Le débat public peine ainsi à se développer dans des agoras inclusives, pluralistes et modérées. D’autres, comme Theo Francken (ou Georges-Louis Bouchez dans une moindre mesure) cherchent à contrer ou peser sur la sélection des thèmes mis à l’agenda dans et par les médias. Ils dégainent en premier sur Twitter pour susciter des réactions, voire orienter le débat public vers leurs sujets de prédilection. Leur but est d’anticiper le travail prescriptif ou de filtrage journalistique en médiatisant leur propre cadre d’interprétation des débats de société. Ces acteurs politiques, se sentant desservis par les médias mainstreams, s’adressent désormais directement à leurs « followers » au même titre que la presse informe ses lecteurs.
(article à lire sur www.lesoir.be )