Communiqué de presse
« Affaire de la Carolo : 10 ans après, les risques de nouveaux dérapages réapparaissent ! »
Mons, le vendredi 4 septembre 2015.
Contact : 0473/54.24.31 – 065/40.59.54 – georges-louis@glbouchez.be – glbouchez.be
Il y a dix ans, jour pour jour, éclatait le scandale de la Carolorégienne. Alors que le Ministre Furlan entend donner plus d’autonomie et de responsabilité aux Sociétés de Logement de Service Public (SLSP), le député Georges-Louis Bouchez s’inquiète des risques de retour à la politisation de ces structures. En effet, l’argumentation du Ministre expose qu’après les années de renforcement des règles de surveillance des Sociétés de Logement celles-ci auraient « acquis de l’expérience, de la professionnalisation et de la maturité. » D’après le député, cet argument ne tient pas la route car un pouvoir trop important verra toujours l’émergence de dérives individuelles et clientélistes.
En outre, malgré déjà 12 millions d’euros de dépensés, Georges-Louis Bouchez dénonce le fait que le cadastre des logements publics, promis à de maintes reprises, n’existe toujours pas ! Pourtant, le Ministre annonce les éléments de la réforme avant même l’établissement du cadastre complet… autrement dit ceci revient à « soigner le malade sans diagnostic » et gaspiller beaucoup d’argent public pour un outil qui ne sera de toute façon pas exploité à fond par le Ministre Furlan !
Bien que le Ministre a indiqué que les SLSP continueront à se conformer à des contrôles et audits internes de leurs activités, Georges-Louis Bouchez trouve très étonnant que les AIS, l’Association de Promotion du Logement ainsi que les régies de quartiers ne soient toujours pas soumises à des contrôles de conformité. Aussi, et plus inquiétant encore, le Ministre entend assouplir les règles d’attribution des logements publics laissant ainsi la possibilité aux SLSP de privilégier certaines catégories de population. Aucuns garde-fous et limites n’ont été présentés à ses volontés d’assouplisserment pour s’assurer que les pratiques de clientélisme ou de discrimination puissent être évités. Par conséquent, cette réforme, s’appuyant sur un principe de confiance renforcé envers les Sociétés, laisse donc craindre à Georges-Louis Bouchez des dérives, bien connues par le passé, qui resurgiraient immanquablement !