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Il continue à faire campagne en Flandre. Cette semaine, ce sont les entrepreneurs d’Unizo Flandre-Occidentale qui ont voulu entendre Georges-Louis Bouchez s’exprimer dans l’HippoLoggia de Waregem. « Continuez à faire entendre votre voix », les a-t-il encouragés. « Nous avons une occasion unique de mener des réformes pour la prospérité de notre pays. Mais il ne faut pas la laisser passer. »

« Qui aurait osé penser, il y a un an, que nous supprimerions l’allocation de chômage après deux ans ? », a lancé le président du MR. « Cette mesure aura un impact rapide, surtout en Wallonie. C’est aussi un signal à la jeune génération. Un véritable changement de mentalité s’est opéré. Ceux qui sont au chômage de longue durée seront mieux accompagnés individuellement et activés via le CPAS. Le CPAS n’est plus un mister cash. Cette époque est révolue. »

Les personnes en incapacité de travail de longue durée devront, dans la mesure de leurs possibilités, reprendre le travail. Chacun aura une responsabilité et devra en répondre : les médecins qui écrivent trop de certificats, les mutualités pour qui la maladie est parfois un modèle économique, les travailleurs concernés et les entreprises.

Une autre réforme cruciale pour les entreprises : plus de compétitivité via la fiscalité. « Le gouvernement va réduire les cotisations sociales d’un milliard pour les emplois moins qualifiés. Pour les salaires les plus élevés, il y aura un plafond sur les cotisations sociales », explique Bouchez. « Et nous réduisons les charges sur le travail de 5 milliards. »

« Il est exclu d’augmenter les impôts pour résorber le déficit budgétaire », a rassuré le libéral montois à la salle. « Le problème dans notre pays n’est pas un manque de recettes. Il y a trop de dépenses. Pas moins de 57 % de notre PIB. »

Et le rôle de l’État ? « Le gouvernement doit arrêter de s’immiscer dans chaque choix de vie personnel. Les gens doivent être responsables de leurs décisions. Ce n’est pas à l’État d’intervenir et de corriger à chaque fois. La politique des chèques va cesser. L’État ne devrait en réalité avoir que quatre missions essentielles : offrir l’égalité des chances par un enseignement de qualité, fournir et entretenir les infrastructures, garantir la sécurité et assurer un filet social pour ceux qui en ont vraiment besoin. »

Applaudissements sur tous les bancs.
Et beaucoup de questions du public. Même sur un MR flamand.
Encore une interview télé avec des étudiants de la Haute École de Flandre-Occidentale (HOWEST).
Beaucoup de discussions informelles, avec vue sur l’hippodrome de Waregem et le soleil couchant.
Poignées de main. Selfies avec quelques fans flamands enthousiastes.
Georges-Louis Bouchez a de nouveau été bien accueilli dans notre province la plus occidentale.
Son prochain rendez-vous avec Unizo est prévu à l’automne en Flandre-Orientale.