Le président du MR revient sur l’actualité dans les pages de Sud Presse ce samedi. Il y évoque notamment la fierté nationale et la monarchie à l’occasion des festivités du 21 juillet, ainsi que les matières institutionnelles mais également les dossiers en cours au fédéral (pensions et énergie)
Georges-Louis Bouchez revendique le fait d’être belgicain et soutient une Belgique unie. « Je pense que pouvoir s’identifier à un pays est indispensable, explique le président du MR. « En plus, la Belgique est un pays qui a énormément d’atouts, que ce soit sur le plan culturel, sportif, artistique, scientifique ou industriel. Il faut en avoir conscience et développer cette fierté nationale. C’est à cause d’un manque d’appartenance nationale que l’on s’est délesté d’atouts majeurs et que l’on a déforcé notre économie. Cela se traduit également par un manque de respect vis-à-vis de notre fonction publique et l’ensemble des organes de l’Etat ». Georges-Louis Bouchez a d’ailleurs proposé un jubilé l’an prochain pour célébrer les dix ans de règne du roi Philippe.
Le président du MR pense aussi que la princesse Elisabeth fait preuve de beaucoup de maturité et que sa présence dans de nombreux évènements publics prouve qu’elle prend sa fonction à cœur. « La communication du Palais doit être gérée avec beaucoup de doigté et d’équilibre. On peut être moderne mais il ne faut pas non plus prendre le risque de mettre la fonction en difficulté. Je pense que le Palais a évolué avec son époque, tout en gardant les caractéristiques liées à la fonction royale ».
Pour Georges-Louis Bouchez, le coût de la monarchie est un faux débat. « Ce n’est pas de l’argent qu’on donne au Roi. Cela contribue au décorum du pays et ça reste un symbole important. Ce budget couvre aussi toutes une série d’actions sociales, du personnel qui répondent aux besoins des citoyens, des fondations, des associations mais aussi l’ensemble des visites de terrain en Belgique et des missions d’état à l’étranger. Le Roi est notre premier ambassadeur et sa mission est très importante car elle permet de faciliter les échanges et les contacts internationaux ».
Le président du MR évoque également les matières institutionnelles en revenant sur l’histoire de notre pays. « Les communautés ont été créées à la demande de la Flandre car elle voulait la reconnaissance de sa langue, de sa culture et de son identité. Ensuite on a créé les régions car les Wallons réclamaient de l’autonomie dans leur gestion économique. Il faut avouer que cela n’a pas été un grand succès à cause des socialistes. Aujourd’hui je pense que nous sommes au bout du modèle. Le fédéralisme a contribué à l’augmentation des dépenses publiques. On ne doit plus régionaliser mais on doit refédéraliser. Il faut aussi diminuer le nombre de ministres et donc de cabinets ministériels. Pour moi, la santé doit redevenir une compétence fédérale. Au niveau des régions, on doit surtout se concentrer sur l’aménagement du territoire et le développement économique. Enfin, il faut augmenter le taux d’emploi en Wallonie et à Bruxelles ».
Malades de longue durée, pensions, fiscalité… Découvrez les autres sujets abordés dans cette interview dans les pages de Sudpresse.
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