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La Belgique s’est réveillée avec informations très anxiogènes venues de l’est de l’Europe. La Russie a en effet lancé une opération militaire en Ukraine, malgré la mobilisation diplomatique internationale et les sanctions déjà infligées.

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé à la télévision le déclenchement de cette opération militaire. On ignore à ce stade si elle se limitera ou pas aux territoires séparatistes de l’est de l’Ukraine. L’objectif de la Russie est de démilitariser le pays et de poursuivre en justice ceux que Vladimir Poutine juste responsable de « crimes contre des citoyens russes ». Une occupation n’est, selon lui, pas à l’ordre du jour. Il a également tenu des propos hostiles envers ceux qui tenteraient de s’interposer, menaçant de représailles immédiates et inédites.

Cette opération militaire intervient quelques jours après la reconnaissance par la Russie de l’indépendance des territoires séparatistes de Donetsk et de Lougansk. Elle a surtout été annoncé alors que le Conseil de sécurité de l’ONU était en réunion d’urgence. Une véritable provocation.

Cette opération marque-t-elle le début d’un nouveau conflit armé sur le territoire européen, aussi grave, voire plus grave que la seconde guerre mondiale ? Beaucoup le redoutent.

Les réactions internationales n’ont pas tardé, et des sanctions économiques vont tomber. Des réunions au plus haut niveau vont se succéder toute la journée. Dans ce cadre, notre pays agira dans le cadre des actions décidées par l’OTAN et l’Union Européenne.

Sophie Wilmès, ministre des Affaires étrangères, s’est exprimée dès ce matin : « Nous condamnons avec force l’attaque inconsidérée de la Russie contre l’Ukraine, alors qu’il n’y a eu aucune provocation. Les consultations avec nos partenaires et alliés doivent mener à des réponses et des sanctions à la hauteur de l’agression ».

Le président du MR Georges-Louis Bouchez a également exprimé son soutien au peuple ukrainien : « La guerre est toujours une impasse pour celui qui la provoque. L’attitude de la Russie est condamnable au plus haut degré et ne peut rester sans réaction. La paix, garante de la liberté, est notre bien le plus précieux ».