Moins de 48h après la publication des résultats des élections, Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot ont tenu une conférence de presse pour annoncer qu’ils allaient gouverner ensemble à tous les niveaux de pouvoir.
« Le MR et les Engagés ont décidé d’entamer des discussions pour former un gouvernement en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles, là où nous avons une majorité suffisante pour gouverner à deux. Nous nous présenterons en binôme dans le cadre des négociations bruxelloises. David Leisterh lancera des invitations dès demain, en priorité aux Engagés. Ce binôme vaut également sur le plan fédéral. Nous aurons ainsi la plus grande cohérence pour déployer des politiques au niveau national ».
Georges-Louis Bouchez, président du MR, confirme ainsi sa volonté d’avancer rapidement, sans se précipiter, mais pour rassurer la population et démontrer que le MR est cohérent avec son ambition d’efficacité.
Le président des Engagés Maxime Prévot confirme : « Les urnes ont parlé. Et elles ont parlé clairement. Il y a deux gagnants incontestables dans le sud du pays. Notre volonté est de respecter le signal envoyé par les électeurs. Nous sommes heureux de ces victoires mais aussi conscients qu’elles s’accompagnent de grandes responsabilités, et nous sommes prêts à les assumer conjointement ».
Concrètement, d’ici la fin de la semaine, les équipes respectives des partis détermineront la méthode de travail et lanceront de premières invitations à des acteurs société civile. Le résultat des élections démontre en effet une profonde aspiration au changement. Pour Georges-Louis Bouchez, il ne faut pas perdre cet élan. « Nous n’avons pas caché nos volontés de réforme et nos priorités mais nous voulons entendre les préoccupations et créer une union sacrée », précise Georges-Louis Bouchez. « Il n’est cependant pas utile de perdre plusieurs jours en consultant les autres partis, vu la clarté du signal électoral et les convergences évidentes entre le MR et les Engagés ».
Les deux présidents ont déjà annoncé du changement en termes de gouvernance. Le nombre de ministres sera réduit et le travail avec l’administration renforcé afin de réduire la taille des cabinets ministériels et les dépenses publiques. Georges-Louis Bouchez insiste également sur la cohérence du projet commun aux deux partis. « Nous voulons une vision commune pour le pays. Il n’y aura pas de contradiction en fonction des niveaux de pouvoir ».
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