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Georges-Louis Bouchez ne comprend pas le mouvement de grogne syndical face à ce projet de loi qui vise à protéger leur liberté de manifester.

Dans notre démocratie libérale, le droit de manifester est un droit fondamental. La mobilisation syndicale de ce jeudi 4 octobre dénonce une attaque contre ce droit de manifester, à travers un projet de loi du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne. Son objectif est d’exclure les casseurs des manifestations.

« Cette loi n’est pas du tout une attaque contre les droits des manifestants », déclare Georges-Louis Bouchez au micro de LN24. « Ca grandirait d’ailleurs les syndicats de distinguer les mobilisations démocratiques légitimes des groupes de casseurs qui viennent gâcher ces mouvements ».

Pour le MR, cette loi est favorable aux syndicats car elle permet d’exclure des personnes délinquantes des manifestations, ce qui garantit la sécurité des militants pacifiques d’une part, et garantit d’autre part que le message de la manifestation ne soit pas gâché par les dégâts commis par ces casseurs.

« Il n’y aucune menace pour les manifestants. Les personnes qui sortent dans la rue pour des raisons politiques ou philosophiques sont protégées et pas concernées par ce texte, qui ne cible que les casseurs », précise encore Georges-Louis Bouchez.

Pour le président du MR, c’est donc un projet de loi qui soutient les syndicats. « Je ne peux pas croire que les syndicats veuillent défendre les casseurs », conclut-il.

Revoir l’intervention complète dans “Les couloirs de la Chambre” (à partir de 5:56)