Skip to main content

Ce jeudi 28 novembre, le Mouvement Réformateur a rassemblé ses élus communaux et provinciaux pour une soirée d’hommage et de mobilisation. 

Le président Georges-Louis Bouchez, dans un discours inspirant, a rappelé les fondamentaux de notre victoire : le travail sur le terrain, la proximité avec les citoyens, et l’engagement collectif pour un projet politique ambitieux. “Cette victoire n’est pas feinte, elle est le fruit de votre engagement et de votre détermination,” a-t-il déclaré.

Cette soirée fut également marquée par une émotion particulière avec l’hommage rendu à Eddy Bayard, bourgmestre de Momignies, disparu trop tôt. Son dévouement et son esprit de service resteront gravés dans nos mémoires.

Cette soirée a également mis à l’honneur nos nouveaux bourgmestres, qui endosseront bientôt l’écharpe mayorale. Leur mandat, “l’un des plus beaux de la vie politique,” est un symbole de proximité et de service envers les citoyens.

Avec le MR, l’avenir ne se rêve pas, il se construit pas à pas, réforme après réforme. Merci à tous nos élus pour leur engagement, et bon travail à ceux qui entament leur mandat !

 

Retrouvez ici l’intervention du Président Georges-Louis Bouchez

Chers amis,

Nous avons pu redéployer les sections, nous avons pu aller sur le terrain pour rencontrer nos concitoyens.

En ce moment j’ai la possibilité, la chance de pouvoir négocier un accord de gouvernement fédéral.

Mais il y a quand même quelque chose qui me manque, c’est que ça fait plusieurs semaines que je ne suis pas dans les sections, que je ne suis pas auprès de vous sur le terrain, au quotidien.

Or, c’est fondamental, ça a été ça la clé de notre victoire.

Et cette victoire, elle n’est pas feinte, puisque comme vous l’avez vu sur les chiffres, nous comptons dorénavant près de 1.900 élus locaux. Qu’ils soient communaux ou provinciaux, c’est une année au service du projet civil.

Alors, la vie, elle est remplie de moments forts.  Ces moments forts peuvent être extrêmement joyeux. J’ai parlé du mois de juin, j’ai parlé du mois d’octobre. Mais il y a aussi des moments qui peuvent être plus douloureux.

Et je n’aurais pas voulu que nous fassions la soirée aujourd’hui qui doit consacrer l’ensemble des élus communaux et provinciaux, sans parler d’un d’entre eux, qui nous a malheureusement quittés après avoir gagné l’élection à Momignies, après avoir été reconduit dans ses fonctions, il nous a quittés à l’âge bien trop précoce de 57 ans.

Pour lui rendre hommage, je vous demanderai à toutes et à tous, si vous voulez bien, d’observer une minute de silence en la mémoire d’Eddy Bayard, qui a été le premier échevin d’accompagnement qui a été bourgmètre, qui a été soutenu par ses concitoyens pour être renouvelé, qui m’a accompagné à titre personnel sur la liste fédérale.

Si vous devez retenir quelque chose d’Eddy c’est cette exemple : je lui ai demandé si il pouvait être sur ma liste lors des élections du mois de juin. Et il m’a répondu : si ça peut te rendre service, vas-y. Si ça peut te soutenir, si ça peut soutenir le parti, je vais le faire, t’inquiète pas. C’était un vrai soldat du parti et c’est avec une émotion non feinte que je vous demande vraiment de respecter une minute de silence.

Alors je le disais, Eddy avait l’occasion d’être soutenu par ses concitoyens, renouvelé comme beaucoup d’entre vous, mais il y a aussi parmi ces bourgmestres libéraux des nouveaux mandataires, des gens qui pour la première fois vont prêter serment lundi.

comme dimanche pour… non, c’est vendredi pour les Bruxellois, d’au moins un, et lundi pour l’ensemble des Wallons, qui pour la première fois à Liège vont ceindre l’écharpe mayorale.

Vous le savez, Bourgmestre, c’est à la fois le mandat politique le plus apprécié par nos concitoyens, donc parmi l’ensemble des politiques qui, en général, n’ont pas la plus grande cote, c’est souvent le maire qui est la figure de référence, la figure de confiance,

Ça implique aussi que quand on est bourgmestre, on doit toujours être là, disponible, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, de répondre à toutes les urgences, de pouvoir être au service de la population et en proximité. C’est sans aucun doute l’un des plus beaux mandats que l’on peut occuper en politique.

Alors je vais vous demander d’applaudir et d’accueillir l’ensemble de nos nouveaux bourgmestres qui siégeront pour la première fois !

Merci à eux et bon travail !

Pour les négociations fédérales, je peux vous dire quelque chose : nous avançons dossier après dossier. Pour le moment, nous obtenons beaucoup de points importants de notre programme.

Nous aurons dans les prochaines heures des négociations autour de la thématique économique, celle également de la compétitivité, où vous le savez, c’est certainement le dossier le plus délicat et dont les prochaines heures seront essentielles.

Mais j’ai bon espoir ce soir que nous puissions conclure un accord de gouvernement dans les deux à trois prochaines semaines, parce que il y a urgence : la situation budgétaire de notre pays, la situation économique, la volonté de changement de nos concitoyens nous obligent à pouvoir boucler cet accord dans les plus brefs délais et en tout cas avant le début de l’année 2025.

A ce titre-là, je voudrais profiter de l’occasion qui m’est donnée pour saluer l’une d’entre nous qui quittera le gouvernement fédéral un peu plus tôt pour rejoindre la Commission européenne, puisque avec son parcours en tant que ministre des Affaires étrangères, ayant dirigé la présidence belge de l’Union européenne, Hadja Lahbib rejoindra après certainement avoir fait l’une des meilleures, si pas la meilleure audition au Parlement européen, la Commission européenne.

Ce sera extrêmement important pour notre formation politique qui veut résoudre et qui veut faire face aux grands enjeux. Ceux de la désindustrialisation, ceux des prix de l’énergie, l’enjeu également militaire européen, l’enjeu de l’autonomie de l’Europe. Il sera essentiel pour nous de pouvoir confier ce mandat à Hadja, à la Commission européenne. Et je vous demande de l’applaudir bien fort pour la solidité. Alors l’autre volet de la négociation, c’est le volet bruxellois. Et je voudrais ce soir faire passer un message politique.

Depuis 5 mois, David Leisterh, comme formateur, n’a pas ménagé ses efforts pour pouvoir mettre sur pied un gouvernement. Aujourd’hui, les néerlandophones ont obtenu un accord. Cet accord inclut la N-VA.

Que voyons-nous ? Le parti socialiste qui émet un veto contre la N-VA. Ce même parti socialiste qui a légitimé le PTB, qui a légitimé les marxistes, les communistes, des gens qui défendent une idéologie qui a fait des dizaines de millions de morts dans l’histoire, les mêmes qui seraient prêts à s’associer, à fricoter avec le communautarisme Fouad Ahidar, les mêmes qui ne souhaitent tout d’un coup plus travailler avec un parti démocratique qui fournira le prochain Premier ministre, et surtout avec lequel ils ont négocié des dizaines de jours durant, en 2010, mais aussi en 2020.

Cette posture n’est certainement pas celle de la sincérité. Je pense que le Parti socialiste n’accepte pas sa défaite. Mais le pourrissement n’est pas une solution.

Bruxelles, aujourd’hui, est au bord du gouffre. Peut-être plus que n’importe quelle autre région de notre pays. La société est dans une situation budgétaire dramatique. Bruxelles fait face à un phénomène de violence sans précédent. Bruxelles, aujourd’hui, voit ses conditions économiques qui ne cessent de se dégrader au quotidien. Bruxelles, surtout, mesdames et messieurs, souffre d’un communautarisme des plus grands dangers. Aujourd’hui, si le PTB arrive à prospérer à Bruxelles, c’est uniquement pour le rôle communautaire.

Mais je tiens à vous rappeler, notre parti, celui de la tolérance, et celui de l’inclusion, et celui de l’égalité des chances. Mais notre parti ne laissera jamais une religion, quelle qu’elle soit, guider les affaires de l’État ! Alors aujourd’hui, je veux le redire au Parti Socialiste, il n’est plus question de faire des jeux. Ils doivent être à la table, ils doivent négocier, mais ils doivent aussi se départir de cette recherche à tout prix du pouvoir.

Le mouvement réformateur ne pactisera jamais, ni avec l’extrême droite, ni avec l’extrême gauche, parce que le pouvoir ne vaut pas toutes les compromissions. Parce que notre projet de société, nos valeurs, seront toujours au-dessus de quelques postes, de quelques influences ou de quelques subventions.

Alors, mesdames et messieurs, aujourd’hui, j’ose vous le dire, le mouvement informateur a une responsabilité sans précédent. Nous avons enfin les manettes, en Wallonie, à Bruxelles, au niveau fédéral.

Toutes et tous, vous porterez une responsabilité. Nous ne devons pas fuir, nous ne devons pas avoir peur. Nous ne devons surtout pas choisir la facilité.

Les réformes, nous devons les faire. Nous devons les faire parce que c’est notre responsabilité. Parce que nos concitoyens ont voté pour le MR, pour le changement.

Alors je vais être clair avec vous. Ces réformes, elles ne vont pas toujours plaire. Nous aurons des gens dans la rue. Les syndicats ont déjà commencé leur travail de désinformation. Mais nous ne devrons pas nous démonter. Notre objectif ne doit pas être le gain facile de quelques mois. Notre objectif doit être le redressement de nos régions, doit être le redressement de notre pays.

Et je peux vous dire une chose : le seul élément qui pourrait nous faire perdre les prochaines élections, c’est de ne pas être à la hauteur des paroles que nous avons eues. C’est de ne pas mettre en oeuvre notre programme. Alors aujourd’hui, nous avons deux missions.

La première, c’est celle d’agir au niveau du gouvernement fédéral, des gouvernements régionaux, dans les provinces, dans vos communes. De mettre en œuvre ce changement, nous aurons un deuxième rôle, c’est celui d’expliquer.

Comme par exemple pour les réformes en termes d’enseignement entamées au sein de l’enseignement par Valérie Glatigny, où les syndicats abusent du fake news, jouent sur les peurs, alors que Valérie met enfin en œuvre les réformes qui permettront d’avoir un enseignement plus efficace pour l’avenir de nos enfants.

Alors, je vous dirais, profitez bien de cette soirée, profitez bien des prochaines heures, prenez surtout du plaisir lors de vos prestations de serment. Mais dites-vous que dès le lendemain, vous devrez continuer à être sur le terrain.

On devra organiser des rencontres avec l’ensemble des secteurs de la société, avec tous nos concitoyens, pour expliquer nos efforts, pour faire de nous, en réformateurs, le grand mouvement populaire que nous avons réussi à construire en juin dernier.

Nous ne devons pas avoir peur de diminuer. Nous devons viser désormais 35%. Nous devons faire en sorte de devenir la grande formation politique de référents. Le 9 juin ne doit pas être une parenthèse enchantée. Le 9 juin doit devenir la nouvelle normalité de la Belgique francophone.

Le 9 juin doit être le début d’une Wallonie et d’un Bruxelles qui se remettent en marche, où le travail est récompensé, où la sécurité est garantie, où l’école redevient le vecteur de la fonction sociale.

Alors merci. Merci du fond du cœur pour tout ce que vous avez fait. Merci surtout pour ce que vous allez faire.

Et n’oubliez pas, avec le MR, l’avenir s’éclaire !