Georges-Louis Bouchez est l’invité politique de la semaine des présidents dans les colonnes de la DH. Pour le président du MR, « il est important dans le débat public de remettre un peu de rationalité, de science et d’objectivité. » Une interview de campagne qui revient sur les combats menés et à venir.
“Si la démocratie ne fonctionne plus, c’est parce qu’un modèle qui a été conçu pour fonctionner sur base de la rationalité fonctionne aujourd’hui sur la base de l’émotion permanente.
En tant que citoyen, je suis sidéré de l’amateurisme avec lequel l’État gère des situations stratégiques. Je dis peut-être des choses qu’un président de parti ne devrait pas dire. Mais se taire, ce n’est pas ma conception de la façon dont il faut faire de la politique. »
Des réformes structurelles pour le pays
Georges-Louis Bouchez : « Il faut des réformes socio-économiques, et l’activation des chômeurs en fait partie. Par contre, le nucléaire est une ligne rouge absolue. S’il n’y a pas la prolongation de plus de réacteurs et la construction de nouvelles unités, nous n’entrons pas dans un gouvernement.
Il se dessine assez clairement qu’il y a un bloc de centre-droit qui veut réformer la Belgique composée du MR, de l’Open VLD et du CD&V. Pourraient s’y joindre, mais ça dépend s’ils ont une envie de réforme, Les Engagés et la N-VA. Et de l’autre côté, on a un bloc de la régression qui est PS, Vooruit, Ecolo, Groen avec l’appui du PTB. »
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