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L’affaire choque. Mohamed Toujgani, imam controversé expulsé du territoire belge en 2021 pour raisons de sécurité nationale, a récemment obtenu… la nationalité belge. Une situation que dénonce fermement le Président du Mouvement réformateur Georges-Louis Bouchez qui réclame une réforme immédiate des conditions d’accès à la citoyenneté.

Pour rappel, l’imam avait été éloigné de notre pays par décision du secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration de l’époque, Sammy Mahdi, sur base d’informations des services de renseignement le qualifiant de menace grave pour la sécurité du pays. En cause notamment : des prêches radicaux et des propos ouvertement antisémites, comme un appel filmé en 2009 à « brûler les sionistes ».

Malgré cela, une décision de justice récente a validé sa demande de nationalité belge, alors même qu’il ne parle aucune des langues nationales. Une aberration pour Georges-Louis Bouchez : “Il ne parle aucune des langues nationales mais a, malgré tout, réussi à obtenir la nationalité belge… Surréaliste !”

Le président du MR va plus loin : “Comment un imam radical et antisémite peut-il obtenir la nationalité belge après avoir été expulsé pour sa dangerosité ? Cela doit cesser !”

Le Mouvement Réformateur propose de rendre obligatoire la connaissance d’une langue nationale pour toute demande de nationalité. Mais aussi d’intégrer un critère de compatibilité avec les valeurs démocratiques dans l’analyse des dossiers.

“Il est inacceptable qu’on puisse devenir Belge si l’on ne respecte pas nos valeurs et que l’on échoue à s’intégrer. On doit également pouvoir retirer la nationalité dans des cas aussi graves”, affirme encore le président du MR.

Georges-Louis Bouchez ajoute que son parti agira également pour empêcher que M. Toujgani ne reprenne une fonction d’imam dans une mosquée belge. “Il doit être empêché d’avoir une tribune. Les autorités doivent le surveiller et agir.”

L’article de Sudinfo