Skip to main content

Ils étaient 850. Les étudiants en sciences politiques et sociales du professeur Carl Devos venus écouter la leçon inaugurale de Georges-Louis Bouchez à l’Université de Gand. Le président leur a expliqué comment le MR est devenu un véritable parti populaire à 30%.

GLB n’avait pas encore prononcé ses remerciements introductifs en néerlandais qu’il était déjà interrompu par les acclamations des manifestants de gauche anti-israéliens venus occuper le podium. À leur grande surprise, il leur a donné son micro pour qu’ils puissent exprimer leur point de vue. Il leur a répondu en expliquant sa position équilibrée sur le conflit entre Israël et les organisations terroristes du Hamas et du Hezbollah, où chaque victime civile est une victime de trop, selon lui.

Importer le conflit du Moyen-Orient dans notre pays. C’est une stratégie désormais bien connue des partis de gauche que de ne pas avoir à parler de leurs politiques dramatiques à Bruxelles et dans d’autres grandes villes. Et d’essayer de recueillir des voix auprès de ce qu’ils considèrent comme des « communautés ». C’est ce qu’on appelle le « communautarisme », dans lequel la gauche divise les gens en groupes et les bâillonne constamment avec des soi-disant « accommodements raisonnables » pour des raisons religieuses. Le port du voile derrière un guichet, par exemple, l’abattage sans étourdissement des animaux, des heures de baignade séparées pour les femmes dans les piscines publiques ou des repas adaptés dans les écoles. Les libéraux ne veulent pas de cela. Ils considèrent les gens comme des individus libres de vivre, de penser, de choisir et de réussir, indépendamment de leur origine ou de leur religion.

Au cours de l’heure qui a suivi, M. Bouchez a évoqué la neutralité de l’État, principe selon lequel les convictions religieuses n’ont pas leur place dans le fonctionnement neutre de l’Etat et de ses fonctionnaires. Il a réitéré son plaidoyer en faveur de l’emploi, afin que les citoyens puissent prendre leur avenir en main et que les recettes de l’État augmentent pour plus de prospérité. En réduisant les impôts et en augmentant les salaires nets, le président du MR souhaite mieux récompenser les personnes qui travaillent. La Belgique est le pays où les impôts sont les plus élevés au monde. Et pour ce qui est de l’impôt sur le capital, notre pays se situe également dans le trio de tête en Europe. Dans la prochaine réforme fiscale, nous n’avons donc pas besoin d’un tax shift, mais d’une véritable réduction d’impôts (tax cut). Plus personne ne devrait remettre à l’État plus de 50 % de son revenu du travail.

 

Revoir la leçon inaugurale 

Revoir le reportage de Terzake

Lire l’article dans La Libre Belgique

Lire l’article dans Le Soir

Lire le reportage dans De Tijd

Lire le reportage dans De Standaard

Lire l’article dans De Morgen

Lire l’article dans Het Laatste Nieuws