Georges-Louis Bouchez a échangé avec des Belges directement concernés par diverses problématiques très concrètes lors d’une émission QR spéciale ” Bye bye la démocratie ? “. L’occasion pour lui de rappeler les priorités du MR sur divers sujets.
Dans un café, hommes et femmes politiques sont assis autour de la table avec des citoyens qui les interpellent. Le concept permet des réponses concrètes sur des sujets qui les préoccupent.
La revitalisation de la démocratie par exemple. Georges-Louis Bouchez partage l’avis des citoyens qui estiment qu’il y a trop d’élus dans notre pays. « Il y a trop de ministres (55), trop de députés », confirme le président du MR. « Il y a par exemple 89 députés bruxellois pour une population d’un million d’habitants, alors qu’il n’y en a que 150 à la Chambre pour 11 millions d’habitants. On pourrait vivre avec 60 députés bruxellois ». Georges-Louis Bouchez rappelle que lors du congrès Belgium 2030 du 23 octobre dernier, les militants libéraux ont voté en faveur d’une réduction du nombre d’élus, d’une refonte des provinces et de la fusion d’une série d’administrations. « C’est un gain important pour les finances publiques et en termes d’efficacité », estime le président du MR.
De nombreux citoyens estiment aussi que la particratie nuit à la prise de décision. « Dans un système de coalitions, les partis doivent se structurer pour assurer la stabilité gouvernementale », explique Georges-Louis Bouchez, qui plaide plutôt pour un renforcement du choix des électeurs via la suppression de l’effet dévolutif de la case de tête. « Le vote en case de tête empêche les gens de décider. Dans 98% des cas c’est l’ordre de la liste qui est respecté. Il faut également changer le système des suppléants. Tout le monde doit avoir les mêmes chances d’être élu ».
Le débat revient également sur la manière dont les autorités politiques ont fait face à la crise sanitaire. « Au début, tout le monde comprenait le confinement », se souvient Georges-Louis Bouchez. « Mais au fil du temps, on a manqué de données pour justifier certaines décisions, qui sont devenues incompréhensibles. Par exemple, on ne m’a toujours pas démontré scientifiquement que la fermeture des salons était nécessaire. On a manqué de transparence et de pédagogie ».
En matière de mobilité, Georges-Louis Bouchez est interpellé par une Luxembourgeoise qui n’a qu’un accès très limité aux transports en commun et craint de devoir remplacer sa voiture par une électrique. « Je ne crois pas que l’ensemble du parc automobile deviendra électrique un jour. On n’a pas assez de bornes de recharge, on a des limites en matière de production d’électricité », lui répond-il. « Mais d’autres technologies se développent comme les e-carburants. Plus on va généraliser des voitures avec des nouvelles techniques de motorisation, plus les prix vont baisser. En matière de transports en commun, il faut être réaliste : en zone rurale, vous ne pouvez pas avoir un bus toutes les dix minutes. S’il roule quasiment vide, c’est plus polluant qu’une voiture. Dans certains cas, il vaut mieux veiller à ce que les gens puissent se déplacer en voiture vers les centres urbains d’où ils peuvent prendre les transports en commun ».
La hausse des factures d’énergie est bien sûr également abordée durant l’émission. « 85% de notre énergie vient de l’étranger » explique le président du MR. « La solution, c’est de produire en Belgique avec du renouvelable, du nucléaire, de l’hydrogène, et en adaptant nos réseaux. Se rendre plus dépendant du gaz fragilise le pays ». Georges-Louis Bouchez signale également que les prix baissent actuellement et il invite donc les téléspectateurs à demander le recalcul de leurs acomptes.
Enfin, en matière de pouvoir d’achat, le président du MR rappelle ses fondamentaux : « Il faut baisser la fiscalité car on paie trop vite trop d’impôts dans notre pays. La Belgique fait partie des trois pays de l’OCDE les plus taxés sur le travail et le capital. Et la solution pour baisser l’impôt, c’est d’augmenter le taux d’emploi, car on est aussi un des pays avec le plus faible taux d’activité. 64% des wallons en âge de travailler sont effectivement au travail. Dans ces conditions, la fiscalité ne peut baisser que si le nombre de travailleurs augmente. C’est aussi pour ça que le MR plaide pour la limitation des allocations de chômage dans le temps. Grâce à toute une série d’avantages sociaux, certaines personnes qui ne travaillent pas gagnent mieux leur vie que d’autres qui travaillent. Ce n’est pas normal », conclut-il.