Dans Sudpresse, le président du MR Georges-Louis Bouchez fait part de ses nouvelles propositions pour apaiser l’angoisse des Belges face à leurs factures énergétiques.
Le MR s’inquiète des acomptes parfois démesurés qui sont réclamés aux Belges pour leur consommation énergétique. Les Libéraux vont donc déposer trois propositions à la Chambre pour rendre le système plus transparent.
« Les acomptes sont calculés à un moment précis, sur base d’un tarif précis », explique Georges-Louis Bouchez. « Or, le particulier qui a fait une simulation de contrat au mois d’août, verrait son acompte divisé par deux en refaisant cette simulation d’acompte aujourd’hui car le prix du gaz a baissé… Il y a donc des craintes par rapport à ces acomptes qui ne correspondent pas à la réalité ». Le MR souhaite donc imposer aux fournisseurs d’utiliser comme base de calcul pour ces acomptes un prix lissé sur trois mois, et non le prix du mois où on fait son contrat. « Que l’on souscrive son contrat un bon ou un mauvais mois, en utilisant un prix de référence trimestriel, cela permet d’être au plus juste par rapport à la réalité du marché. On évite des acomptes démesurés ou, au contraire, une régularisation trop importante », selon le président du MR.
Le MR veut également obliger les fournisseurs à revenir aux contrats fixes. « Une série d’acteurs préféreraient un contrat fixe, certes plus élevé qu’avant la crise, qui leur offre une forme de sécurité et de stabilité, plutôt que de recevoir une mauvaise surprise tous les mois » constate Georges-Louis Bouchez. Cela permettrait aussi de relancer la concurrence entre fournisseurs qui a disparu.
Enfin, le MR réclame plus de transparence dans le calcul du prix actuel du MWH aux clients par leurs fournisseurs. » Quand je vois des prix de 600 euros, c’est délirant. On n’est pas à ces montants-là sur les marchés boursiers, on doit donc obliger les fournisseurs à avoir un prix qui correspond à la réalité », conclut le président du MR.
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