Georges-Louis Bouchez n’y voit quant à lui qu’un nouvel article de “la grande braderie de l’argent gratuit” après la TVA à 6% sur l’électricité, les cantines scolaires et les transports publics gratuits avancés par le PS. Mais le plus grave selon lui est que cette allocation à la formation constitue un nouveau piège à l’emploi. Exemple à l’appui: “Un isolé entre le 7 et le 12e mois de chômage aura 60% de sa rémunération plafonnée à 2.489 euros, soit 1.493 euros, auxquels il faudrait ajouter 420 euros, soit 1.913 euros”, calcule le MR. Ce qui équivaut à au salaire minimum majoré de 25%. “Il vaudra donc mieux être allocataire que travailleur”, déplore le libéral. “On se demande comment défendre la baisse de la fiscalité sur le travail dans ces conditions.”
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