Georges-Louis Bouchez a clôturé sa tournée des vœux avec succès, rassemblant près de 6.000 participants à travers la Wallonie et Bruxelles.
Le Président a clôturé l’événement en appelant à l’absolue nécessité de continuer les efforts, de maintenir le cap pour ancrer les réformes et répondre aux attentes citoyennes qui sont immenses.
Le Président a aussi salué la présence de son prédécesseur Charles Michel, trop souvent malmené par les médias et qui mérite beaucoup plus de reconnaissance compte tenu de son parcours. Il a également rendu hommage au travail colossal des équipes de la présidence du MR, qui ont orchestré cette tournée des vœux.
Retrouvez ici l’intégralité du discours de Georges-Louis Bouchez
Chers amis, merci à tous pour votre présence et bonne année !
Je commencerai par saluer la présence dans le public de Charles Michel qui est, et je n’en ai jamais fait mystère, à mon sens trop mal considéré par les médias. Il mérite beaucoup plus de reconnaissance compte tenu de son parcours.
Si je devais croire les médias, je ne voterai même plus pour moi. Donc, parfois, il faut avoir un esprit critique en la matière.
Mais je vous demande vraiment d’applaudir très chaleureusement mon prédécesseur, mais aussi celui qui est mon ami, Charles Michel.
Comme je vous l’ai indiqué, et bien cette année, cette année 2024 a été exceptionnelle. Je ne vais pas revenir sur l’ampleur de la victoire, parce que à force d’admirer sa victoire, on oublie d’en faire quelque chose. Mais je voudrais simplement vous éclairer sur l’émergence de deux blocs politiques. Parce que c’est ça le nouveau paysage de la politique belge francophone, ce sont deux grands blocs.
Avec d’un côté des gens raisonnables, des gens qui croient en l’avenir, qui croient dans le progrès, des gens qui sont au travail de façon sérieuse. Je parle bien évidemment de la coalition qui dirige aujourd’hui la Wallonie, composée d’un côté des Engagés et de l’autre du Mouvement réformateur.
Face à ce bloc, nous avons une nouvelle émergence qui est la “Belgique insoumise”. Une Belgique insoumise composée du PTB. Le PTB qui a toujours un peu de mal à dire qu’ils sont communistes. Et je pense qu’il faut rappeler que ce sont des communistes avec tout ce que charrie de mortifères pour reprendre une expression d’une ancienne présidente de parti.
Cette idéologie, composée également des écologistes. Alors je ne sais pas si vous avez vu, très récemment, les écologistes veulent faire interdire X, donc Twitter, au nom de la liberté d’expression. Je dois vous avouer que je ne comprends pas toujours le lien entre la censure et la liberté d’expression, mais c’est certainement leur sens de la démocratie.
Et enfin le parti socialiste. Le Parti Socialiste aujourd’hui nous explique qu’ils vont refonder leur programme. Je vais vous dire en tant que démocrate, ça m’enchante. Parce que je suis au regret de constater que le Parti Socialiste est frappé de la maladie de Gilles de la Tourette. Parce qu’à chaque fois que vous n’êtes pas d’accord avec le Parti Socialiste, il vous répond trois choses : Populiste, Trump, extrême droite.
Il n’y a plus de débat. Il n’y a plus de possibilité d’échange. Il n’y a plus de contradiction possible. Il y a juste une orientation qui vise à discréditer l’interlocuteur parce qu’il ne penserait pas comme eux.
Et c’est vrai qu’aujourd’hui, et je l’assume pleinement, je pense que la plus grande victoire des libéraux, c’est d’imposer les thèmes, c’est d’oser affirmer ses convictions, c’est de faire en sorte de ne pas être sans cesse enfermé dans le carcan de la gauche qui dicterait les règles du débat, de ce que l’on peut dire et de ce que l’on ne peut pas dire.
Alors le Parti Socialiste, vous l’avez vu, va entamer une grande refonte de son programme, donc ça veut dire qu’ils vont se creuser les méninges, après avoir creusé les déficits. Ça sera certainement meilleur pour notre portefeuille, et je l’ai dit, et je l’ai dit avec beaucoup de sincérité,
En tant que démocrate, je me réjouirais de trouver un débat public de meilleure qualité, argument contre argument, plutôt qu’argument contre invective.
Alors, cette division entre les deux blocs, elle se traduit dans toutes les matières qui régissent notre société.
Tout d’abord, sur la question du vivre ensemble, où je l’affirme avec force, nous ne serons ni extrémistes, mais certainement pas communautaristes.
Parce qu’aujourd’hui, mesdames et messieurs, on le voit à différents étages et on pense que ça ne concerne que Bruxelles, mais c’est beaucoup plus large que cela.
Nous avons des partis de gauche qui, aujourd’hui, pour quelques voix, pour quelques gains électoraux, sont prêts à renoncer aux valeurs fondamentales qui constituent notre démocratie, sont prêts à laisser la religion s’immiscer dans la question du vivre ensemble, dans la gestion de l’administration, voire dans l’égalité entre les hommes et les femmes.
Certains, pour flatter quelques minorités, sont prêts à exalter les particularismes, alors que pour faire société, nous devons célébrer les valeurs communes. Alors oui, je vous le dis, mesdames et messieurs, les libéraux aujourd’hui seront les défenseurs de la neutralité de l’État, feront en sorte que le bien-être animal ne soit pas emporté par des considérations religieuses.
Ils feront également en sorte de ne pas importer les conflits étrangers dans notre pays. Parce que oui, aujourd’hui, les libéraux sont le dernier rempart contre les extrémismes de gauche, contre les extrémismes de droite, contre toute forme de radicalisme et contre l’influence religieuse.
Alors, nous serons également solidaires. Mais nous ne serons pas clientélistes. Nous estimons, et nous l’avons répété pendant la campagne électorale, ça a d’ailleurs été une des raisons majeures de notre succès, que c’est le travail qui est la meilleure des politiques sociales. C’est le travail avec également une bonne formation qui permet de prendre sa vie en main. Ce n’est pas les petits chèques, les subsides, les aides.
Figurez-vous qu’aujourd’hui, on en est à donner des chèques. C’est le cas, par exemple, du Parti socialiste flamand pour acheter un frigo. Nous sommes dans un État qui ponctionne chaque année 330 milliards d’euros pour vous donner un chèque pour aller faire du sport, pour un peu de culture, pour vos panneaux photovoltaïques, et demain, pour acheter votre frigo.
Est-ce que vous ne pensez pas qu’il serait peut-être mieux de prélever moins d’impôts, que tout le monde ait un emploi, et de vous laisser la liberté, la liberté de choix ?
C’est pour ça qu’on travaille.
C’est pour un moment donné, disposer de son argent comme on l’entend.
Et donc, oui, mesdames et messieurs, la réforme du FOREM, la réforme de la formation professionnelle, seront des réformes prioritaires menées par Pierre-Yves Jeholet pour faire en sorte que la Wallonie et Bruxelles puissent enfin se déployer.
Pour enfin faire en sorte qu’il n’y ait plus cette différence abyssale de 12 points entre le taux d’emploi wallon et le taux d’emploi flamand.
Parce que je vais vous dire, si je suis libéral, c’est parce que j’ai la conviction que chaque individu veut prendre sa vie en main. Et on ne prend pas sa vie en main à tout de suite. On prend sa vie en main grâce à un emploi. Alors oui, plus que jamais, le mouvement réformateur sera le parti des travailleuses et des travailleurs.
Cette différence, elle se traduit par le fait, et j’assume le thème, que nous serons un parti et que nous sommes un parti sécuritaire et non laxiste.
Parce qu’aujourd’hui, dans notre pays, figurez-vous que c’est plus compliqué pour un agent de police de faire son travail que pour un délinquant d’être condamné. Parce qu’aujourd’hui, dans certaines régions, on ne peut plus se déplacer à n’importe quelle heure ou à n’importe quel lieu du territoire.
Parce qu’aujourd’hui, et j’en ai vu à l’entrée, nous avons des policiers qui doivent systématiquement rendre des comptes pendant que des délinquants jouissent de toutes les faciles. Alors dans le cadre de la négociation fédérale, cette question est centrale.
Elle est centrale parce que la menace du trafic de drogue et du grand banditisme qui l’accompagne est réelle sur notre État, réelle en termes de corruption des institutions, réelle en termes de sécurité de nos concitoyens, réelle également en termes de capacité à pouvoir vivre ensemble.
Alors oui, mesdames et messieurs,
Nous allons faire en sorte que la peur change de camps, que la police soit respectée au même titre que les pompiers, que les ambulanciers, que toutes celles et tous ceux qui veillent sur notre sécurité, avec une justice qui sanctionne et des sanctions qui sont effectivement opérantes.
Oui, mesdames et messieurs, le mouvement réformateur assume que toutes ces politiques qui s’appuient sur la prévention ou la compréhension sont certainement nécessaires, mais ne sont pas suffisantes.
Pas plus tard que jeudi à la Chambre, certains parlaient pour les incendies de voitures et les dégradations de biens publics, ainsi que les tirs sur des policiers à Bruxelles. Certains parlaient d’estompement de la norme. Est-ce qu’on se rend compte de quoi parle-t-on ? Ce n’est pas un estompement de la norme, c’est une violation grave de la loi. Ce sont des comportements intolérables. Et nous devons envoyer les signaux nécessaires pour que l’État se fasse à nouveau respecter.
Parce que, mesdames et messieurs, les premières victimes de cette insécurité, ce sont les publics qui, socialement, sont les plus défavorisés. Ce ne sont pas celles et ceux qui vivent dans les plus beaux quartiers. Ce sont celles et ceux qui vivent dans les quartiers les plus difficiles. Les quartiers à forte dimension sociale. Ce sont eux. Ce sont eux qui souffrent des phénomènes de raquettes et de violences.
Alors oui, mesdames et messieurs, le mouvement réformateur s’engage pour que chaque citoyen et chaque citoyenne sur notre territoire vive en paix, en sécurité. C’est une liberté fondamentale.
Alors, vous me direz, c’est un peu particulier parce que dans le discours, on retrouve plus que des accents de campagne.
Mais oui, ce discours, on ne doit pas l’abandonner parce que la campagne est terminée. Ce discours, il s’adresse à vous, il s’adresse à la population, mais il s’adresse en particulier aux ministres parlementaires et élus du mouvement réformateur.
Parce qu’à aucun moment, on ne doit oublier la raison pour laquelle nous avons été élus. Nous n’avons pas été élus pour occuper des postes.
Nous n’avons pas été élus pour occuper le pouvoir. Nous avons été élus pour l’exercer, pour mettre en œuvre ces réformes, pour ne jamais perdre notre boussole, pour ne jamais oublier la dignité que nous devons à notre mandat.
Et la première des dignités, c’est de respecter sa parole, c’est de respecter ses promesses, c’est de faire en sorte que ses promesses se concrétisent au quotidien. Alors ça a déjà commencé.
Ça a déjà commencé en Wallonie, avec la première baisse d’impôt de l’histoire de la Wallonie, avec la diminution des droits d’enregistrement, mais aussi la division par deux des droits de succession. Ces réformes, elles vont s’amplifier. Elles vont aussi s’accélérer. Car nous ne devons pas traîner.
Le temps utile est compté. Ça fait déjà 7 mois que nous avons voté. Or, le travail est colossal.
Il est important en termes d’emploi, il est important en termes de simplification administrative également. Il est important en termes de développement économique et industriel en Wallonie, en Belgique et en Europe.
Il sera aussi important en Fédération Wallonie-Bruxelles en ce qui concerne l’enseignement. Et je voudrais m’arrêter quelques instants sur le sujet en m’adressant particulièrement aux enseignantes et aux enseignants, aux directions d’école qui sont présentes dans cette salle pour leur dire que ça fait au moins 20 ans que le marasme gagne et qu’il y a une certaine fatalité qui gagne le monde de l’enseignement. Cela fait 20 ans que l’autorité est en crise.
Cela fait 20 ans que le niveau des élèves baisse. Cela fait 20 ans que la charge administrative ne cesse de croître. Alors aujourd’hui,
Ce malaise et ces difficultés, nous en avons pleinement conscience. Nous les avons évoquées lors de la campagne électorale. Nous allons désormais résoudre ces problèmes, grâce à Valérie Glatigny. Et pour résoudre ces problèmes, et aujourd’hui je tends la main, nous allons avoir besoin de tous les acteurs.
Chacun va devoir sacrifier peut-être des habitudes. Chacun devra mettre en marche un changement qui ira pour un mieux, pour une simplification. Et parmi ces acteurs, je m’adresse aussi aux syndicats.
En leur disant qu’aujourd’hui, le choix qui s’offre à eux est très simple. Soit ils saisissent la main tendue pour qu’ensemble nous puissions réformer. Pour qu’en fait, ils soient simplement en phase avec ce que devrait être leur mission. Leur mission ? C’est celle de protéger les intérêts des travailleuses et des travailleurs.
Soit ces syndicats décident de devenir et d’être les bras armés de formation politique de gauche, de faire en sorte que ce que la gauche a perdu dans les urnes, elle essaye de le gagner dans la rue. Dans ce cas, les syndicats trahiraient les millions de travailleuses et de travailleurs de ce pays qui n’attendent pas de faire de la politique partisane, mais qui veulent simplement que les réformes que nous mettrons en œuvre permettent une école de qualité, un salaire enfin récompensé et une structure d’État beaucoup plus efficace.
Alors en vue de cette fameuse grève de demain, je le répète et je ne perds pas espoir de les amener à la table de la discussion, parce que je veux aussi leur dire que le cas est clair, que malgré la hauteur des vagues, nous ne changerons pas d’objectif, parce que nous avons reçu un mandat, un mandat démocratique.
Et vraiment, je vous le dis, mesdames et messieurs, ne vous laissez pas impressionner, ne vous laissez pas intimider. Notre objectif ne doit pas être d’être populaire chaque jour de l’année, mais d’être au contraire dignes de notre mission de donner un autre avenir à notre pays, et pour ça, de porter, d’expliquer et de faire les réformes nécessaires.
Alors, vous me direz, il reste deux gouvernements à composer.
Le gouvernement bruxellois. Alors, ça peut paraître particulier de parler de Bruxelles en Wallonie, même si en Brabant wallon les liens sont quand même importants, mais c’est pourtant fondamental.
Parce qu’aujourd’hui Bruxelles est bloquée. Bruxelles est bloquée parce que certains nous expliquent que le danger pour Bruxelles serait deux députés N-VA. Alors je vous pose la question, est-ce qu’aujourd’hui le vrai danger de Bruxelles, ce sont ces deux députés N-VA ou ces racailles qui brûlent des voitures le soir du Nouvel An ? Est-ce qu’aujourd’hui, le vrai danger de Bruxelles, ce sont ces deux députés N-VA ou le déficit budgétaire qui est le pire de toutes les entités politiques du pays ? Est-ce qu’aujourd’hui, le vrai danger de Bruxelles, ce sont ces deux députés N-VA ou le taux d’emploi dramatiquement bas ? Aujourd’hui, le vrai danger de Bruxelles, c’est le bilan de 20 ans de politique de groupe avec un vivre-ensemble menacé, avec des jeunes qui n’ont pas de perspective, avec une mobilité immobile, avec une insécurité croissante.
Ce sont ça les vrais dangers de Bruxelles. Et aujourd’hui, force est de constater qu’il y a une personne, qu’il y a une personne qui se bat pour redéployer Bruxelles. Cette personne, c’est notre chef de file bruxellois, c’est David Leister. Et je vous demande vraiment de le soutenir. Je vous demande vraiment de prendre en compte les enjeux bruxellois.
Parce que Bruxelles, c’est notre capitale. Bruxelles, c’est notre carte de visite. Bruxelles, c’est le moteur de la Belgique. Alors je sais que vous aimez la Belgique. Et si vous aimez la Belgique, préoccupez-vous de Bruxelles et soutenez notre chef de file, David Lester !
L’autre gouvernement à mettre en place, c’est le gouvernement fédéral. Et d’ailleurs, dès 14h, les négociations reprennent sur la question de la réforme fiscale. C’est la raison pour laquelle vous savez que j’aime rester parmi vous. Je resterai quelque peu, mais peut-être pas autant que je ne le souhaiterais. Mais justement, cette réforme fiscale parlons en.
Nous avons fait une promesse claire pendant la campagne : baisser les impôts. Baisser la pression fiscale sur celles et ceux qui travaillent. Faire en sorte qu’il y ait un différentiel d’au moins 500 euros entre celles et ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas. Aujourd’hui, mesdames et messieurs, bien sûr que nous sommes prêts à des compromis, mais pas sur nos valeurs fondamentales, pas sur les promesses majeures que nous avons faites à nos concitoyens, pas sur ce qui est le plus nécessaire pour notre pays ou d’autres, qui est en train de crouler, sous le poids de l’État et le poids de la fiscalité.
57% de notre PIB aujourd’hui, c’est de la pression fiscale. C’est intolérable. Alors comme vous, je veux un gouvernement le plus rapidement possible. Mais je ne l’accepterai pas au prix de compromissions sur les besoins les plus fondamentaux de notre pays.
Parce que non, créer un nouvel impôt, ce n’est pas un symbole pour un parti. Ce sont des centaines de milliards d’euros que l’on va chercher dans les poches de nos concitoyens.
C’est ça l’impôt. Ce n’est pas une victoire politique. C’est d’aller chercher ce que les gens ont produit par leur travail, par leur épargne, par leur investissement. Alors oui, il faut de l’impôt. Mais l’impôt juste, l’impôt nécessaire, pas au-delà. Il faut surtout que les mandataires publics soient dignes de cette gestion d’argent.Et ne fasse pas des gares à près d’un demi-milliard d’euros pour 10 000 voyageurs par jour.
Alors oui, mesdames et messieurs, je vous parlais de la presse tout à l’heure. Oui, on va se battre. Ça ne va pas toujours être simple. Certains dans le journal considèrent que je souhaiterais me faire remarquer. Mais je vais vous faire un aveu. Ça ne m’intéresse pas de me faire remarquer parce que je pense que c’est déjà bien entamé. Par contre, je veux faire quelque chose de remarquable pour le pays.
Ça oui. Parce que comme vous l’avez vu dans la vidéo, j’ai toujours considéré qu’une victoire électorale, ce n’était pas un cadeau. C’est une responsabilité.
Et je vais aller au-delà. C’est une responsabilité historique que nous avons. Parce que les gens qui ont voté pour nous, et en particulier nos nouveaux électeurs, l’ont fait parce que leurs attentes sont immenses.
Ils l’ont fait comme un dernier rempart. La dernière fois où ils font confiance à des démocrates. Et donc, notre responsabilité, elle va bien au-delà de notre parti.
C’est la raison pour laquelle, mesdames et messieurs, le parti il va falloir continuer à le faire vivre. Il va falloir continuer de faire en sorte de développer notre centre d’études, pour avoir des idées nouvelles, sans cesse, parce que le monde évolue à une vitesse inédite.
Nous allons aussi continuer à être sur le terrain. Dès le mois de février, le mouvement réformateur va lancer une grande tournée dans toutes les provinces de Wallonie, de Flandre, mais aussi à Bruxelles, pour expliquer les réformes mais aussi pour vous écouter.
Parce que ces réformes, bien sûr que nous allons les ajuster au fur et à mesure. Nous allons les ajuster avec vous, les acteurs de terrain, avec les femmes et les hommes qui font vivre le pays au quotidien.
Le parti, on doit continuer à développer son nombre de membres. On doit faire en sorte, et c’est mon nouvel engagement, de rester la première formation politique française.
Pour au moins deux raisons : La première, parce que ces réformes vont prendre du temps, alors pas nécessairement à être votées, un peu plus à être mises en œuvre, mais surtout à produire des effets, des effets au quotidien, changer la mentalité, changer les états d’esprit.
Et aussi, parce que si nous mettons en œuvre ces réformes, c’est pas pour que quelques-uns les remettent en cause la fois où ils reviendront au pouvoir. C’est pourquoi, dès maintenant, je vous demande de continuer l’engagement.
En 2024, je vous avais dit que ça serait l’année de la victoire. Ça l’a été. En 2025, c’est l’année du devoir. Et pour mener ce devoir, il faudra être encore plus mobilisés. Vous devez rester sur le terrain, parce que le grand mouvement populaire qui est devenu le mouvement réformateur ne sort pas qu’en campagne électorale.
Je profite d’ailleurs de l’occasion pour saluer tous nos élus locaux, parce que ce sont eux nos premiers ambassadeurs.
Ce sont eux qui sont en contact, en premier, avec l’ensemble de nos concitoyens. Vous allez être des pièces maîtresses de notre dispositif, durant lequel vous devrez à la fois expliquer, mais vous ne devrez jamais hésiter à nous faire remonter ce que nous devons changer, ajuster, modifier.
Car on ne réformera pas tout seul. On réformera avec toute la population. Parce qu’un changement pour être opérant ne doit pas être que dans les textes.
Il doit aussi, ce changement, être dans les têtes et j’oserais même dans les cœurs. Alors en 2024, je vous ai demandé de vous battre pour le parti.
En 2025, ça va être encore plus exaltant. Parce qu’on va se battre pour le pays. Alors soyez fiers d’être des libéraux et n’oubliez pas notre promesse. Avec le MR, l’avenir s’éclaire !