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En date du vendredi 17 mars au sein de la Commission des affaires institutionnelles au Sénat ont débuté les débats autour du bien-être animal avec l’audition de Michel Vandenbosch, président de GAIA, Maureen Trussart, conseillère juridique, Thomas Demonty, conseiller en productions animales à la Fédération wallonne de l’Agriculture et représentant d’Agrofront et Geert Van Hoorick, professeur de droit administratif et droit de l’environnement à la Faculté de Droit de l’Université de Gand.

Le groupe MR au Sénat dénonce l’incohérence et la crédibilité de la part du groupe ECOLO et du PS sur le sujet.

ECOLO et PS n’ont pas voté l’étourdissement pour l’abattage au Parlement bruxellois, mais pourtant adoptent une position radicalement contraire au Sénat en demandant l’inscription du bien-être animal dans la constitution. Peut-être pour se racheter une conscience ?

Cela revient à prétendre se battre pour des valeurs idéologiques, mais ne pas agir pour ces mêmes valeurs quand on est en majorité au pouvoir au moment où l’on peut agir pour faire vraiment bouger les choses à l’instar du Parlement bruxellois.

Si ce droit est inscrit dans la constitution, il produira des effets concrets. Nous pensons par exemple à la possibilité pour un citoyen de contester sur une base légale constitutionnelle l’autorisation de l’abattage rituel sans étourdissement.

Vous l’aurez compris, inscrire cela rouvrirait le débat au sein des autres parlements, ce qui n’a rien d’anodin ou d’abstrait. Nous travaillons et continuerons à travailler pour que ces débats évoluent avec le sérieux et la rigueur qu’ils méritent.