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Dimanche dernier, Georges-Louis Bouchez était aux côtés de l’entrepreneur Marc Coucke sur le Tour des Flandres et cette semaine, il poursuit sa route. Georges-Louis Bouchez, le président du MR, a été invité à prendre la parole à l’International Club of Flanders (ICF) à Gand le mardi 4 avril. Ce club d’affaires, créé il y a 55 ans, rassemble des décideurs de différents mondes et secteurs : entrepreneurs, managers, consultants, universitaires, politiciens et personnes issues du secteur culturel. Le Cercle Royal “La Concorde” a mis sa salle à disposition pour ce dîner-débat en Flandre orientale avec GLB.

Face à une salle comble, le président a délivré son message socio-économique désormais familier : “Plus de gens au travail et moins de dépenses publiques pour moins d’impôts et un meilleur budget”. Des réformes du marché du travail pour activer les chômeurs. Avec une suppression des allocations de chômage pour tous ceux qui ne veulent toujours pas accepter un emploi ou une formation après deux ans d’inactivité. Et avec un plafonnement des prestations sociales en plus de l’allocation. “Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il sera plus intéressant pour beaucoup de travailler à nouveau que de rester à la maison. Ceux qui peuvent travailler doivent travailler : pour eux-mêmes, pour leur environnement et pour la société. Le travail est la meilleure politique sociale”, a déclaré Georges-Louis Bouchez.

Dans notre pays, les dépenses publiques représentent 56 % du PIB. Aux Pays-Bas, elles ne représentent que 46 %. “Il est donc possible de faire moins et de manière plus efficace, surtout si l’on considère la situation sociale, la fluidité des services et la qualité des infrastructures chez nos voisins du Nord.”

En ce qui concerne la fiscalité, M. Bouchez a une nouvelle fois été clair : “Il ne s’agit pas d’un transfert d’impôts, mais d’une réduction. Et tant que la charge fiscale moyenne n’atteint pas 30 %, les allégements fiscaux doivent être maintenus. Parce qu’ils génèrent beaucoup d’activité économique dans les secteurs et qu’ils créent des emplois”.

“Qui paie décide”

Y aura-t-il une réforme de l’État en 2024 ? “Je n’y suis pas favorable”, a déclaré le président du MR. “Nous devons faire des réformes socio-économiques pour assurer l’avenir de nos enfants et petits-enfants. Tout d’abord, des réformes du marché du travail, des pensions et de la fiscalité. Par ailleurs, nous garantirons notre approvisionnement énergétique grâce à un mélange stratégique d’énergie nucléaire et d’énergie renouvelable. Et si une réforme de l’État devait tout de même avoir lieu, les États fédérés devraient bénéficier d’une autonomie et d’une responsabilité financières. Celui qui paie décide. Et celui qui décide est responsable de ses sous”.

Enfin, GLB a réitéré son soutien à l’introduction d’une circonscription fédérale, qui exigerait des hommes politiques qu’ils soient présents dans tout le pays et pas seulement dans leur propre région ou circonscription locale. “Pour moi, le futur premier ministre devrait être issu d’une telle circonscription nationale”, a-t-il déclaré.

Georges-Louis Bouchez a depuis été invité à s’exprimer au Voka Anvers-Waasland, Limbourg, Flandre occidentale, Mechelen-Kempen et Brabant flamand, au think tank Libera et au club d’entrepreneurs FluvAnt à Anvers, à De Warande à Bruxelles et à la Maison de la Flandre à Sint-Katelijne-Waver.