Georges-Louis Bouchez était le seul président de parti francophone à signer présent au débat de la fédération automobile FEBIAC mardi dernier dans l’ancien hall des départs de l’aéroport de Zaventem. L’Automotive eMotion Summit était consacré à l’évolution et aux innovations technologiques dans le secteur. Le MR s’appuie fortement sur la technologie pour assurer une mobilité abordable et durable.
“La politique ne doit pas dicter aux constructeurs automobiles les moteurs qu’ils doivent développer”, a expliqué Georges-Louis Bouchez. “Nous devons fixer des objectifs pour réduire les émissions de CO2. Mais sur le choix de la technologie, nous devons rester neutres et faire confiance aux ingénieurs. Nous ne roulerons pas qu’en électrique dans les années à venir. Les voitures hybrides continueront d’exister. Les carburants synthétiques arriveront aussi. Et dans certains cas, le diesel restera l’option la plus efficace, la moins chère et la moins polluante”.
D’ici à 2050, notre consommation d’électricité augmentera de 50 à 100 %. “C’était le seul et bon choix de maintenir nos centrales nucléaires ouvertes en combinaison avec les énergies renouvelables. Dans le même temps, la capacité de notre réseau électrique devra être augmentée”, a ajouté le président du MR. Et les bornes de recharge électrique ? “Le rattrapage doit se faire principalement à Bruxelles et en Wallonie, où les bornes de recharge sont encore trop peu nombreuses. L’Etat exploite-t-il les stations-service ? Non. Les stations de recharge doivent donc également être organisés par le secteur privé.”
Taxes
Le public n’a pas eu besoin d’être convaincu que la mobilité à Bruxelles est un désastre. Un problème que le MR dénonce depuis 20 ans depuis l’opposition. “Ce n’est pas pour rien que des entreprises comme Deloitte et KPMG ont de magnifiques bureaux à l’aéroport et non dans notre capitale. Je voudrais rappeler aux politiciens de gauche à Bruxelles que 50 % du PIB bruxellois est créé par les navetteurs. Il faut donc faciliter la circulation de tous dans la région, avec des panneaux de signalisation dynamiques, par exemple. Je suis même prêt à réfléchir à une taxe kilométrique, mais seulement si toutes les autres taxes sont supprimées. Fini donc les accises, la taxe à l’entrée et la taxe routière dans ce cas.
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