Communiqué de presse
« Objectifs climatiques: que la Wallonie remplisse déjà ceux de Kyoto ! »
Parlement de Wallonie, Commission des Affaires générales, lundi 14 décembre 2015
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Georges-Louis Bouchez a interrogé ce jour le Ministre-Président Magnette sur l’implication de la Wallonie au sein de la Conférence de Paris ainsi que sur les conséquences pour notre région de l’accord climatique universel (non-dépassement d’une augmentation de 2°C et « ambition » de non-dépassement de 1,5°C de la température mondiale par rapport aux niveaux préindustriels) qui en a découlé.
à cette occasion, le député a rappelé qu’en la matière c’est l’Union européenne qui constitue réellement le moteur des décisions avec le reste du monde. Ce n’est qu’après un tel accord universel qu’interviennent les entités fédérées belges pour déterminer comment répartir les efforts. Et à ce sujet, malgré le taulé dans la presse et le « Prix fossile » pour la Belgique – dont l’attribution est issue d’une manœuvre politicienne de l’opposition socialiste flamande au Parlement fédéral –, cette Conférence de Paris a prouvé qu’un travail collectif entre les entités fédérées était encore possible au sein de notre pays. Preuve en est de la qualité du travail de la délégation belge et de l’accord obtenu sur le « burden sharing ».
Finalement, un tel accord sur le plan international est impératif mais étant donné le rôle de la Wallonie, il est nécessaire que l’on se remette dans les négociations intra-belges pour la répartition de l’effort. Et à ce titre, une fois le texte ratifié par le Parlement de Wallonie notamment, le Comité interfédéral sur le Climat devra s’atteler à mettre à jour la répartition de l’effort entre les différentes entités. Pour Georges-Louis Bouchez, les enjeux climatiques nécessitent donc un travail dynamique sur lequel notre région devra encore régulièrement se pencher. D’autant plus que les objectifs climatiques de la Wallonie pour 2013-2020, soit pour la deuxième période du Protocole de Kyoto précédent celle couvrant l’accord de Paris, sont encore loin d’être rencontrés… ! Ceux-ci seront, sinon impossibles, à tout le moins difficiles à mettre en œuvre si l’on prend le simple exemple de l’éolien : il faudra 200 éoliennes de plus sur notre territoire à l’horizon 2020. Pour y parvenir, Georges-Louis Bouchez de conclure auprès du Ministre-Président : « il faudra beaucoup de courage et de détermination politique ! ».