour, vous me direz, il reste deux gouvernements qui n’ont pas été formés.
Celui de la région bruxelloise. Alors vous pouvez penser que c’est une drôle d’idée de vous parler de la formation du gouvernement bruxellois ici, dans la province qui a la capitale de la région Wallonne.
Mais dites-vous une chose, si Bruxelles va mal, c’est tout le pays qui est malade.
Bruxelles est un moteur économique pour l’ensemble de la Belgique.
Bruxelles est une vitrine internationale.
Bruxelles est la carte de visite de la Belgique à travers le monde, particulièrement de par son statut de siège de nombreuses organisations internationales.
Alors, vous avez peut-être vu que le Parti Socialiste nous explique que ça n’est pas possible d’entrer dans un gouvernement bruxellois parce que la N-VA serait présente dans la majorité flamande.
Ça ne fait juste que 10 ans que le PS négocie avec la N-VA, me direz-vous.
Pendant plus de deux ans sur ces dix dernières années, ils ont négocié. Ils ont négocié des accords de gouvernement.
Et aujourd’hui, on vient nous expliquer que deux députés N-VA, c’est leur nombre total, seraient un danger pour Bruxelles.
Mais est-ce que vous ne pensez pas que le danger pour Bruxelles, ce sont ces dizaines de personnes qui brûlent des voitures le soir du Nouvel An ?
Ce sont ces personnes qui dealent au vu de tout le monde, dans des communes comme Anderlecht, comme Molenbeek, à l’entrée des gares.
Vous ne pensez pas que le danger de Bruxelles, c’est le radicalisme religieux ?
Vous ne pensez pas que le problème de Bruxelles, c’est son déficit budgétaire abyssal ?
Et je vous demande d’y être attentif, parce que le déficit budgétaire bruxellois pourrait bien entraîner les autres entités du pays, ainsi que la Wallonie, mais aussi le gouvernement fédéral.
Est-ce que le vrai problème de Bruxelles aujourd’hui, ce n’est pas son taux d’emploi ?
Ce n’est pas sa mobilité ?
Alors vraiment, ce soir, je vous demanderai en tant que Wallonne et Wallon de soutenir nos élus bruxellois, et en particulier David Lester.
Parce qu’il est aujourd’hui le seul à se démener pour essayer de trouver une solution pour notre région capitale.
Et je sais que vous aimez notre pays, et toutes celles et tous ceux qui aiment notre pays aiment sa capitale.
Alors mesdames et messieurs, nous mettrons tout en œuvre, nous prendrons tous les risques, mais nous ne laisserons pas tomber la capitale, et nous rendrons à Bruxelles les lettres de noblesse que notre capitale mérite !
Il y a un autre gouvernement dont on me parle plus, et d’ailleurs c’est assez frappant, c’est qu’on parle souvent plus des absents.
Tout le monde me parle du gouvernement fédéral en ce moment.
Alors je suis sûr que vous voulez un gouvernement fédéral. Mais est-ce que vous voulez payer plus d’impôts ?
Si vous aviez voulu payer plus d’impôts, on aurait pu faire le gouvernement fédéral il y a facilement cinq mois.
Aujourd’hui, tout le nœud de la discussion tourne autour de cela. Certains nous expliquent que ce serait un transfert fiscal, d’autres qu’il faudrait plus contribuer.
Alors il y a ce fameux dossier de l’impôt des riches. Mais c’est quoi un riche ?
Est-ce qu’un riche c’est quelqu’un qui a un deuxième bien immobilier ?
Est-ce qu’un riche c’est quelqu’un qui est à la tête de sa PME ?
Est-ce qu’un riche c’est quelqu’un qui aujourd’hui a une voiture de société ?
Est-ce qu’un riche, c’est quelqu’un qui a un avantage ou deux en nature, un téléphone, un ordinateur ?
Est-ce qu’un riche, c’est quelqu’un qui aujourd’hui gagne 4 ou 5 000 euros net par mois dans un ménage ?
Moi, je ne le crois pas.
Je pense qu’aujourd’hui, nous devons aider tous les travailleurs de notre pays, de ceux qui sont à 1 200 euros jusqu’à ceux qui sont au-delà.
Nous devons aujourd’hui, surtout,
Dans le pays le plus taxé du monde, arrêtez de vouloir inventer de nouvelles taxes.
Un jour, le Père Noël ne voudra plus venir parce que certains auront l’idée de taxer ses reines.
On en est là.
Vous n’imaginez pas à la table de négociation l’imagination pour taxer toute une série de comportements économiques.
Parfois, ils ont des explications, je ne savais même pas que ce comportement existait.
Mais eux, ils l’ont identifié, ils se sont dit qu’en plus, il fallait le taxer.
Nous sommes, mesdames et messieurs, le pays le plus taxé du monde.
Nous prélevons chaque année plus de 330 milliards d’euros d’argent public, du niveau communal jusqu’au niveau fédéral.
C’est 57% du PIB.
Et oui, je le confirme,
N’en déplaise un économiste militant namurois qu’aujourd’hui, les 10% les plus riches dans notre pays payent 50% de l’impôt.
Et toutes celles et tous ceux qui veulent le vérifier peuvent aller sur Stade Bell, qui est l’organe officiel de statistiques, qui va vous montrer que le dernier décile, le dixième, paye 50% de l’impôt.
Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire qu’en fait, en Belgique, l’impôt est déjà très progressif.
Et que plutôt que de créer de nouveaux impôts, on doit réfléchir à les baisser.
On doit les baisser sur les femmes et les hommes qui travaillent.
Et je le répète ici,
Il n’y aura pas d’accord de gouvernement s’il n’y a pas une baisse d’impôt sur les femmes et les hommes qui travaillent.
Parce que c’était notre engagement de campagne de mieux récompenser les femmes et les hommes qui travaillent.
Et on me dit qu’il faut faire des compromis.
Je suis prêt à en faire beaucoup, mais pas sur les valeurs essentielles.
Je ne suis pas prêt non plus à faire des compromis sur la compétitivité de nos entreprises.
C’est un sujet qui est extrêmement soutenu par David Clarinval, notre vice-premier ministre, votre président de fédération.
Mais aujourd’hui, nos entreprises payent leur énergie plus cher.
Le coût du travail est également plus élevé.
Les charges administratives sont plus importantes.
Dans le même temps, nos principaux partenaires commerciaux, que sont l’Allemagne et la France, rencontrent d’importantes difficultés.
Et qu’allons-nous faire ?
augmenter la fiscalité encore sur ces structures ?
Parce qu’on vous explique que ce sont des riches.
Pour moi, les entrepreneurs et en particulier les patrons de PME, ce ne sont pas des riches, ce sont des moteurs pour notre société.
Ils créent de l’emploi, ils créent de l’activité, ils payent de l’impôt, ils permettent de faire fonctionner la solidarité.
Et donc il ne faut pas opposer les patrons aux travailleurs.
Les patrons et les travailleurs sont les maillons de la même chaîne et c’est cette chaîne qui fait avancer la Belgique.
Alors, mesdames et messieurs, on a pris des engagements en campagne et je ne les trahirai pas.
Et donc, avec le mouvement réformateur, nous aurons un gouvernement, mais nous aurons un gouvernement qui baisse la pression fiscale sur celles et ceux qui font vivre notre pays.
Cette formation fédérale devra aussi faire en sorte
de replacer notre pays sur la carte, de rompre avec toute une série de tabous, d’aligner nos règles de chômage sur le reste des pays européens, de faire en sorte que les vrais malades soient mieux accompagnés et pris en charge, mais que les malades imaginaires, car ils existent, soient sanctionnés, que les faux certificats disparaissent.
Il faudra faire en sorte que nos concitoyens retrouvent confiance dans l’efficacité de l’État.
Parce que, mesdames et messieurs, je ne vais pas vous mentir, pourquoi les impôts sont si élevés dans notre pays ?
Parce que l’État n’est pas assez efficace ?
Parce que les structures publiques sont trop nombreuses ?
Mais aussi parce que l’État veut s’occuper de trop de choses ?
Figurez-vous qu’en Flandre, par exemple, on vient d’inventer un chèque de 250 euros pour amener les Flamands à choisir certains frigos plus économes en énergie.
Est-ce qu’on se rend compte dans quel monde nous vivons ?
L’État va même s’occuper du frigo que vous achetez.
Comment voulez-vous baisser les impôts si à chaque initiative, l’État doit payer ?
Alors oui, si on veut un État plus efficace, il faudra aussi que l’État se concentre sur ses missions essentielles.
De garantir la sécurité, d’avoir un enseignement de qualité pour chacun, de garantir la solidarité, mais de mettre fin aux gadgets.
Il faut arrêter les petits subsides, les petits chèques.
qui en général permettent d’avoir un bon article de presse, mais que vous payez deux à trois fois via vos impôts.
Alors oui, mesdames et messieurs, on va faire des réformes qui vont faire mal.
On va faire des réformes qui sont justes.
On va faire des réformes pour une Belgique plus efficace.
On va faire des réformes pour libérer le poids de l’État, car les libéraux ne veulent pas plus d’État, mais mieux d’État !
Alors, un dernier mot pour vous parler de notre formation politique.
Pour vous dire merci tout d’abord pour la victoire électorale de 2024, mais aussi pour vous assurer que cette victoire électorale ne doit pas être une parenthèse enchantée.
Nous devons durablement être la première force politique francophone, car ces réformes vont prendre du temps.
Parce que si nous réformons notre pays, ce n’est pas pour permettre à d’autres de reprendre les mauvaises habitudes quelques années plus tard.
Parce que fondamentalement, je suis convaincu, nous sommes convaincus que le projet libéral est celui dont la Belgique a besoin.
C’est la raison pour laquelle dans les prochains mois, nous allons renforcer notre centre d’études.
Et je vous invite toutes et tous à participer à la réflexion, à amener votre expertise, car vous avez tous une expertise.
Vous avez l’expertise la plus importante, qui est celle de l’expérience de votre vie, de vos compétences, du métier que vous exercez au quotidien, des situations que vous vivez.
Nous allons également lancer dès le mois de février une tournée dans toutes les provinces de Wallonie, mais aussi de Flandre ainsi qu’à Bruxelles, pour expliquer nos politiques, pour vous écouter.
Car je l’ai dit tout à l’heure, le cap est clair.
Les réformes, nous les ferons.
Mais leur mise en œuvre sera bien évidemment laissée libre à votre réflexion, à vos apports.
Car on ne peut pas réformer tout seul, on doit réformer avec vous, pour que ces réformes soient réellement efficaces.
Nous ferons également dans les prochaines semaines le fait de pouvoir renforcer notre ancrage dans la société civile.
Nous serons à vos côtés sur toute une série d’initiatives. Nous irons sur les places, nous irons partout où il y a des gens.
Parce qu’il ne faut pas sortir qu’en campagne électorale. Le rôle d’un grand mouvement populaire comme le mouvement réformateur, c’est d’être aux côtés de nos concitoyens au quotidien.
Et je voudrais en particulier m’adresser et remercier nos élus locaux, parce qu’ils sont nos premiers ambassadeurs. Au quotidien, faites-nous remonter les informations.
Interrogez-nous. Nous vous enverrons toutes les informations.
Nous serons présents sur le terrain. Ce sera le cas pour tous les députés du MR, pour les ministres également.
Alors en 2024, je vous avais dit que l’année serait intense. Mais 2025, ça sera encore mieux.
Parce qu’en 2024, je vous ai demandé de travailler pour le parti. En 2025, on va travailler pour le pays.
Alors je vous souhaite une excellente année 2025. Et n’oubliez pas, avec le MR, l’avenir s’éclaire !