Skip to main content

Moi aussi, comme beaucoup d’entre vous, j’étais un prohibitionniste acharné avant de travailler le dossier et de rencontrer des médecins spécialisés et des professionnels de la Justice actifs dans le domaine.
Par ailleurs, je ne propose pas non plus une libéralisation des drogues, certainement pas !
J’avance une troisième voie: celle de la régulation et de la fin de l’hypocrisie !

À l’heure actuelle, existe une tolérance pour les majeurs de plus de 18 ans suite à l’application, depuis le 1er février 2005, de nouvelles directives en matière de détention de cannabis autorisant la possession de 3 grammes de cannabis ou d’une plante dans le cadre d’un usage personnel. Sauf que cette directive ne règle pas la question de l’approvisionnement !
Ainsi, soit vous cultivez votre plante (ce qui est loin d’être faisable pour tout le monde), soit les consommateurs sont envoyés dans les bras de bandes criminelles et mafieuses qui utilisent ces trafics pour financer le terrorisme, la traite des êtres humaines ou le trafic d’armes.
Je veux à la fois une politique plus efficace pour assurer la sécurité publique gravement mise en cause par le trafic de drogue, particulièrement à Mons, mais aussi une politique de santé publique avec une prise en charge des consommateurs problématiques par des professionnels de la santé. Ces gens qui abusent existent, soit la société décide de les prendre en charge, soit nous continuerons à subir des drames familiaux, de sécurité publique et humains.
Je ne bois pas, je n’ai jamais rien pris, je veux réduire la consommation de drogues, surtout chez les jeunes, je veux lutter contre les excès aussi en matière de tabac et d’alcool par ailleurs, et pour cela, il ne faut pas être manichéen, il faut oser des solutions nouvelles et les adopter si elles sont efficaces.
Alors, je vous demande d’envisager qu’il n’y a pas de drogues dures ou douces. Il y a juste des consommations qui sont dangereuses et dramatiques socialement. Il faut donc aborder cette question sans tabou mais avec humanisme et surtout avec l’intelligence de considérer que si une Loi existe, elle doit pouvoir être respectée correctement tout en continuant à réprimer durement les trafics de drogues et les bandes criminelles qui en tirent profit.

Revue de presse

Le Soir 06 avril 2017 : Mons s’avance pour un “Cannabis Social Club”
Le Soir+ 06 avril 2017 : “Un Cannabis social club est une bonne idée en soi”
Flair 06 avril 2017 : Un Cannabis Social Club bientôt à Mons ?
Newsmonkey 06 avril 2017 : Un “Cannabis Social Club” en Wallonie, c’est possible? Georges-Louis Bouchez veut tester ça à Mons
De Morgen 06 avril 2017 : “In Bergen pleit MR-politicus Georges-Louis Bouchez ervoor de teelt en verkoop van cannabis te reguleren binnen het kader van een ‘cannabis social club’ “
RTBF info 07 avril 2017 : Bientôt un cannabis social club à Mons ?


” Le cannabis légal en Belgique : fausse bonne idée ou fin de l’hypocrisie ? ” – Conférence co-organisée par le Kot Citoyen et le Mouvement libéral étudiant ( MLE). (UCL – 28 février 2017)