Passionné par le monde du football depuis son enfance, Georges-Louis Bouchez préside le club des Royal Francs Borains depuis maintenant deux saisons. Les verts et blancs sont mêmes parvenus cette saison, tout comme l’année passée jusqu’au 16e de finale de la coupe de Belgique et ont reçu à domicile les joueurs de l’équipe flamande du OH Leuven , malgré une défaite sur le terrain.
Pour Georges-Louis, l’OHL constitue une affiche difficile pour son club, “L’exploit est toujours possible ; en Coupe, il peut toujours se passer quelque chose, il faut jouer sans pression car le championnat reste la priorité.”
Sur la compatibilité entre ses fonctions politiques et la présidence d’un club de football, le Président du Mouvement Réformateur déclare “qu’il faut une bonne organisation. Il est évident que ma notoriété peut servir à faire connaître davantage le club, à en parler au-delà du cadre traditionnel. Dans mon autre fonction, je dois mettre en place des structures, toute une série d’organisations et ça peut aussi être profitable au club. Ce n’est donc pas incompatible tant qu’on est organisé et qu’on fait la part des choses. Ce qui est aussi important, c’est qu’être mandataire politique, c’est mettre en avant sa région, l’aider. Avec l’engagement aux Francs Borains, je m’y attelle.“
Pour les Francs Borains, l’ambition principale reste le monde du football professionnel pour 2025. À ce sujet, Georges-Louis Bouchez déclaque « qu’en raison des paramètres de départ, la division dans laquelle nous sommes n’est pas tenable sur du long terme ». En effet, demeurer en N1 ne semple pas intéressant en raison de ses coûts et de ne possède pas une structure de rentabilité.
« Le monde professionnel offrirait de meilleures perspectives »
Avec l’arrivée des droits télévisés, les contrats de sponsoring peuvent être revus à la hausse. Il en va de même pour le marché des joueurs. « À Charleroi, les supporteurs se plaignent, mais il manque huit millions dans les caisses si le marché des transferts n’est pas bénéficiaire au Sporting ».
Georges-Louis Bouchez souhaite dans sa gestion du club concilier passion et réalisme économique. « Comme Mehdi Bayat l’a relevé, c’est bien de dire le blason au lieu du pognon mais sans pognon, il n’y a pas de blason. Le foot, c’est évidemment de la passion, de l’affectif mais, derrière, c’est aussi une structure économique. On parle juste de survie d’un club.”
Concernant de potentiels investissements étrangers dans le club, pour le Président du club, ces derniers seraient tant bénéfiques pour les Francs Borains que pour le Borinois. « Justement, le but est d’apporter la lumière sur cette région. On a quand même un club qui a un nom qui veut dire quelque chose en Belgique. On a aussi une position géographique assez exceptionnelle. Mais ces évolutions se feront toujours avec un ancrage local, il n’est pas question de faire n’importe quoi. Il faut donc penser à un projet bien structuré et qui a les deux pieds sur terre mais la terre boraine ».
Sur un plan personnel, une évolution vers le monde du football apporte un certain attrait pour Georges-Louis Bouchez. « Le foot, ce n’est pas que le sport, c’est un phénomène culturel, une entreprise économique majeure. Ce sont des perspectives qui pourraient me plaire, encore plus si les Verts progressent dans le football belge ».
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