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Dans une interview accordée à La Libre ce samedi 12 juillet, Georges-Louis Bouchez, président du MR, dresse un constat sans détour sur l’état actuel de la Belgique. Il pointe le déséquilibre entre les dépenses sociales et celles consacrées à la défense, appelant à revoir les priorités nationales et à renforcer la responsabilité individuelle, notamment en redonnant à la famille un rôle central dans la solidarité. Georges-Louis Bouchez estime que l’État doit se recentrer sur ses missions essentielles : l’école, la sécurité, les infrastructures et l’aide en cas d’accident de la vie, tout en supprimant certaines structures publiques jugées inutiles.

Sur le plan économique, le président du MR plaide pour une réduction plus ambitieuse des impôts afin d’attirer de nouveaux investissements. Il réaffirme également le refus du MR de vendre Belfius, préférant explorer des partenariats industriels solides en privilégiant une fusion entre l’assureur Ethias et la banque Belfius. Pour lui, il est urgent de relancer l’industrie lourde et d’investir dans des secteurs d’avenir comme l’hydrogène, tout en mettant fin à certains tabous économiques, comme la suppression de la taxe sur les plus-values pour les prochaines élections.

Enfin, Georges-Louis Bouchez appelle à une approche plus réaliste en politique internationale, assumant la nécessité de renforcer les alliances, y compris avec des partenaires tels que le Qatar, et de cesser les leçons de morale. Il fustige une Europe « des naïfs » et invite à tourner la page pour bâtir une Europe des réalistes, tout en lançant une pique à la gauche, qu’il compare à « des enfants qui jouent aux super-héros ». Pour lui, l’heure est venue d’oser le changement et de replacer la responsabilité au cœur du débat politique.

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