Couvre-feu, gardiens de la paix, caméras de surveillance, voici les contre-propositions de Georges-Louis Bouchez pour sécuriser le quartier de la gare à Mons
Dans Sudpresse, Georges-Louis Bouchez évoque les propositions de son groupe politique Mons en mieux pour améliorer la sécurité dans le quartier de la gare de Mons. A ses yeux, les mesures actuelles sont un échec.
Pour Georges-Louis Bouchez, l’interdiction des rassemblements de plus de cinq personnes relève surtout de la communication. En effet, que faire d’un groupe de six personnes qui viennent à Mons en train ? Aussi, l’usage des caméras de surveillance est perfectible. Elles ne sont utilisées qu’a posteriori, une fois que des faits se sont produits, alors qu’elles devraient servir à guider les patrouilles. Pour cela, une surveillance des images est nécessaire en permanence. Le chef de file de Mons en mieux propose de faire appel aux gardiens de la paix. « Ceux qui surveillent les images ne doivent pas forcément avoir en permanence un pouvoir de constatation, ils peuvent envoyer les images à un policier dès que le constat est nécessaire ». Cela permettrait de libérer du temps pour les forces de police.
Mons en Mieux souhaite également une coordination en matière de sécurité (notamment avec le parquet), ainsi qu’un un couvre-feu dans le quartier et une présence policière accrue en soirée. Il souhaite renforcer les contrôles AFSCA et financiers des commerces.
La coopération transfrontalière doit également être amplifiée, afin de lutter plus efficacement contre le trafic de drogues. Il s’agit par exemple de mieux contrôler les véhicules suspects venus de France.
Mons en mieux s’inquiète par ailleurs d’un effondrement survenu récemment sur un chantier situé dans le piétonnier montois. À ses yeux, la responsabilité du bourgmestre est engagée. Plusieurs commerces, inclus dans le périmètre sécurisé autour du bâtiment, sont en effet fermés. Mons en Mieux demande une indemnisation pour ces derniers, tout en déplorant qu’il s’agit encore d’argent public perdu à cause de l’incompétence de la Ville de Mons.
Ces différents sujets seront évoqués par Mons en Mieux lors du conseil communal du 5 septembre.
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