Ce projet libéral qui guide mon action politique est fondé sur des bases fortes : la défense des indépendants, des entrepreneurs, des agriculteurs, des travailleurs, l’amour de mon pays, la Belgique, une fiscalité plus juste et allégée, une sécurité au service de nos droits et libertés, une ambition environnementale inscrite dans la modernité, une réelle solidarité intergénérationnelle et l’école comme socle de l’émancipation des individus.
Une passion intense pour la politique
Je suis profondément libéral
Faire de la politique, c’est vouloir tarauder des planches de bois dur!
- Max Weber
Ce qui demande courage et ténacité c’est avoir l’audace d’une idée nouvelle, de débattre inlassablement, de vouloir convaincre, de chercher à améliorer la société, de travailler à changer les mentalités.
Je ne me satisferai jamais du statu-quo. Nous devons toujours avoir la volonté de faire bouger les choses, faire progresser nos idéaux et se battre pour nos idées.
Créé le 14 juin 1846, le parti libéral belge est le plus ancien d’Europe continentale. Le Mouvement que j’ai l’honneur de présider est un grand Mouvement que nos leaders précédents ont pu porter à de très hauts niveaux de responsabilité pour notre pays et pour l’Europe. La nature des enjeux actuels et la rapidité de leur évolution rendent indispensable d’élargir également notre horizon : nous devons par exemple être en pointe sur les questions environnementales, sur celles relatives à l’impact des nouvelles technologies dans notre vie, sur le plan des avancées bioéthiques et des progrès vertigineux de la médecine, pour ne citer que ces quelques exemples.
Retrouver l’espérance en l’avenir est la condition nécessaire au progrès au même titre que la récompense du mérite qui est la clé d’une société juste. Alors aujourd’hui, en tant que Président du Mouvement Réformateur, je suis prêt à relever ces nombreux défis avec nos militants, nos mandataires, nos sympathisants et tous ceux qui se retrouvent dans notre projet car nous avons les ressources pour faire preuve de l’audace nécessaire et de l’optimisme de ceux qui sont en mouvement.
L’égalité des possibles
Le libéralisme place l’être humain au centre de toute l’action politique. Et ces individus ne naissent pas égaux. Il revient à l’Etat de travailler à combler ce différentiel d’égalité des chances. Pas seulement par rapport à la ligne de départ, mais aussi en rendant possible une nouvelle chance. Notre société doit davantage entériner le droit à l’échec, le droit à l’erreur, en aidant quelqu’un en difficulté à se remettre en route. Il peut arriver que l’on cherche longtemps la bonne opportunité, que l’on se trompe, pour ensuite trouver la bonne dynamique : en ce cas, la société libérale telle que je la conçois, doit accompagner chacun à retrouver un objectif, moteur de progrès.
La Belgique comme premier amour
Nous devons être fiers de notre identité belge. Ma génération connaît la valeur ajoutée de la Belgique, de la diplomatie au sport en passant par la culture, et je suis profondément attaché à mon pays. A l’heure où la technologie a réduit considérablement les distances, Il est important d’avoir une identité partagée et des éléments de communion. Notre qualité de Belges en fait partie. Être belge est un état d’esprit. Nous devons tout faire pour valoriser cette identité forte, arrêter de cultiver ce qui nous sépare et davantage mettre l’accent sur ce qui nous rassemble. Cette fierté doit passer par exemple par une connaissance accrue de la Brabançonne, avoir une présence plus importante du drapeau et surtout, cultiver notre projet commun.
Que ce soit lorsque nous vibrons lorsque nos Diables rouges arrivent en demi-finale, par le biais de nos avancées sociales, les exploits de nos scientifiques ou encore de nos artistes, nous avons tant de choses dont nous devons être fiers. Selon Eurostat, nous sommes le pays le plus heureux d’Europe. Cette proximité, cette chaleur de vivre, cette humilité couplée à une ambition hors-norme, voilà pourquoi je suis fier de mon pays, fier de la Belgique et je ferai tout pour que le fonctionnement de nos institutions reflète le talent et la grandeur de notre pays et de ses habitants.
Tout homme, toute femme, doit pouvoir recevoir les outils qui lui permettra de mener sa vie...
…d’où la place centrale de l’éducation dans notre projet de société. L’école doit permettre à chaque enfant, quels que soient son origine socio-culturelle, ses capacités personnelles ou ses besoins spécifiques, de s’épanouir, de se dépasser et de prendre sa place dans la société. Une école de qualité, exigeante, en est la meilleure garante. Il nous faut, toujours davantage, être le parti de la jeunesse. C’est à cette époque de la vie que l’on se découvre libre, que l’on se veut libre, que l’on veut avoir la liberté de choisir et de prendre son avenir en main ! Notre libéralisme ne peut pas décevoir cet immense appel de la jeunesse à la liberté. En ce sens, il n’y a pas de meilleure réponse qu’un enseignement, qu’une formation de qualité, récompensant le mérite. C’est la base absolue pour ne plus laisser, comme c’est le cas aujourd’hui, des milliers de jeunes dans le désarroi. La confiance en soi, en ses intuitions, en ses capacités personnelles, en ses connaissances acquises passe par l’école. Autrement dit, par le berceau de nos libertés.
L’Etat de droit, institué et contrôlé par la démocratie, est la seule protection des droits et libertés de tous les citoyens, en particulier des plus démunis.
Aussi, comme Jean Gol nous l’a enseigné, les libéraux soutiennent un Etat de droit efficace, centré sur ses missions essentielles que sont la justice ou encore la sécurité. Les droits de chacun sont en effet pleinement garantis lorsque la justice est indépendante, impartiale et efficace, et lorsque la sécurité des personnes, en particulier des plus faibles, et des biens est assurée. Ce n’est que si ces deux conditions sont réunies que les citoyens peuvent vivre pleinement les libertés que leur procure la Constitution.
Le respect de l’Etat de droit doit être notre ligne de conduite, notamment en matière de migration avec un accueil optimal pour les personnes qui sont dans les conditions afin de les mener vers une insertion pleine et entière, mais aussi un renvoi, qui ne nous réjouit pas mais qui est indispensable, dans le pays d’origine pour ceux qui ne peuvent rester en Belgique.
Préparer l’avenir et préserver notre planète passe par les nouvelles technologies.
Elles nous permettront de mieux stocker l’énergie, faciliteront nos déplacements, rendront nos villes plus agréables à vivre. Refuser le progrès technologique, c’est tourner le dos à l’avenir. Relever le défi environnemental est à cet égard un engagement intrinsèquement libéral. Les nombreux enjeux écologiques (transition énergétique, épuisement des ressources, protection de notre planète, lutte contre la pollution, climat, biodiversité, etc.) auxquels notre société est confrontée nécessitent des réponses précises et immédiates. Les défis que nous devons relever pour rencontrer nos obligations internationales, peuvent être la source de prodigieux développements économiques et humains. Je suis convaincu que la biodiversité, la protection de l’environnement et le progrès scientifique sont des conditions indispensables au bien-être de tous.