Communiqué de presse
« Anti-économique, anti-numérique… et maintenant illégale : la Wallonie doit retirer la taxe sur les pylônes GSM ! »
Parlement wallon, le jeudi 16 juillet 2015.
Contact : 0473/54.24.31 – 065/40.59.54 – georges-louis@glbouchez.be – glbouchez.be
Suite à l’introduction d’une contestation pour illégalité de la taxe sur les pylônes GSM par le Gouvernement fédéral, Georges-Louis Bouchez invite le Gouvernement wallon à suivre immédiatement la décision d’annulation de la taxe par la Cour constitutionnelle. Par conséquent, le député demande à ce que la Wallonie retire immédiatement cette taxe inscrite au budget 2015.
Georges-Louis Bouchez a toujours été contre cette taxe qu’il juge anti-économique et qui va à l’encontre d’une politique numérique cohérente ! Alors que le Plan Marshall 4.0. fait des nouvelles technologies un levier de croissance, en taxant les opérateurs, le Gouvernement wallon empêche la réalisation des investissements nécessaires dans le renforcement de notre réseau ! D’ailleurs, la toute dernière cartographie des réseaux mobiles de l’IBPT l’atteste : les communes connectées à la 4G oubliées sont encore nombreuses. La fracture numérique est donc bien présente dans notre région.
Aussi, Georges-Louis Bouchez invite le Ministre Lacroix à trouver de nouvelles économies pour combler le trou de 24 millions d’euros que laisse l’annulation de la taxe dans le budget régional. Le député, mais aussi Echevin des Finances en titre de la Ville de Mons, demande également au Ministre Furlan, en charge des Pouvoirs locaux, de faire toute la transparence sur les conséquences budgétaires pour les finances communales du retrait de la taxe.
Enfin, le député dénonce fermement le comportement du Gouvernement wallon qui s’est obstiné à budgetiser cette taxe alors même que des signaux très clairs d’illégalité avaient été annoncés dès 2013. Après la taxe sur le matériel et l’outillage, finalement retiré, l’équipe Magnette montre bien que cette rage taxatoire n’est une option ni crédible, au vu de la dette abyssale de la région, ni souhaitable pour le redéploiement économique.