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1er mai 2023 – Tour & Taxi

 

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd’hui nous avons la preuve que le MR est le seul vrai parti du travail. Je remercie tous nos témoins qui sont venus faire entendre leur voix et parler de leur amour du travail. On a parfois le sentiment trop rapidement qu’il y aurait des métiers moins valorisants. Ils et elles nous ont montré que leur métier, ils l’aiment. Et que donc, ils le valorisent. Ils démontrent que chaque maillon de la chaîne est indispensable.

Nous sommes aussi le vrai parti du travail car la gauche, et le PS en particulier, a délaissé le travail au profit de l’assistanat et du communautarisme. On en voit le résultat ici à Molenbeek ou à Laeken, mais aussi dans les grandes villes de Wallonie. Car défendre la solidarité, ce n’est pas défendre les allocations sociales. C’est défendre la baisse des impôts, la mise à l’emploi. C’est récompenser toutes celles et ceux qui font des efforts et se lèvent le matin. Le PS évolue ? Oui, mais avec mauvaise boussole : celle de Raoul ! Il suit une idéologie communiste qui a échoué partout où elle a été appliquée. Le PS est dans une course effrénée derrière les populistes du PTB. Nous devons donc nous mobiliser autour du projet alternatif qu’incarne les Libéraux. Nous devons protéger Bruxelles et la Wallonie d’un parti qui regarde du côté de Raoul Hedebouw.

La récompense du travail doit se faire de manière concrète. Beaucoup de formations politiques disent que le travail doit récompenser plus que les allocations. C’est déjà une grande évolution car, avant, nous étions les seuls et tout le monde nous critiquait. Aujourd’hui, cette réalité semble admise par tous mais uniquement dans les discours. Au gouvernement fédéral, nous sommes les seuls à avoir lié une réforme du marché du travail à une réforme fiscale. Pourquoi faire ce lien ? Parce que l’argent gratuit n’existe pas. Si nous voulons baisser l’impôt, nous devons augmenter le taux d’activité. La Belgique fait partie des cinq pays européens où le taux d’activité est le plus faible. Moins il y a de gens qui travaillent, plus il faut les taxer pour financer l’Etat. Plus il y a de travailleurs, plus la charge diminue pour les personnes qui travaillent. Ces réformes n’iront donc pas l’une sans l’autre. Nous ne voulons pas de shift fiscal, où l’on prendrait de l’argent dans votre poche pour le remettre dans votre sac, mais une baisse de la fiscalité. Nous voulons perdre notre titre de champion du monde de la fiscalité la plus élevée.

Notre conception du travail est souvent caricaturée. Elle repose pourtant sur l’incitation, la récompense, l’accompagnement. Nous voulons réformer l’enseignement, mieux diriger les jeunes vers une carrière, assurer une formation de qualité tout au long de la vie, encourager les formations qui débouchent sur l’emploi. Nous proposons un job bonus à 1500 euros par an pour les personnes qui travaillent dans des métiers en pénurie. Ce bonus coûterait certes 750 millions d’euros à l’Etat mais il peut rapporter jusqu’à 2,8 milliards ! Soyez donc fiers d’être dans la seule formation politique qui s’occupe de la solidarité. Car la solidarité, ce n’est pas payer des chèques ou donner des allocations, c’est faire en sorte que toute personne travaille.

Pour appliquer cette vision, nous ne devons pas attendre 2024. Il nous reste un an pour travailler. Nous aurons un adversaire de taille. Pour le PS, la réforme du chômage, c’est en effet comme le nucléaire pour Ecolo. Ils savent que c’est inéluctable et indispensable mais ils s’y refusent pour des raisons dogmatiques et électorales. Je voudrais aussi ici lier le dossier de l’énergie. Car l’énergie et le travail ont tous deux permis de développer nos sociétés libérales dès la révolution industrielle. C’est ainsi que notre pays est devenu l’un des plus égalitaires au monde, avec un niveau de richesse partagé, un tel niveau d’éducation, une telle espérance de vie. Toutes celles et ceux qui critiquent le libéralisme critiquent en fait la seule philosophie qui a fonctionné. La démocratie libérale est porteuse d’avenir. La Belgique pour son bicentenaire en 2023 aura plus que jamais besoin des libéraux.

Je voudrais enfin m’adresser aux jeunes qui vivent partout où le socialisme a créé de la précarité et de l’inactivité. Le temps n’est pas à se plaindre ou à mettre toute la classe politique dans le même sac. Le temps n’est pas à taxer plus, mais à gaspiller moins. Depuis plus de 100 ans, des électeurs ont toujours fait les mêmes choix pour les mêmes résultats. Parce que je viens d’une de ces villes, parce que je travaille chaque matin pour améliorer la trajectoire de ces régions, parce qu’elles ont du talent, je leur demande de nous laisser une chance et de voir la différence grâce aux réformes que nous voulons mener. Les libéraux vont leur donner les outils pour développer leur vie et atteindre ce qu’ils estiment être le bonheur. Pour une fois, tentez donc le libéralisme !

Cet après-midi, nous sommes là pour profiter, mais dès demain, il faudra aller sonner à chaque porte, convaincre les gens un par un qu’il faut se mobiliser avec cette ferveur qui est la nôtre pour défendre notre projet de société. Une année de campagne commence : le travail est immense mais nos cœurs sont vaillants ! Nous avons la capacité d’offrir un projet alternatif à notre pays, je compte sur vous !

Face au mantra « taxes taxes taxes », nous répondons « travail travail travail ». C’est par le travail que nous aurons des services publics de qualité, une police efficace, une justice bien financée.  Il n’y a pas de société heureuse sans travail. Un travail qui émancipe, qui prend en compte les caractéristiques des uns et des autres, un travail qui préserve la santé. Il y en a, du travail ! Le travail c’est aussi celui de nos élus locaux, régionaux, fédéraux. Toutes et tous travaillent activement pour ces réformes, dès maintenant, avec vous et pour vous. Soyez fiers d’être des libéraux !