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Dans une interview accordée au magazine « Wilfried », Georges-Louis Bouchez a été clair : la RTBF est devenue un acteur hégémonique qui fausse la concurrence et oriente trop le débat public. Son financement public lui permet de capter l’essentiel des fréquences, d’attirer les meilleures audiences et d’investir massivement, au détriment des médias privés.  

Un service public audiovisuel est nécessaire, mais pas dans ces conditions. Financer avec l’argent public des programmes comme The Voice, Le Cactus ou l’achat des droits pour une coupe du monde n’a rien à voir avec sa mission. Son monopole étouffe la diversité médiatique et et son modèle économique empêche la presse privée de rivaliser.  

En effet, grâce à ses dotations, la RTBF capte une large part du marché publicitaire et surenchérit sur l’achat des droits sportifs, empêchant d’autres chaines et la presse écrite de se maintenir. En publiant gratuitement du contenu en ligne, elle concurrence directement les journaux payants, fragilisant encore plus le pluralisme médiatique.  

Les conséquences sont lourdes : affaiblissement des médias privés, concentration de l’information et mise en danger de la diversité démocratique. Le rôle d’un acteur public n’est pas d’écraser toute concurrence.  

Il faut agir ! Redéfinir le rôle de la RTBF, garantir un véritable pluralisme, limiter son expansion et rétablir une concurrence équitable. Un monopole d’État sur l’information serait un danger. Le pluralisme médiatique doit être protégé en cadrant les différentes missions de la RTBF.

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