Il a lancé son idée la semaine dernière dans Le Soir et l’a répétée jeudi dans Villa Politica sur la VRT. Pour Georges-Louis Bouchez, la réforme fiscale doit être mise en œuvre plus rapidement afin de donner aux travailleurs plus de net et donc un pouvoir d’achat supplémentaire. « Peut-être pas le montant total en une fois, mais déjà une première étape en 2026. Ainsi, les personnes qui travaillent ressentent immédiatement que cela en vaut la peine. »
Cet été, nous serons confrontés à d’importants conclaves budgétaires. « Nous devons réduire les dépenses publiques afin de rendre plus d’argent aux citoyens », déclare Bouchez. « Le Premier ministre et moi disons la même chose : nous allons devoir faire des efforts supplémentaires considérables pour remettre les finances en ordre. Les dépenses de l’État doivent encore diminuer. En Belgique, il y a beaucoup de gaspillage d’argent public. Il y a donc encore de nombreuses possibilités de réduire les dépenses. »
Même dans les dépenses nécessaires pour la défense, le MR veillera à ce qu’aucun argent ne soit gaspillé. « Nos achats de matériel militaire doivent être coordonnés avec d’autres pays de l’Union européenne », propose Bouchez. « Après les États-Unis, l’UE a le plus grand budget de défense au monde, plus élevé que celui de la Russie et de la Chine. Et pourtant, nous n’avons pas d’armée. Si nous coordonnons bien nos achats, nous n’avons pas besoin de dépenser 5 % de notre PIB. Je suis honnête et transparent : il ne sert à rien d’aller dire à l’OTAN qu’il n’y a pas de problème et que nous pouvons payer 35 milliards, pour ensuite ne pas tenir notre promesse. »
La Belgique doit donc insister au sein de l’UE pour coordonner les dépenses de défense et mieux collaborer, afin que l’argent public soit mieux utilisé. C’est là que réside la clé de notre sécurité.