En cette semaine du 1er mai, le Président du Mouvement Réformateur, Georges-Louis Bouchez, a eu l’occasion de revenir sur une série de mesures faites lors de notre grand congrès de lundi. Elles convergent toutes dans le même sens, remercier et soutenir celles et ceux qui travaillent, ont travaillé ou veulent travailler.
Pour Georges-Louis Bouchez, il est temps d’instaurer un nouveau bonus à l’emploi de 1500 € par an pour les métiers en pénurie. Dans la DH, il expliquait ceci : « “ Le MR a dressé 23 mesures visant à réformer le marché du travail. On ne peut pas établir une réforme fiscale sans réformer d’abord les pensions et le travail. Plus on augmentera le taux d’emploi, moins la fiscalité pèsera sur le dos des Belges. On compte actuellement plus de 140 métiers en pénurie. Cela va du secteur de la restauration, à la santé, en passant par la construction. On manque aussi de déménageurs, de boulangers, d’aides ménagères… La liste est longue. C’est sûr que pour certains métiers de l’IT par exemple, dont le salaire moyen est supérieur à 2 300 nets, une prime d’incitation n’est pas nécessaire pour les motiver à accepter un emploi. Nous visons donc tous les métiers en pénurie dont le salaire brut se situe en-dessous de 3 600 euros bruts, soit 2 300 euros net. On propose ainsi une sorte de treizième mois à celles et ceux qui accepteront ces emplois ”.
Invité de la matinal LN24 au lendemain du 1er mai, Georges-Louis Bouchez est revenu sur cette proposition en expliquant aussi qu’aujourd’hui, le Parti Socialiste empêche toute possibilité de réformer le travail et crée un vrai problème de gouvernement : Le problème de ce parti est qu’il ne défend que les travailleurs sans emploi en oubliant tous les autres”, a-t-il encore poursuivi. “Le PS créé un problème de gouvernement et c’est scandaleux. Quatre formations politiques sur sept évoquent une réforme du travail et du chômage. Seul le PS, avec Ecolo comme appendice, bloque cette réforme. Ces deux partis sont identiques. Pour le PS, le chômage est devenu ce que le nucléaire est pour les verts. Ils savent que c’est inéluctable, mais ils ne font rien pour des raisons populistes.” Si le PS ne bouge pas, il n’y aurait donc pas de réforme du travail selon le libéral. “Tout est lié et les rouges bloquent le gouvernement. Tant qu’il n’y a pas de réforme du travail, on ne réformera pas les pensions ou la fiscalité. Le parti socialiste, c’est le maître du blocage !”
Invité dans QR Le Debat, le Président du MR a rappelé sa proposition, qui aujourd’hui plaît aux socialistes flamands, de limiter dans le temps le paiement des allocations de chômage. L’objectif ? Encourager les citoyens qui ne travaillent pas à le faire pour augmenter le taux d’emploi et baisser la fiscalité.
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