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Le 8 janvier 2025, le Mouvement Réformateur a rassemblé ses membres et sympathisants à Liège pour célébrer la présentation des vœux de la nouvelle année.

Georges-Louis Bouchez, Président du MR, a pris la parole. Dans son discours de conclusion, il a souligné les succès passés et esquissé les ambitions à venir. Il a su insufflé un sentiment d’optimisme et de détermination, invitant chacun à continuer de s’investir activement dans la vie politique du MR.  2025 est l’année du devoir !

Retrouvez ci-dessous l’intégralité du discours de Georges-Louis Bouchez

Bonsoir, bonsoir à toutes et à tous, merci pour votre présence nombreuse, extrêmement nombreuse, on ne voit plus là jusqu’au bout, c’est vraiment jusqu’à perte de vue, même si je vois la dame qui vient de se retourner dès que je l’ai dit, comme ça maintenant elle se sent visée et regardée par 1500 personnes.

mais simplement pour vous dire que c’est un plaisir.

C’est vraiment un plaisir très particulier et je ne le vous dis pas pour vous faire plaisir, mais je vais vous faire un petit aveu qui restera entre nous.

C’est que dans cette tournée des vœux, je dois bien reconnaître que la date de Liège est une de mes préférées.

C’est une de mes préférées pour deux raisons.

La première, c’est que cette province, c’est presque ma deuxième province, je dirais.

Parce que c’est à Liège que j’ai certainement les moments de plus grand plaisir, que ce soit avec les Francofolies de Spa, que ce soit avec le marché de Noël, mais aussi, et vous le savez, le circuit de Spa-Francorchamps, où je dois passer certainement autant de temps que dans ma maison.

Et donc cette province est reliée à beaucoup de moments heureux.

Mais c’est aussi, et surtout, pour les gens.

Parce qu’à Liège, en général, il fait chaud.

À Liège, en général, il y a de l’ambiance.

D’ailleurs, je vous sens un peu plat ce soir par rapport aux autres années.

C’est peut-être la neige qui vous a refroidi.

Mais simplement pour vous dire que la chaleur et l’état d’esprit liégeois me plaît particulièrement.

Alors, ce soir, j’ai même eu une crainte, c’est de ne pas pouvoir être parmi vous.

Pour plusieurs raisons.

Ce matin, j’ouvre le journal, vous avez peut-être vu la couverture de la Meuse.

Manifestement, le Parti Socialiste aurait fait un bureau spécial de crise, rien que ça, anti-Boucher.

Je me suis dit, que vont-ils faire ?

Quelles nouvelles insultes n’ont-ils pas utilisées, qu’ils pourraient utiliser ?

Finalement, la journée se passe, et puis vient la neige.

Je me suis dit, ça serait quand même dommage.

Je peux vous dire qu’il neige beaucoup.

Vous êtes vraiment bénis, on ne va pas dire des dieux, puisqu’on a un parti qui est pour la neutralité de l’État, mais en tous les cas, il y a de la neige partout, sauf ici.

Et enfin, on m’a annoncé la présence de grévistes.

Alors là, je me suis dit, c’est terminé.

Ils vont faire un barrage, c’est la lutte finale, c’est le soir de la Révolution.

Je suis arrivé à 19h35,

Je m’attendais à voir plein de rouges et de verts.

J’ai vu un monsieur qui s’est posté devant moi et qui a fait « Oh merde !

» Effectivement, ils étaient partis trop tôt. Et donc, camarades, la révolution attendra le beau temps, manifestement.

Alors, l’année passée, je vous avais promis la victoire.

Cette victoire, elle est maintenant acquise.

Cette année, c’est l’heure du devoir.

Parce que le résultat de 2024, au-delà d’être historique,

créer un nouveau paysage politique en Belgique francophone.

Ce nouveau paysage politique, il est composé de deux blocs.

D’un côté, des gens que je dirais raisonnables, de gens qui regardent l’avenir, de gens positifs, de gens qui agissent pour réformer la Wallonie, Bruxelles et le pays.

Je fais bien évidemment allusion à la coalition formée par les engagés d’un côté et le mouvement réformateur de l’autre, qui va du centre jusqu’à la droite.

En face, nous avons un bloc.

Alors je sais que les Liégeois sont très français, puisque vous célébrez le 14 juillet, et ça n’est pas pour déplaire à Daniel Bacquelaine, certainement le plus français des Belges.

Mais ce bloc, finalement, en référence à Jean-Luc Mélenchon, on pourrait l’appeler la Belgique insoumise.

Ce bloc composé du PTB, des écolos et du PS.

Le PS qui a annoncé une grande refondation.

Ils vont donc se creuser les ménages.

Ça vous coûtera moins cher que lorsqu’ils creusent les déficits ?

Mais lors de ce processus, nous verrons très certainement ce que l’on voit déjà depuis de nombreuses années, c’est-à-dire une course vers la gauche, de la gauche, de la gauche, avec pour seul et unique argument le fait de renvoyer à l’extrême droite, au populisme, à Trump, tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

Mais je voudrais dire ce soir, mesdames et messieurs,

que ce ne sont pas eux qui vont déterminer les règles du débat.

Nous n’avons pas à douter de nos valeurs.

Nous n’avons pas à douter de notre projet.

D’ailleurs, nos concitoyens ne s’y sont pas trompés.

Alors, mesdames et messieurs, ce qui gêne à ce point la gauche, c’est que pendant de nombreuses années, c’est elle qui a imposé le débat public.

C’est elle qui a décidé ce qu’on pouvait dire et ce qu’on ne pouvait pas dire.

C’est elle qui a décidé des sujets dont on pouvait parler.

Alors oui, je pense que notre plus belle victoire, c’est d’avoir fait en sorte d’imposer l’agenda politique, de casser les tabous, de faire en sorte de prendre en main notre société et ses vrais problèmes.

de faire en sorte d’être le vrai et seul rempart contre l’extrémisme.

Car si les gens raisonnables, si les gens de bonne volonté ne s’emparent pas des problèmes de nos concitoyens, alors ceux-ci iront dans les bras des extrémistes.

Alors aujourd’hui, mesdames et messieurs, soyez fiers.

Soyez fiers d’être la formation politique qui est un rempart à la fois contre l’extrême gauche, contre l’extrême droite et contre toute forme de radicalisme dans la société.

Ces deux blocs, ils se traduisent par des séparations très évidentes sur les grands sujets.

Parce que oui, mesdames et messieurs, le mouvement réformateur ne sera ni extrémiste, mais certainement pas communautariste.

Face à une gauche prête à tous les renoncements de valeurs pour quelques voix, pour quelques élections, nous nous réaffirmons que dans notre pays, la liberté religieuse est absolue,

Mais la religion reste à la maison.

Ce n’est pas elle qui dirige la conduite de l’État.

C’est la raison pour laquelle il n’y a pas de place pour les signes convictionnels dans l’administration.

C’est la raison pour laquelle il n’y a pas de place pour l’abattage rituel.

C’est la raison pour laquelle, quand nous faisons campagne, nous ne parlons pas de conflits internationaux, mais nous parlons des problèmes qui concernent les gens.

Alors oui, mesdames et messieurs,

Nous sommes le parti libéral, celui qui est généreux, ouvert, celui qui sait que pour garantir le vivre ensemble, nous devons avoir des valeurs communes.

Ces valeurs sont celles de la démocratie libérale.

Et donc non, nous ne transigerons pas sur la liberté d’expression, qui est aussi le droit de choquer, qui est aussi le droit de caricaturer, qui est aussi le droit de blasphémer.

Nous ne transigerons pas sur l’égalité entre les hommes et les femmes.

Nous ne transigerons pas sur la liberté de conviction.

nous ne transigerons pas non plus sur le refus absolu d’importer les conflits étrangers dans notre pays.

Alors, mesdames et messieurs, soyez la tête haute, parce qu’aujourd’hui, s’il y a bien un parti qui protège le vivre-ensemble, qui permet la coexistence entre les individus, c’est bien le mouvement réformateur !

Alors sur un autre thème qui est cher à Pierre-Yves Jeholet, je veux dire ce soir que dans toutes nos réformes, nous serons solidaires, mais certainement pas clientélistes.

Nous ne donnerons pas le petit chèque, le petit subside, la petite aide qui a conduit aujourd’hui à ce que des personnes qui ne travaillent pas aient une plus grande rémunération que des gens qui travaillent.

Nous concentrerons nos efforts pour que chacune et chacun puisse avoir accès à un métier, pour que l’ensemble de nos concitoyens puisse prendre leur vie en main.

Car si je suis libéral, c’est que je suis certain que chacune et chacun d’entre vous a envie de faire quelque chose de sa vie pour à la fin de celle-ci se dire qu’il en a fait quelque chose, qu’il a réalisé quelque chose, que vous puissiez être une référence aussi pour vos enfants, pour vos proches.

C’est la raison pour laquelle nous allons réformer en profondeur le Forum.

Cette réforme sera sans aucun doute une réforme décisive de cette législature.

Ça va déplaire à certains, mais c’est fini le temps de la formation occupationnelle.

C’est fini le temps du chômage à vie.

Ça va être le temps de l’émancipation.

On va accompagner les gens pour qu’ils se mettent en marche.

Aujourd’hui nous avons les leviers.

Encore une fois, plus que jamais, le vrai parti des travailleuses et des travailleurs sera le mouvement réformateur.

Alors, et je sais que Liège n’est pas épargnée, nous serons aussi le parti sécuritaire et pas laxiste.

Et j’ose le mot.

J’ose le mot dans cette société où on demande plus de comptes à un policier qui a fait son travail qu’à un délinquant qui a porté atteinte à la sécurité d’un de nos concitoyens.

J’ose le mot dans une ville où le trafic de drogue a complètement gangréné l’espace public.

J’ose le mot dans un pays où des gens condamnés à 20 ans de prison peuvent se permettre de sortir au bout de 3-4 ans.

Alors dans la négociation fédérale, on parle beaucoup du socio-économique, mais la question de la sécurité sera fondamentale.

Nous devons soutenir les femmes et les hommes qui veillent à notre sécurité.

Nous devons faire en sorte que la justice les condamne, que ces condamnations soient exécutées.

Nous devons faire en sorte que la peur change de camp et que chacun et chacune de nos concitoyens et de nos concitoyennes puissent se balader partout sur le territoire en sécurité.

Alors, et j’ai vu quelques journalistes dans la salle,

Certains vous diront, mais c’est quand même particulier de tenir un discours qui ressemble à un discours de campagne.

Ce discours, on va continuer à le tenir chaque jour pour une raison qui est simple.

C’est qu’aujourd’hui, nous avons une chance historique, celle de mettre en œuvre nos réformes.

Ce discours, il vous est destiné, mais il est en particulier destiné aux ministres, aux députés, aux élus du mouvement réformateur, pour que jamais nous n’oublions pourquoi nous avons été élus.

Nous n’avons pas été élus pour occuper des fonctions.

Nous avons été élus pour réformer et redresser la Wallonie.

Nous avons été élus pour redresser Bruxelles.

Nous avons été élus pour faire en sorte que la Belgique se redéploie.

C’est la raison pour laquelle le gouvernement Wallon, et Adrien Dolimont vous l’a expliqué longuement, s’est mis au travail, rapidement.

Nous avons assisté à la première baisse d’impôt de l’histoire de la Wallonie.

Une baisse d’impôt pour permettre aux jeunes de se lancer dans la vie, parce que c’est notre plus grand capital.

Mais il ne faudra pas s’arrêter là. Le Forem devra être réformée.

La simplification administrative devra être une réalité.

Nous devrons diminuer le poids de l’administration et de cette structure publique en réformant par exemple les provinces.

Même chose, et je voudrais m’adresser en particulier aux enseignantes et aux enseignants qui sont dans cette salle ainsi qu’aux directions d’établissements.

Je voudrais m’adresser à vous parce qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles, les plus grandes réformes seront celles de l’éducation,

Alors aujourd’hui, j’ai bien compris le petit jeu, le petit jeu syndical qui consiste à surfer sur un désespoir, sur un mal-être qui est réel et légitime dans le monde de l’enseignement.

Ça fait 20 ans, mesdames et messieurs, que les enseignants sont assaillis de lourdeur administrative, que le niveau de nos élèves baisse, que le niveau de violence et de radicalité et de manque de respect d’autorité dans les écoles augmente.

Alors, mesdames et messieurs, je vous le dis, nous allons rompre avec les tabous.

Il faudra soutenir Valérie Glatigny parce que nous devrons être courageux nous ne devrons pas nous laisser détourner par quelques mouvements de grève.

Mais je m’adresse aussi aux syndicats. Aujourd’hui, un choix clair se pose à eux.

Soit, et je leur tends la main, nous réformons ensemble.

Nous arrivons à faire face aux problèmes vécus dans les classes et de façon globale dans notre société.

Soit ces syndicats font le choix d’être les bras armés de la Belgique insoumise, que ce soit le PS, les écolos ou le PTB.

Et dans ce cas-là, ces syndicats trahiront les travailleurs.

Parce qu’aujourd’hui, j’ai la conviction qu’un travailleur syndiqué ne veut pas faire de la politique, il veut simplement que ses conditions de travail soient bonnes.

Il veut simplement, quand il est à l’école, faire en sorte que cette école soit le vrai lieu de l’égalité des chances.

Ces réformes, nous allons les mener avec l’ensemble des députés, des ministres, et en tête de ceux-ci, Valérie Glatigny.

Alors mesdames et messieurs, si vous voulez une école qui permet aux enfants de savoir lire, écrire, compter, d’avoir les compétences de base qui permettent de prendre sa vie en main, je vous demande chaque jour de l’année, même si les vagues sont hautes, de ne pas vous détourner du cap, d’aller expliquer, de convaincre et de faire en sorte que l’école redevienne enfin un lieu d’émancipation sociale !

Alors vous me direz, il y a encore deux gouvernements informés.

Il y en a un à Bruxelles. Alors, ça peut vous apparaître particulier d’évoquer un gouvernement bruxellois en Wallonie.

Mais aujourd’hui, le blocage de la capitale est un vrai danger pour la Wallonie et pour la Belgique.

Alors vous avez entendu que ce gouvernement est bloqué parce que le Parti Socialiste ne veut pas d’accord avec la N-VA.

Mais mesdames et messieurs, j’ai une question à vous poser.

Est-ce que vous pensez que le plus grand danger de Bruxelles aujourd’hui, ce sont les deux députés N-VA ?

ou ces racailles qui brûlent des voitures le soir du 31 décembre ?

Est-ce que vous ne pensez pas que le plus grand danger de Bruxelles aujourd’hui, c’est son déficit budgétaire abyssal qui risque d’entraîner l’ensemble des entités politiques de notre pays plutôt que deux députés N-VA.

Est-ce que vous ne pensez pas que le plus grand problème de Bruxelles, c’est son taux d’emploi dramatiquement bas ?

Alors, mesdames et messieurs, en tant que Wallonnes et Wallons, je vous demande vraiment de soutenir David Lester, notre chef de file bruxellois.

Parce qu’aujourd’hui, il est le seul à se démener pour que notre région capitale puisse avoir un gouvernement.

Mais je vous le dis, même si le PS veut nous voler notre victoire à Bruxelles, nous prendrons toutes les initiatives et nous ferons tout pour donner à notre capitale l’éclat qu’elle mérite !

Alors le gouvernement dont on vous parle beaucoup, c’est le gouvernement fédéral.

Je suis certain que vous voulez un gouvernement, n’est-ce pas ?

Mais est-ce que vous voulez payer plus d’impôts ?

Et ça, c’est tout l’enjeu.

Aujourd’hui, malheureusement, dans le pays le plus taxé du monde, parce que j’entendais quelqu’un qui disait « il faut payer les impôts nécessaires ».

Aujourd’hui, en Belgique, 57% de notre PIB, c’est de la dépense publique.

Chaque année, les pouvoirs publics prélèvent 330 milliards d’euros d’argent public.

Nous avons une école aux performances médiocres, nous avons des trous sur les routes, une justice qui est lente, des policiers qui sont submergés.

Alors je me permets cette question. Que fait-on de l’argent ?

Est-ce qu’à un moment donné, plutôt que de rajouter des taxes aux taxes d’un système inefficace, on n’essayerait pas enfin de réformer ce système ?

Parce que dans notre pays, mesdames et messieurs, il y a des gens qui sont vraiment malades, qui doivent être pris en charge de façon parfois plus qualitative que ce qui se fait aujourd’hui.

Mais il y a aussi des malades imaginaires. Parce que dans notre pays, mesdames et messieurs,

Il y a des gens qui pourraient travailler et qu’on n’a jamais mis au travail.

Parce que dans notre pays, mesdames et messieurs, on a des structures qui dépensent beaucoup trop pour les résultats que nous avons obtenus.

Et je vais vous donner un exemple, celui de la santé. Tout le monde nous explique qu’il faut remettre plus d’argent dans la santé.

Est-ce que vous réalisez qu’aujourd’hui nous sommes le pays en Europe ?

avec le plus de malades de longue durée, alors que nous avons le droit du travail le plus protecteur.

Nous sommes un des pays dans l’Europe avec le plus d’examens médicaux, avec le plus haut niveau de prescription d’antibiotiques et d’antidépresseurs.

Nous sommes aujourd’hui dans un pays où la santé, malheureusement pour certaines structures, est devenue un business.

Et ce n’est pas moi qui le dis, mais de nombreux rapports internationaux montrent qu’il est possible de faire mieux.

Car notre objectif, contrairement à ce que disent certains, ce ne sera pas de réduire les moyens de la santé.

Notre objectif, ce sera de maîtriser la croissance des dépenses.

Et je vais vous dire pourquoi. Parce qu’il y a deux manières de gérer.

Il y a une manière de gérer en considérant que demain n’existe pas, qu’on peut brûler l’argent,

Si c’est ça la manière de gérer que vous souhaitez, alors je vous demande à toutes et à tous, quand vous rentrez chez vous, d’aller voir vos enfants et de leur expliquer que parce qu’on dépense n’importe comment, eux n’auront plus de protection sociale.

Eux n’auront plus l’état-providence.

Alors, en tant que jeune papa, il y a une chose que je ne veux pas.

C’est que mon fils me regarde un jour et me dise « Pourquoi t’as laissé faire ça ? »

Pourquoi t’as laissé faire ces déficits ?

Pourquoi t’as laissé faire ce déclin industriel de l’Europe ?

Pourquoi t’as laissé faire ce laxisme ?

Pourquoi t’as laissé faire cette crise énergétique qui est un danger à la fois pour la planète et pour notre bien-être ?

Alors mesdames et messieurs, faire de la politique, c’est surtout penser aux générations futures.

Et moi je ne souhaite pas que le mouvement réformateur gagne les élections à tout prix.

Je souhaite au contraire que nous puissions emmener nos concitoyens vers un futur désirable.

Alors je ne serai pas plus long, parce que je sais que les buffets sont prêts, que les verres sont remplis et que votre impatience monte,

mais je voudrais juste vous dire un mot sur notre formation politique.

On est devenu la première formation politique francophone au terme des élections de juin dernier.

Je ne veux pas que ce soit une parenthèse enchantée.

Je veux que, durablement, le mouvement réformateur s’installe comme la première force politique francophone.

Parce que ces réformes vont prendre du temps,

Parce que je ne veux pas que quand d’autres prendront notre place, ils remettent tout en cause et repartent vers les mauvaises habitudes.

Pour réaliser cela, nous allons renforcer notre centre d’études, le bien nommé Centre Jean-Gaulle.

Nous allons également, dès le mois de février, commencer une tournée dans toutes les provinces de Wallonie, mais aussi en Flandre et à Bruxelles, pour expliquer notre projet de société.

Parce que ces réformes, je vous l’ai dit, on va les faire. Mais on ne va pas les faire tout seuls.

Si on veut réformer un pays, il faut le faire avec les femmes et les hommes qui font vivre ce pays au quotidien.

Nous expliquerons les réformes, nous les ajusterons aussi.

Parce que le cap est clair, mais les modalités devront se mettre en œuvre avec l’ensemble des acteurs.

Alors, mesdames et messieurs, et ce sera ma conclusion, il y a un an je vous ai demandé de vous mobiliser.

Je vous ai demandé de vous battre.

Je vous ai demandé de ne rien lâcher.

Et bien en 2025, il faudra faire mieux.

Il faudra faire plus.

Et ce sera encore plus fort.

Parce qu’en 2024, on a travaillé pour le parti.

En 2025, je vous demande de travailler pour le pays.

Alors mesdames et messieurs, profitez ce soir, mais donnez le maximum.

Ne vous laissez pas distraire, ne vous laissez pas impressionner par ces minorités brouillantes.

Ne vous laissez pas intimider par celles et ceux qui crieront fort, qui bloqueront, qui parfois utiliseront des moyens de contrainte.

Faites en sorte que ce moment historique soit un moment historique pour Liège, pour la Wallonie, pour la Belgique.

Soyez fiers d’être des libéraux et n’oubliez pas, avec le MR, l’avenir s’éclaire !