PROPOSITION DE MOTION AU CONSEIL COMMUNAL DE LA VILLE DE MONS DEMANDANT LA SUPPRESSION DES REMUNERATIONS DES PRESIDENT ET VICE-PRESIDENT DE L’INTERCOMMUNALE DU BOIS D’HAVRE.
Considérant que le Président et le Vice-Président de l’intercommunale du bois d’Havré touchent 19.000 euros bruts/an chacun ;
Considérant que, particulièrement pour le vice-Président, une surcharge de travail n’a pas été démontrée justifiant de telles émoluments fixes ;
Considérant que les déclarations du vice-Président, également échevin de la Ville de Mons, selon lesquelles 350,00 euros net/mois n’est pas un montant élevé sont particulièrement insultantes et dénigrantes pour toutes les personnes à faibles revenus, lorsque l’on considère que ce montant s’additionne à, au moins, un traitement d’échevin ;
Considérant que la création d’une vice-présidence rémunérée en faveur d’un échevin venant de la section d’Havré laisse à penser à un arrangement politique permettant audit échevin de se maintenir dans une structure où sa présence n’est pas indispensable ;
Considérant que les négociations entamées avec le Fédéral et la Wallonie risquent de durer longtemps ;
Que ces négociations relatives à l’avenir de la structure sont indépendantes de la question salariale ;
Que celle-ci représente plus de 25% du budget global alors que moins de 15% du budget global sont véritablement affectés à la gestion forestière ;
Considérant que les pouvoirs publics doivent user au mieux de l’argent public ;
Que la situation décrite ressemble fortement à celle d’une députée provinciale hennuyère ;
Que les signaux envoyés par la population ne semblent toujours pas compris à Mons ;
Considérant que la Ville de Mons est un actionnaire important de la structure au point que le Président et le Vice-Président sont des élus montois ;
Le conseil communal décide par ….. voix favorables, ….. contres et ….. abstentions :
Article 1 : De demander au CA de l’intercommunale du bois d’Havré de mettre un terme à la rémunération du Président et du Vice-Président qui seront défrayés via un jeton de présence.
Article 2 : De prendre cette décision avec effet immédiat et indépendamment de l’évolution des négociations sur l’avenir de la structure.
Pour le Groupe MR,
Georges-Louis Bouchez.