« Chaque impôt détruit de la valeur et de la croissance dans notre pays. Il est maintenant temps de se concentrer sur deux priorités : mettre en œuvre les réformes convenues et réduire les dépenses publiques », déclare Georges-Louis Bouchez ce week-end dans une interview accordée à Het Nieuwsblad.
Le président du MR place la barre haut et souhaite réaliser 30 à 40 pour cent de l’accord de gouvernement avant la fin de l’année. « Pour la préparation budgétaire d’octobre, nous devons conclure un grand accord afin d’accélérer toutes les réformes importantes. À commencer par la réforme fiscale, dont nous parlerons dans les semaines à venir. Les personnes qui travaillent doivent déjà recevoir plus de net à partir de 2026. Sans qu’il y ait de taxes supplémentaires. Avec l’impôt sur les plus-values, j’ai payé la facture politique. Maintenant, le plat principal doit être servi. »
En même temps, Bouchez avertit qu’il s’opposera à la soi-disant réglementation ETS2. Il s’agit d’une nouvelle mesure climatique européenne qui oblige les entreprises fournissant des combustibles pour les bâtiments (comme les maisons et les bureaux) et les transports (comme les voitures et les camions) à payer pour les émissions de CO₂ générées par leurs combustibles. « La facture de cela pourrait également être répercutée sur les consommateurs à partir de 2027 », explique Bouchez. « Nous sommes déjà en train de rassembler 17 pays autour de nous pour empêcher cela. J’examine même quelles seraient les conséquences si nous ne mettions pas en œuvre cette règle climatique. Les politiciens doivent aussi être des gamechangers. »