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Georges-Louis Bouchez est revenu dans les colonnes de Sudinfo et de la DH sur l’un des engagements majeurs du MR : garantir un écart de minimum 500 € entre le travail et le revenu social. Alors que certains commentateurs s’interrogent sur l’absence apparente de mesures en faveur des travailleurs dans le « grand accord de Pâques », le président du MR l’affirme : cette réforme-clé figure bel et bien à l’agenda, et ses premiers effets seront visibles dès 2026 !

Non, le projet n’est pas enterré. Et non, il ne s’agit pas d’une hausse uniforme de 500 € nets pour tous les travailleurs, comme certains ont pu le caricaturer. Ce que le MR défend depuis le départ, c’est une différence de revenu minimum de 500 € entre celui qui travaille et celui qui ne travaille pas. Un objectif qui passera par deux leviers : d’un côté, une réforme fiscale profonde pour renforcer la rémunération du travail, de l’autre, une meilleure maîtrise des aides sociales, via un cadastre des aides et des plafonds pour éviter les excès.

À partir du budget 2026, plusieurs mesures très concrètes entreront en vigueur : baisse d’impôts à hauteur de 5 milliards d’euros sur le travail, réduction de 1,7 milliard des charges, et effet d’entraînement sur les salaires nets. De manière schématique, Georges-Louis Bouchez explique : « On est dans un rapport de 40 % en augmentation de revenus pour le travailleur et de 60 % en impact pour les chômeurs, soit +200 € contre -300 €. » Ce différentiel ne tient même pas compte de l’effet de l’indexation, qui profite davantage aux travailleurs et qui va encore renforcer cet écart !

Cette réforme est essentielle. Elle ne vise pas à opposer, mais à récompenser l’effort, valoriser l’engagement, et rendre le travail toujours plus attractif. C’est une question de justice, mais aussi de cohérence sociale et économique. Comme le rappelle GLB : « On ne va quand même pas nous reprocher de ne pas avoir appliqué dans son intégralité l’accord de gouvernement en deux mois à peine ! »

Cette réforme de 500 € ne sera pas un simple effet d’annonce, mais bien un changement structurel, inscrit dans la durée, au bénéfice de celles et ceux qui font tourner notre pays. Le gouvernement a cinq ans pour agir. Le MR, lui, est déjà au travail !

Il est hors de question de continuer à tolérer des situations où les allocations sociales augmentent plus vite que les revenus du travail et cela de manière illimité dans le temps. Il faut en finir avec les incohérences qui minent la confiance dans le système. Pour le MR, ce sera  des promesses tenues.

 

Lire l’interview dans la DH

Lire l’interview dans Sudinfo