Ce jeudi 5 juin, le plateau de “Jeudi en Prime” sur la RTBF a accueilli un débat très attendu entre Georges-Louis Bouchez et Paul Magnette , un an après les élections. L’occasion pour les deux présidents de confronter leurs visions sur des sujets clés : fiscalité, emploi, sécurité, immigration et politique internationale.
Dès les premiers échanges, Georges-Louis Bouchez s’est démarqué par la clarté de ses arguments et la défense d’un bilan concret. Il a rappelé que, depuis l’arrivée du gouvernement fédéral avec le MR il y a seulement quatre mois, des réformes majeures ont été engagées : baisse des impôts, réduction des droits d’enregistrement à 3 % en Wallonie, division par deux des droits de succession, et 5 milliards d’euros de baisses fiscales ciblant les travailleurs, en particulier les bas et moyens revenus. Autant de mesures impossibles à réaliser sous la coalition précédente avec le PS.
Sur la sécurité et la justice, le Président du MR a su imposer le ton : durcissement des règles en matière d’immigration, maintien du départ anticipé pour les policiers, régime préférentiel pour les pompiers et reconnaissance pour les militaires. Il a également insisté sur la nécessité de remettre le travail au centre de la société, avec une simplification de l’accompagnement vers l’emploi et un soutien accru aux communes.
Face à un Paul Magnette souvent sur la défensive, Georges-Louis Bouchez a démontré sa cohérence : refus des exclusions partisanes, défense de la neutralité de l’État, opposition au port de signes convictionnels et à l’abattage rituel, et fidélité à l’État de droit.
