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Avec le bonus social, celui qui bosse risque de gagner moins que le chômeur. Si vous avez 1.200 euros par mois en travaillant, en comptant les taxes et les cotisations sociales à payer, vous serez sous les 1.100 euros. C’est un piège à l’emploi de plus. Le PS renforce encore une fois sa logique d’assistanat

(article à lire sur www.dhnet.be )

Avec le bonus social, le PS fait le choix encore de l’assistanat et les pièges à l’emploi au lieu du revenu universel !
La proposition émise par le Président du PS d’un bonus social est un non-sens qui va amener les citoyens à devoir choisir l’inactivité, même lorsqu’une occasion de travailler se présentera et ce, au contraire de l’allocation universelle qui est un tremplin pour tous ! Annonce qui, par ailleurs, est imprécise. Ce bonus est critiquable à, au moins, cinq titres:
1. Le Président du PS n’a pas indiqué si cette garantie d’atteindre le seuil de pauvreté était individuelle ou prenait en compte le ménage éventuel.
2. Cette mesure va renforcer les pièges à l’emploi. En effet, quelqu’un qui travaillera pour quelques centaines d’euros en plus du seuil de pauvreté se retrouvera, après paiement des impôts et des cotisations sociales et autres frais, avec un revenu poche inférieur à celui qui aura une allocation sociale majorée par ce bonus social.
3. Le contrôle quasi en temps réel qu’imposera ce bonus social est juste une folie bureaucratique. Car pour un travail, le fait de vérifier s’il est au dessus ou en deçà du seuil de pauvreté se fera avant ou après paiement des impôts. Dans le deuxième cas, cela signifie que la correction se fera avec plus de 18 mois de décalage !
4. Qui va payer ? Dans mon modèle d’allocation universelle, les coûts sont compensés par la surpression d’une série de mécanismes qui arrivent à bout de souffle mais ici c’est ajouter de la lourdeur à la lourdeur et tuer un peu plus le système social.
Le PS a raté le train de l’allocation universelle pour faire plaisir aux partenaires sociaux… Il cherche donc à se rattraper. Mais mieux vaut reconnaître son erreur que de s’empêtrer dans les mauvais choix.
Pour répondre à ces défis, seule l’allocation universelle, que j’explique longuement dans mon livre, peut apporter une réponse crédible à la société du 21ème siècle.