Le 1er mars dernier, Georges-Louis Bouchez a donné rendez-vous aux équipes du WWF, sur le Terril Saint-Charles, lieu imprégné d’une histoire riche, prospère de son temps et typique de la région du Mons Borinage. L’occasion d’aborder des idées et propositions claires en faveur de la nature et du climat.
« La clé est dans l’aménagement du territoire »
En Wallonie, les libéraux proposent, une fois de plus, de la clarté : « plutôt que de polluer de nouveaux sites, dépolluons et réutilisons les sites ayant déjà été exploités à des fins industrielles. Ainsi, nous évitons d’exploiter de nouveaux espaces naturels. »
Sur l’agriculture aussi : « opposer les différents modes d’agriculture n’a pas beaucoup de sens et donc dire qu’il y aurait une agriculture vertueuse qui, elle, serait sans pesticides, pas intensive, en circuit court et de l’autre côté les méchants, ça n’a pas de sens. »
L’agriculture intensive est cruciale pour nourrir la population, mais elle doit évoluer pour prévenir la dégradation des sols. Pour ce faire, il faut favoriser la coexistence de différentes pratiques agricoles tout en promouvant l’innovation technologique.
« Oui, c’est un enjeu également de santé publique que de préserver la nature, ce qui justifie d’ailleurs, plus d’investissement encore sur le sujet ! » explique GLB.
Aujourd’hui, une voiture de société représente entre 500 et 1000 € de revenu net pour le travailleur qui en bénéficie. Une proposition dans notre programme consiste à convertir cette allocation en aide pour le crédit hypothécaire, favorisant ainsi la mobilité et réduisant la dépendance à la voiture. On permet aux travailleurs de se rapprocher de leur lieu de travail et ainsi, réduire leurs trajets en voiture.
Enfin, le président du MR a rappelé la condition d’entrée du MR dans le futur gouvernement 2024 à la présence d’un calendrier précis de dates d’installation d’un mix énergétique zéro carbone, incluant l’éolien offshore, le nucléaire et à la rénovation du réseau pour développer les énergies renouvelables. « Nous exigeons des niveaux d’investissement clairement définis pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. »
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