Le 23 mars 2022, Georges-Louis Bouchez était l’invité du podcast « Septante minutes avec » de Guillaume Hachez. Lors de cette discussion intense, de nombreux sujets ont été abordés notamment l’accueil des réfugiés ukrainiens, l’enseignement, les enjeux climatiques, et les relations économiques entre l’Afrique et l’Occident.
Ces dernières semaines, l’invasion russe en Ukraine a provoqué la fuite de milliers d’Ukrainiens qui sont arrivés en Belgique en tant que réfugiés. Toutefois, sur les réseaux sociaux, diverses polémiques ont émergé sur la différence de traitement entre des réfugiés syriens et des réfugiés Ukrainiens.
Georges-Louis Bouchez voit deux différences majeures entre les Ukrainiens et d’autres immigrants. Tout d’abord, il existe des accords entre l’Union Européenne et l’Ukraine. Les ressortissants Ukrainiens peuvent jouir des mêmes droits que les ressortissants européens dont 3 mois en Belgique sans visas, sans aucune procédure administrative. Ensuite, lorsqu’un pays est en guerre, entre 80 et 90% des déplacements se font dans les pays limitrophes. Cette guerre se passe en Europe contrairement aux conflits en Afghanistan et en Syrie. Il est logique que l’accueil se fasse dans la région proche du conflit.
En matière d’immigration, le président du MR déplore le manque de cohésions sociales dans les quartiers, particulièrement à Bruxelles. « Rassembler des gens selon une origine ou une confession religieuse dans les mêmes quartiers, ce n’est pas du vivre ensemble », déclare-t-il. C’est aussi grâce à la mixité sociale que le niveau de vie peut augmenter.
L’enseignement, très inégalitaire en Belgique, est une autre source de préoccupation de Georges-Louis Bouchez. « L’encadrement des élèves n’est pas suffisamment financé par l’État », explique-t-il. « L’école devrait offrir l’opportunité aux élèves en difficultés de pouvoir être suivi, encadrer pour faire leur devoir ».
Autre sujet abordé : l’enjeu climatique. Georges-Louis Bouchez ne croit pas à la décroissance : « L’enjeu climatique est un triangle, les objectifs sont de sauver la planète, garantir les libertés fondamentales, maintenir la cohésion et la paix sociale. La décroissance conduira à la perte de revenus, la perte du pouvoir d’achat et les pertes de bien-être », déclare-t-il. Le président du MR fait ici un lien avec la coopération au développement. Pour lui, certains pays ont suffisamment de ressources naturelles pour pouvoir s’en sortir seuls. « Il faudrait être plus dur avec certains dirigeants africains, qui pensent plus à leurs poches qu’à l’intérêt de leur pays », conclut-il.