Le président s’est rendu à Paris dans le cadre du Conseil de l’Europe pour débattre des questions suivantes : comment protéger les piliers de la démocratie en période de crises sanitaires, favoriser les démocraties seines, renforcer le rôle du Conseil de l’Europe ainsi que les questions de géopolitique de la Méditerranée.
Il a poursuivi son séjour en visitant la Station F, plus grand campus de start up du monde. Sous l’impulsion de François Hollande et de sa Ministre Fleur Pellerin et inaugurée sous la présidence d’Emmanuel Macron, Xavier Niel a investi 250 millions de ses deniers personnels pour créer ce campus porté sur l’innovation, l’accompagnement et la croissance des start-ups. Le projet est construit comme un véritable écosystème entre programmes académiques tournés vers l’innovation, le soutien à des initiatives technologiques par des grands groupes tels que LVMH, TF1, M6, Microsoft,… mais aussi une station de co-living où les entrepreneurs venus de l’étranger peuvent se loger à des conditions à leur portée.
L’âge moyen est de 31 ans, les entrepreneurs ayant donc une première expérience professionnelle avant de souhaiter se lancer dans l’entrepreneuriat.
La visite s’est terminée par une discussion avec des entrepreneurs belges présents au sein de l’écosystème : VOKSE qui aide le Groupe TF1 à automatiser la maitrise et la qualité des données des contenus de la plateforme MyTF1 et d’autres intervenants dont la gestion de la donnée est clé ; ainsi que Elax Energie, spécialiste de l’optimisation énergétique visant à diminuer la consommation sans toucher aux comportements ainsi que de la maintenance prédictive.
Ces entreprises sont en pleine croissance et comme d’autres de leurs consœurs, nécessitent une attention singulière afin de les aider à créer davantage d’emploi et de croissance, ainsi des compétences clés pour l’avenir.
Il a ensuite échangé longuement avec Gaspard Koening et la directrice politique de son mouvement « Simple » et du Think Tank « Libre » où ils ont échangé sur la nécessité d’une simplification administrative drastique pour plus de démocratie, la nécessité de préserver nos libertés fondamentales menacées régulièrement par des situations de crise : terrorisme, crise financière, crise sanitaire, …Ils ont évoqué les accommodements raisonnables qui peuvent être autant d’entraves à la liberté : le coût paraît minime mais l’impact lui est indélébile. La discussion a également porté sur une meilleure utilisation de la donnée privée comme actif personnel, qui viserait également à un plus grand équilibre entre GAFAM et citoyens.