Ce matin, Georges-Louis Bouchez était l’invité de Fabrice Grosfilley dans la matinale de BX1. L’occasion de revenir sur l’actualité chargée de cette semaine.
Concernant les réformes sociales, le président a dénoncé les discours alarmistes qui circulent dans le débat public. “Ce que j’accepte moins, c’est que certains, pour des raisons partisanes, jouent sur les peurs. On fait circuler des éléments totalement faux.” Il a rappelé que notre rôle politique, au MR, est d’expliquer les réformes, pas de céder à la démagogie. “Les syndicats n’accompagnent pas ces réformes, ils s’y opposent”, a-t-il encore précisé.
Sur le statut d’artiste, Georges-Louis Bouchez a tenu à rappeler que le MR est à l’origine du travail entamé dès 2020 : “On soutient les artistes. On veut les sortir du chômage. Aujourd’hui, avec ce statut, ils sont considérés comme des demandeurs d’emploi améliorés.” Il a insisté sur la volonté du MR de faire évoluer le statut pour mieux valoriser ces travailleurs avec un statut spécifique, tout en maintenant leurs droits actuels.
Sur la situation politique à Bruxelles, il a confirmé que la piste d’un gouvernement minoritaire du côté francophone était bien avancée. “Ça fait 10 mois qu’on est dessus, il faut avancer ! Je ne vois pas comment faire autrement.” Il a également rappelé l’importance du respect des institutions et des partenaires néerlandophones : “Il faut arrêter, pour les francophones de ce pays, de considérer les néerlandophones comme quantité négligeable. Moi, comparé à d’autres, je respecte les institutions.”
Enfin, à propos de la condamnation de Marine Le Pen, il a rappelé : “La loi est la même pour tout le monde.” Il a tout de fois émis une réserve sur les peines d’inéligibilité : “Je ne suis pas favorable aux peines d’inéligibilité. C’est au citoyen de sanctionner. Il faut condamner les élus à des peines similaires à celles de tous les justiciables.”
Revoir l’interview