Communiqué de presse :
Quand le PS refuse le débat et veut imposer ses dates à RTL TVi… C’est vraiment pas tous les jours dimanche.
Pour au moins la sixième fois depuis septembre, le PS a, une nouvelle fois, refusé dimanche dernier un débat sur la situation montoise. Après avoir rejeté l’échange sur le dossier du FIFA, celui de Pascal Lafosse, l’arrivée d’Opaline Meunier pour ne citer que quelques exemples, c’est une nouvelle dérobade et un refus d’échanger argument contre argument, projet contre projet.
Le PS ne cesse de me reprocher de ne pas avoir de propositions, de programme mais dès que l’occasion est donnée de défendre un projet de Ville, ils refusent la confrontation, bien aidés par certains qui devraient analyser le fond des choses mais préfèrent s’en tenir à quelques éléments superficiels et caricaturaux.
En empêchant le débat, le PS tente de faire oublier que son bilan est désastreux et surtout qu’il n’a pas de projet pour la Ville de Mons.
Ainsi, on préfère détourner l’attention sur le climat politique, ma personnalité, une petite phrase en évitant soigneusement d’aborder un sujet en profondeur.
Pire, le PS se permet de suggérer le moment auquel un débat pourrait avoir lieu selon son calendrier électoral interne.
Il est également particulier qu’une chaîne de télévision adapte son programme au refus d’un parti d’envoyer un représentant. Ainsi, si le Gouvernement fédéral agissait de la sorte, cela permettrait de n’avoir aucun débat sur des sujets polémiques. En effet, il suffirait d’indiquer qu’aucun représentant de la majorité n’est disponible ce qui, dans cette logique, devrait contraindre RTL TVi à annuler le débat. Il semble pourtant que ce qui vaut pour le PS de Mons n’est pas valable pour le Gouvernement fédéral.
Avant de devoir subir la caricature habituelle sur le fait que je crée de la polémique, je préfère d’ores et déjà indiquer que je n’ai, pour ma part, jamais refusé un débat contre qui que ce soit, quel que soit l’organisateur, le lieu ou le thème. Accepter la confrontation d’idées en toutes circonstances est l’honneur des politiques. Manifestement, certains ne doivent pas en avoir beaucoup…
Pour le Groupe MR, Georges-Louis Bouchez.