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Chers amis,
 
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Il y a six mois, je prêtais serment comme député wallon et une dizaine de jours plus tard comme député de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette période m’a déjà permis de travailler sur de très nombreux dossiers au grès de rencontres quotidiennes avec les citoyens. Vous êtes au cœur de mon action politique : sans votre soutien et votre collaboration, rien n’est possible alors merci !
 

Vous êtes au cœur de mon action politique : sans votre soutien et votre collaboration, rien n’est possible alors merci !

Le temps est dès lors venu pour moi de vous exposer le premier bilan de mes actions et de mes ambitions pour les prochains mois. Je tenais à vous partager cet anniversaire sur ce nouveau site internet au moyen duquel vous pourrez à tout moment consulter mon travail politique quotidien grâce à une série d’interventions parlementaires, de propositions et de compte-rendus.
 

Grâce à ma double casquette d’échevin en titre et de député, j’ai accès à toute une série d’informations et de dossiers importants pour la région montoise.

Ma priorité est bien évidemment ma Ville, Mons. D’autant plus qu’aujourd’hui, grâce à ma double casquette d’échevin en titre et de député, j’ai accès à toute une série d’informations et de dossiers importants pour la région montoise. Aussi, pouvoir interpeller directement les ministres régionaux, qui rappelons-le gèrent plus de 80 pour cent des politiques communales, est essentiel pour développer toujours plus de projets sur la région de Mons-Borinage, ses villages et ses habitants, tout en défendant l’intérêt général wallon et francophone !
Mes actions locales et parlementaires sont donc intimement liées. Permettez-moi d’abord de faire le point sur les différents sujets marquants de l’actualité montoise de ces dernières semaines. D’abord, pour ce qui est du plan de gestion de la Ville. Je suis fier de vous annoncer que j’ai obtenu le maintien de l’IPP à 8%, soit le taux le plus faible des grandes villes de Wallonie, la suppression de la taxe sur les bureaux et professions libérales et finalement la réduction de près de 80% des dépenses pour uniquement 20% de recettes en plus. L’intérêt des Montois est ma priorité, raison pour laquelle les économies auront toujours ma préférence par rapport aux nouvelles recettes. Dès qu’il y a les possibilités budgétaires, je continuerai à prôner la suppression d’un maximum de taxes qui entravent l’activité économique.
 

Je considère que faire de la politique ne consiste pas à essayer de plaire à tout prix mais bien d’assumer une gestion responsable.

Autre signe de bonne gestion financière: le versement par Belgacom d’un montant de 367.133 euros à la Ville de Mons malgré le litige entre l’opérateur et la Wallonie sur les impôts additionnels au précompte immobilier. Belgacom ayant gagné ce procès, la très grande majorité des communes wallonnes devront rembourser l’opérateur pour avoir enrôlé des impôts indûment perçus mais Mons n’en fait pas partie et au contraire sera la Ville à recevoir le plus, grâce à une bonne gestion prudente et proactive.
Pour ce qui est des taxes impayées, dont les procès-verbaux de stationnement, la Ville de Mons a déjà récolté plus d’1 million d’euros. Je comprends l’agacement de certains citoyens face aux factures qui s’accumulent mais je considère que faire de la politique ne consiste pas à essayer de plaire à tout prix mais bien d’assumer une gestion responsable. L’argent ainsi récolté servira directement à l’amélioration de différents services indispensables pour les citoyens.
 

La réforme à venir du plan wallon des déchets devra faire en sorte que les bonnes pratiques de réduction et de tri des déchets conduisent de facto à une baisse de la facture du citoyen.

Autre dossier important, depuis quelques temps je m’inquiète de l’augmentation inacceptable de la taxe immondice alors même que le volume de déchets des Montoises et Montois se stabilise. Je me suis donc fait entendre pour que le ramassage des déchets soit plus efficace. La réforme à venir du plan wallon des déchets devra faire en sorte que les bonnes pratiques de réduction et de tri des déchets conduisent de facto à une baisse de la facture du citoyen. Le contraire est simplement injuste.
En ce qui concerne la mobilité, les services de bus gratuits intramuros sont maintenus en privilégiant l’augmentation des cadences sur un nombre de lignes réduit. Proposer un service gratuit est un luxe qui implique la gestion la plus efficace possible. Aussi, les chantiers autoroutiers et des routes régionales attirent toute mon attention. Il est inadmissible que certains travaux perdurent avec l’impression qu’ils soient éternels. C’est ainsi que j’ai demandé au Ministre des Travaux publics de faire toute la lumière sur ceux-ci et de recourir entre autres au travail de nuit dès que c’était possible afin d’éviter au maximum des embouteillages chaotiques. Tant que je vous parle de mobilité, passons à la suspension temporaire du Thalys par le Gouvernement fédéral. Celle-ci est nécessaire pour des raisons de maintenance et de sécurité, au même titre que les suspensions opérées par les Ministres Magnette et Labille précédemment.
11024793_867267789982762_6821659054005278904_nEn termes de travaux publics, les chantiers du centre-ville ont coûté et coûtent aux commerçants étant donné la baisse de fréquentation de la clientèle qui s’en suit. C’est pourquoi, le Collège a décidé d’indemniser les magasins concernés jusqu’à 1000 euros pour les soulager quelque peu. Bien souvent ce sont les travaux relatifs aux « impétrants » qui perturbent le plus la mobilité et l’activité commerciale. En effet, à peine une rue est rebouchée que deux mois plus tard une autre entreprise vient la rouvrir pour procéder à d’autres travaux. Ce manque de coordination est inacceptable. Un décret wallon est prévu mais n’est toujours pas exécuté, raison pour laquelle j’attends du ministre qu’il règle la situation dans les tous prochains mois.
La présence d’une télévision locale de qualité est indispensable pour Mons et sa région. C’est pourquoi, interpellé par la situation budgétaire difficile de TéléMB, j’ai rapidement interrogé le Ministre en charge des Médias qui m’a confirmé que la subvention a été approuvé par le gouvernement ce qui permettra à la chaîne d’effectuer le travail nécessaire à la promotion de Mons 2015.
 

Je suis très attentif quant aux promesses de versement en matière de subsides.

Sachez ensuite que je me force à être le plus attentif possible à la bonne exécution des promesses de versement en matière de subsides. J’ai ainsi obtenu du Ministre des Sports qu’il libère les subsides pour le centre de formation de haut niveau du RAEC Mons. Donner la possibilité aux jeunes de s’adonner à leur sport, et ce dans les meilleures conditions, doit être une priorité. La probable disparition du matricule 44 est malheureuse mais des pistes sont envisageables. J’y travaille. Quant au stade Tondreau, étant donné qu’il va continuer à générer des dépenses même si celles-ci diminueront, je considère que la ville doit sérieusement étudier la possibilité du rachat d’un matricule ou le déménagement d’une équipe car continuer à payer un million d’euros pour un stade inoccupé ne serait pas efficace et intelligent.
 

L’événement « capitale européenne de la culture » a placé Mons et le Borinage sur la carte des régions qui comptent en Europe. Soyons en fiers !

Enfin, une bonne nouvelle pour clôturer ces actualités montoises : l’événement « capitale européenne de la culture » a placé Mons et le Borinage sur la carte des régions qui comptent en Europe. Soyons en fiers ! Cependant, je suis très attentif à ce que la Ville de Mons mette tout en œuvre pour assurer la rentabilité des sites. Il faut une stratégie forte pour réussir le virage de l’après Mons 2015. Quant à la structure d’Arne Quinze qui s’est écroulé, j’ai directement appelé à ce que les mandataires publics gèrent l’argent public comme si c’était le leur. Le remboursement à l’amiable ayant été refusé par l’artiste, la reconstruction a donc été exigée mais si le moindre aspect du contrat n’est pas respecté l’artiste devra en tirer les conséquences et rembourser la Ville.
 

Il y a toujours eu des déficits en politique mais cette la dette abyssale de la Wallonie nécessite des réformes structurelles indispensables puisqu’elle est supérieure à son budget.

Au Parlement, j’entends mener une opposition la plus constructive possible. Mon objectif est premièrement de déceller les failles du gouvernement mais également d’insister sur les projets intéressants à renforcer pour le redéploiement économique de la Wallonie et singulièrement de la région Mons-Borinage, tout en faisant des propositions nouvelles.
Le budget wallon est dans une situation dramatique puisque la dette s’élève aujourd’hui, en vertu des normes comptables SEC 2010, à près de 20 milliards d’euros ! Il y a toujours eu des déficits en politique mais cette dette abyssale nécessite des réformes structurelles indispensables puisqu’elle est supérieure au budget de la Wallonie. Je suis donc particulièrement attentif à ces difficultés ainsi qu’à la gestion et les choix en matière fiscale et budgétaire dans le chef de la majorité PS-cdH. Un screening attentif m’aura permis de déceler par exemple la mauvaise gestion du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles en matière de paiement de la contribution pensions de ses fonctionnaires. En outre, le remboursement trop tardif des taxes de circulation indument percues, la persistance de le redevance radio-télévision, la taxe anti-économique des pylônes GSM qui freine l’amélioration de la qualité de nos réseaux de téléphonie et d’internet mobiles,… sont autant de mauvaises options du Gouvernement wallon.
 

En matière entrepreneuriat, je plaide d’ailleurs pour que les aides et les informations à destination de ceux qui veulent créer une entreprise soient beaucoup plus centralisées avec la mise en place d’un numéro de téléphone unique

18802_874052579304283_9082737530930272840_nDe nombreuses politiques souffrent aujourd’hui d’un manque de financement ce qui doit amener à une grande réflexion autour des financements alternatifs. A cet effet, j’ai multiplié les appels à développer le mécénat, le crowdfunding et d’autres prêts de particuliers aux TPE/PME, via le walwin, à condition de mettre en place des incitans fiscaux. En matière entrepreneuriat, je plaide d’ailleurs pour que les aides et les informations à destination de ceux qui veulent créer une entreprise soient beaucoup plus centralisées avec la mise en place d’un numéro de téléphone unique par exemple.
L’entrepreneuriat se développe de plus en plus au niveau de l’économie numérique et des nouvelles technologiques. C’est un vecteur sur lequel notre région doit continuer à miser que ce soit en collaboration avec des grandes structures comme Google mais aussi avec des petits incubateurs collaboratifs tels que les « fab labs ». J’insiste toutefois à ce que l’attention soit focalisée sur la création d’emploi et l’industrialisation au travers de l’économie circulaire et de la métallurgie inversée par exemple. Les idées novatrices doivent se concrétiser en réalisations économiques porteuses d’autant plus que les perspectives en matière de « smart cities » font du numérique un secteur plein d’avenir. Pour cela, j’ai interpellé la Ministre de l’Education afin que les programmes d’enseignement donnent une place beaucoup plus importante à ces matières.
En matière d’éducation, je suis très attentif à ce que chaque élève puisse bénéficier de la meilleure orientation possible à la fin de l’école secondaire. Les études techniques, en haute école et à l’université doivent être la conséquence du choix personnel et des compétences de chaque élève. Aussi, pour réussir notre transition économique, il nous faudra une main d’œuvre qualifiée. C’est pourquoi, la formation en alternance doit être renforcée pour permettre aux filières techniques et scientifiques – fortement porteuses d’emploi – de séduire beaucoup plus les jeunes. Enfin, l’école est le lieu par excellence du vivre-ensemble. En cela, j’ai toujours soutenu mon ami Richard Miller dans son travail pour la mise en place d’un cours de citoyenneté et de savoirs critiques. L’absence d’un socle commun de valeurs et une société qui exclut plutôt que de rassembler ne sont pas tolérables. Grâce à l’Ecole, la Fédération Wallonie-Bruxelles dispose des compétences pour faire diminuer le radicalisme qui n’est que le résultat de la peur de l’autre.
 

En matière d’éducation, je suis très attentif à ce que chaque élève puisse bénéficier de la meilleure orientation possible à la fin de l’école secondaire.

La politique de l’enseignement supérieur retient aussi toute mon attention. J’ai déjà eu a cœur de dénoncer plusieurs difficultés relatives aux logements étudiants et au études du monde médical comme le burn out chez les étudiants médecins et l’octroi urgent de visa pour les aides soignants. Aussi, l’attention doit être beaucoup plus forte sur l’insertion professionnelle puisqu’aujourd’hui être diplômé ne garantit malheureusement pas le décrochage d’un emploi. A cet effet, une bonne orientation est la clé du succès sans oublier les réorientations et les stages professionnalisant.
Investir dans le capital humain passe également par le soin apporté à nos aînés. Ainsi, la politique de l’aide aux personnes doit permettre d’accueillir toutes les personnes âgées dans le besoin et dans les meilleures conditions. J’ai d’ailleurs interpellé le gouvernement à cet effet pour encourager l’ouverture renforcée des maisons de repos au secteur privé ainsi que l’investissement dans l’autonomisation des seniors leur permettant de vivre le plus longtemps possible à leur domicile.
 

Faire la grève est un droit démocratique pour lequel je veux me battre mais à la condition que l’on respecte le droit à travailler et l’argent public.

Enfin, l’hiver social ayant été chaud tout comme le printemps qui s’annonce, on ne peut accepter certaines méthodes syndicales abusives. Faire la grève est un droit démocratique pour lequel je veux me battre mais à la condition que l’on respecte le droit à travailler et l’argent public, par exemple dans le cadre des congés syndicaux.
Si je devais résumer mon action politique, je considère que le triptyque fiscalité – enseignement – vivre ensemble rassemble les leviers d’actions essentiels pour l’épanouissement de notre société. A cela s’ajoute la condition de la méritocratie et du véritable libéralisme, celui qui entend donner au départ les mêmes chances à chacun. Ceci passe indéniablement par un investissement important dans la jeunesse, à lui faire confiance avec, entre autres, l’abaissement de l’âge légal de vote à 16 ans pour les élections locales, débat que j’ai ouvert au sein de ma famille politique.
 

Mon travail politique est très divers mais cohérent : mon action parlementaire est au service de Mons et mon échevinat au service des citoyens.

Vous l’aurez compris, mon travail politique est très divers mais cohérent : mon action parlementaire est au service de Mons et mon échevinat au service des citoyens. Alors n’hésitez pas à me contacter, je suis à votre service !
 
Au plaisir de vous rencontrer prochainement,
Georges-Louis Bouchez