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Invité dans l’émission « C’est pas tous les jours dimanche » sur RTL TVI ce 17 décembre face à Rajae Maouane, co-présidente d’Ecolo, Georges-Louis Bouchez a réitéré les valeurs prônées par le Mouvement réformateur sur la neutralité de l’Etat.

« Il a été décidé de façon légitime d’exclure du champs du fonctionnement de l’Etat la religion catholique et ses symboles, comme les crucifix, le nom des congés ou encore les crèches (…) Aujourd’hui, pour des raisons électorales, la gauche veut introduire une autre religion dans le fonctionnement de notre structure publique en portant atteinte à la neutralité de l’Etat », regrette le président du MR.

« Cela aura pour résultat de diviser la société et de renforcer les tensions et les haines. Il faut cesser cela et maintenir toutes les religions en dehors de la gestion publique. »

D’abord interrogé sur le récent sondage publié vendredi dernier, dans lequel le PTB arrache la première place à Bruxelles, Georges-Louis Bouchez a rappelé que la « complexité du système électoral » ne permettait pas d’obtenir des estimations « conformes à la réalité ».

« C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens, et la fin du bal est le 9 juin au soir, donc je vous ferai les commentaires à ce moment-là. »

Galvaudé dans le débat public, le terme « communautarisme » signifie, selon le président du MR, « permettre à chacune des communautés, selon leurs convictions religieuses dans ce cas-ci, de pouvoir avoir ses propres règles », « Donc vous segmentez la société », a-t-il adressé à la co-présidente des verts.

« Je m’opposerai toujours à ce qu’il y ait des signes convictionnels, qu’ils soient religieux, philosophiques ou politiques dans les administrations. »

Georges-Louis Bouchez a également dénoncé la politique punitive, le manque de clarté et de stratégie industrielle nationale et européenne sur la question des primes octroyées pour les énergies fossiles.

« Il faut arrêter cette vision du monde qui vise constamment à sanctionner nos concitoyens. »

« Ce qui fait la puissance d’un pays, c’est d’avoir une autonomie sur le plan énergétique », plaide le président du MR. «Avant la guerre, le MR était le seul parti qui a fait blocage à la sortie du nucléaire.»

«Nous avons fait des chèques aux milliers de nos concitoyens qui sont en difficulté financière pour qu’ils puissent acheter du pétrole, du gaz, et se chauffer.»

« L’une des alternatives, c’est le nucléaire, pour la production énergétique.»

Revoir l’émission « C’est pas tous les jours dimanche » sur RTL TVI