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Communiqué de presse | Politisation des subsides : le double discours du PS sème le trouble !

By 23 octobre 2015No Comments

Communiqué de presse

« Politisation des subsides : le double discours du PS sème le trouble ! »

Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mercredi 21 octobre 2015

Contact : 0473/54.24.31 – 065/40.59.54 – georges-louis@glbouchez.be – glbouchez.be

En séance plénière, Georges-Louis Bouchez est revenu sur la déclaration étonnante – et particulièrement dérangeante – de la socialiste Muriel Targnion, future bourgmestre de Verviers, pour qui « une majorité PS-cdH, ça permet de mettre la pression pour obtenir plus facilement les subsides ». Il est vrai que la Ville de Verviers est passée à côté des fonds FEDER ainsi que des subsides liés aux politiques des grandes villes mais ceci ne peut justifier de tels propos. En outre, cette déclaration est surprenante quand on sait que le Ministre-Président Rudy Demotte avait juré il y a peu, en réponse à une question du député sur la répartition des fonds FEDER, que « seule la qualité du dossier primait ». Or, seulement quelques mois après, Madame Targnion affirme désormais l’inverse.
Georges-Louis Bouchez se demande donc qui se trompe entre les deux personnalités socialistes ? Soit, Rudy Demotte est naïf et est le seul mal informé que la couleur politique a une influence dans l’attribution des subsides. Soit Madame Targnion se fait des illusions mais alors Georges-Louis Bouchez pense qu’ il est grand temps de le lui faire savoir. Par conséquent, le député regrette que Rudy Demotte n’ait pas recadré les propos de la future bourgmestre et qu’il se contente de dire que ce changement de majorité n’ait strictement aucune influence. Le député rappelle que de tels propos sèment le doute dans la population concernant la politisation des subsides. Le MR intervient d’ailleurs régulièrement pour dénoncer ces comportements mais est systèmatiquement démenti par la majorité. Georges-Louis Bouchez remarque simplement qu’ « avec ces propos, on a un aveu de première classe ».
Le député conclut que cette déclaration est soit une réalité soit une perception qui est tellement forte qu’elle va même dans l’aveu de la bouche des socialistes. Ainsi, il y a un problème fondamental dans la communication du parti socialiste : « Soit, dites la vérité à vos mandataires locaux : ‘arrêtez de vous agiter, ça ne sert à rien puisqu’ il n’y a que la qualité du projet qui compte’, soit ce qu’ils disent est le reflet de la réalité qui fait que les subsides sont distribués lors des congrès du PS plutôt qu’à la table du Gouvernement. »