Il y’a abordé les principaux chantiers économiques sur lesquels le mouvement libéral est investi : réforme des pensions et la convergence des statuts, aménagement du travail pour l’équilibre vie privée/vie professionnelle, intégration des nouveaux modes de travail dans le droit social, l’impact de la mesure zéro cotisation et les 50 000 emplois qu’elle a créé depuis sans oublier la réforme fiscale et l’une des mesures phares fiscales du MR : l’augmentation de la quotité exemptée d’impôts de 9000 à 12000 euros.
Il a également appelé à une meilleure méthodologie de travail pour la réforme fiscale : on traite les questions de façon séparée, en silos sans avoir une vision d’ensemble de la baisse globale de la fiscalité, nécessaire pour préserver l’emploi et le pouvoir d’achat. Nous devons intégrer les nouveaux enjeux de flexibilité dans nos politiques de règlementation du travail. Les évolutions de mode de vie demandent une révision du droit du travail. Plutôt qu’exclure ce qui n’était pas présent il y’a 50 ans, adaptons-nous pour permettre d’intégrer les mécanismes qui permettent à la fois le bien-être et la liberté des travailleurs.
Le président a exprimé une position forte sur la politique énergétique : le MR n’a aucun dogme anti ou pro nucléaire. Il est essentiellement centré sur les besoins réalistes des citoyens. Aujourd’hui et comme le prévoit l’accord du gouvernement, nous avons plus que jamais besoin d’un monitoring clair et précis de la politique énergétique. Ce tableau de bord doit pouvoir mesurer l’approche énergétique en fonction du prix, des émissions de CO2 et de la sécurité d’approvisionnement. Il met en garde contre le dogme qui peut nuire à une politique efficace, accessible et respectueuse de l’environnement. Aujourd’hui, une centrale gaz vapeur pollue autant que des centaines de milliers de voiture en volume d’émissions de CO2 ! Au même titre que nous ne pouvons toujours compter sur la solidarité européenne en termes d’approvisionnement car lorsque les conditions climatiques sont exceptionnelles, elles le deviennent pour tous.
Georges-Louis Bouchez s’est également exprimé sur la politique envers le renouvelable qui doit être revue de façon plus pragmatique : mesurer les subsides en fonction de leur apport réel dans le mix énergétique globale (exemple les subventions pour le photovoltaïques à 3 milliards pour seulement 13% d’apport énergétique). L’autre véritable enjeu réside dans la rénovation du bâti, grand responsable des émissions de CO2 et permettant également de réduire la facture énergétique et climatique.
Ce monitoring est essentiel et nous l’appelons de nos vœux : comment savoir si l’augmentation des prix de l’énergie est conjoncturelle ou structurelle ? Comment préserver ainsi les ménages de la précarité énergétique ? Comment respecter les accords de Paris sur la baisse générale des émissions de CO2 ? Comment garantir la fourniture d’énergie aux ménages en toutes circonstances ?
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Interview Georges-Louis Bouchez in De Tijd
In een interview vandaag in De Tijd spreekt voorzitter Georges-Louis Bouchez over de belangrijke sociaaleconomische regeringsdossiers voor de zomer en het najaar: pensioenen, arbeidsmarkt, energie, fiscaliteit. Sinds het begin van de legislatuur heeft hij één grote leidraad: het regeerakkoord dat hij vorige zomer onderhandelde.