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Hier soir, Georges-Louis Bouchez était l’invité de l’émission “Jeudi en prime”. L’occasion pour le président du MR de revenir sur la situation du master en médecine à Mons, d’évoquer le budget du pays ou encore de revenir sur le dossier “Delhaize”.

D’abord interrogé sur “le” dossier du moment, Georges-Louis Bouchez a appelé au calme et au sang-froid de la part des partenaires de gouvernement, en particulier le Parti socialiste de Paul Magnette. Pour le président du MR, : “on ne fonctionne pas avec les menaces dans un gouvernement. On respecte l’accord de majorité. On travaille avec les partenaires et non les menaces. Le MR est du côté de la solution.” En continuant de rappeler le travail de l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny ainsi que du Ministre-président, Pierre-Yves Jeholet : “Je voudrais souligner le travail de Valerie Glatigny qui a fait plus que ses prédécesseurs ces 15 dernières années. Elle a augmenté l’aide à la réussite (bourse), les aides sociales…”.

Dans ce débat pourtant crucial pour l’avenir de nos décisions politiques et stratégies de développement territorial, certains avancent que ce master serait la réponse magique à de nombreux maux wallons, hennuyers, montois comme par exemple un plus grand nombre de médecins présents sur le territoire de la ville. Ces propos sont faux. L’attribution de ce type de formation ne fera que creuser un petit peu plus l’état des dépenses wallonnes et empêchera une meilleure qualité d’enseignement dans d’autres formations puisque cette compétence se gère en enveloppe fermée.

Enfin, pour le président du MR, plutôt que de vouloir par-dessus tout dupliquer les mêmes formations partout, il vaudrait mieux créer des plus-values entre les établissements et que chaque université apporte une force particulière au réseau wallon. Aussi, la priorité pour le MR est à l’augmentation du taux d’emploi. A Mons, une personne sur deux en âge de travailler ne travaille pas car le système politique et syndical l’empêche.

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